4.12. Synthèse

La création de LILA, en plus ce qu’elle a pu apporter aux chercheurs chargés du programme sur les cycles narratifs en Inde du sud, a permis de vérifier plusieurs points importants.

Les deux premiers concernent le protocole de création que j’ai présenté dans le chapitre – I – Protocole de création d’une base de données, p. 175. LILA a montré la réelle nécessité de ce protocole et sa bonne cohérence de fonctionnement et d’orientation. Les différentes étapes s’organisent logiquement en fonction des besoins qui se présentent au fur et à mesure de l’avancement de la réflexion de création d’une base. Ce protocole permet donc d’aboutir à une structure sur papier rationnelle et réaliste, validée de manière concluante par le passage sur informatique.

Le fait que LILA ne soit pas une base d’archivage des données issues de la fouille montre que ce protocole peut être utilisé pour créer d’autres types de bases archéologiques ou historiques comme ici des bases de données iconographiques.

Enfin, LILA est l’attestation de mes capacités à créer une base de données dans un domaine que je ne connais pas et de la mener jusqu’à son terme ce qui n’était pas évident au départ malgré mon travail sur bdB depuis cinq ans.

Tous ces éléments et cette expérience étaient un passage essentiel pour pouvoir assurer l’étape suivant de ma réflexion sur les bases de données : la mise en place d’un tronc commun, d’une base minimale permettant de répondre aux problèmes rencontrés actuellement dans le domaine des bases de données. C’est ce que je vais présenter maintenant.