8.1.2. Solution adoptée

La clause (ou unité phrastique) constitue ainsi une unité de segmentation inférieure ou égale à la phrase traditionnellement définie 261 .

Telle que conçue par Berman et Slobin (1994:657), elle est

‘…“ "toute unité qui contient un prédicat unifié". Par unifié, nous entendons "un prédicat qui exprime une seule situation (activité, événement, état) incluant aussi bien des verbes finis et non finis que des adjectifs attributs." ” 262

Ces auteurs ont le mérite d'établir une méthodologie du découpage en clauses. Nous avons utilisé en grande partie leurs indications pour analyser nos corpus sur le plan syntaxique. La définition méthodologique à laquelle nous référons nécessite toutefois quelques précisions. Berman et Slobin (1994:660) indiquent en effet que le cas général présente un verbe fini par clause. Cependant des aménagements à ce cas général doivent être présentés. Seront donc considérés également comme des clauses les fragments d'énoncé correspondant aux cas présentés dans les paragraphes suivants. Le premier questionnement concerne le cas où deux formes verbales se suivent. Nous envisageons ensuite le cas de formes verbales non finies.

Notes
261.

De nombreux auteurs (Longacre 1999, Chafe 1982, Halliday 1985…) reconnaissent ou utilisent cette unité de segmentation, en admettant ses limites. Nous utilisons Berman et Slobin (1994) pour la documentation abondante qu'ils apportent à leur définition de base.

262.

“ "any unit that contains a unified predicate" by which we mean "a predicate that expresses a single situation (activity, event or state), including finite and non finite verbs as well as predicate adjectives"”.