8.1.2.3. Dispositifs syntaxiques

Nous avons considéré comme constituant deux clauses certains dispositifs syntaxiques ²⁹⁰ impliquant un verbe qui, selon Blanche-Benveniste (1997:92-94), n'est pas recteur mais construit un dispositif, "auxiliaire de la détermination nominale".

‘Extrait du Corpus F6’ ‘*PDH: yen ah qui s'en sont foutu plein les poches avec sa’

Cela nous amène cependant à ne pas compter au rang des relatives propres la seconde partie de la construction puisque nous considérons cette partie comme élément d'une construction plus large.

On peut ici admettre que l'on a affaire à une double assertion : assertion d'existence couplée à une assertion à propos de la chose assertée exister. Selon une première définition de travail de Cadiot et Furukawa (2000:3), "La prédication seconde c'est celle qui est réalisée par un type de séquence qui malgré son statut syntaxiquement intégré, exprime sémantiquement un contenu phrastique à l'intérieur même de la phrase" ²⁹¹ . Cette position serait confortée par la négation possible en deux sites :

‘(87) a. Il y en a qui ne font pas de pub.’ ‘(88) b. Il n'y en a pas qui font de la pub.’ ‘(89) c. Il n'y en a pas qui ne font pas de pub.’

Toutefois dans le cas présent (87) l'impossibilité de considérer en comme un anaphorique, est une entrave à une telle considération.

D'autres types de structures se présentent avec une relative et nous les traitons de la même façon pour le découpage.

‘Extrait du Corpus P2’ ‘*PZZ: PAR a les mains qui fument’

Cela amène évidemment à perdre dans une certaine mesure l'unité de la construction, qui se manifeste, et à découper de même les attributs de l'objet ²⁹² . Les relatives ainsi comptabilisées seront marquées en fonction de la structure plus large à laquelle elles appartiennent.