II. Les membres de l’entourage des « bonnes femmes » d’Haudry

A part Haudry et ses descendants en ligne directe, tous les bienfaiteurs des bonnes femmes firent des dons similaires à ceux de Marie la Gossequine et d’Etienne Haudry II. Ainsi, au lieu de créer un bénéfice à l’intention d’un chapelain, ces donateurs désignèrent les bonnes femmes elles-mêmes comme bénéficiaires des revenus donnés. Cependant, comme nous l’avons déjà observé, ces dons étaient souvent accompagnés de demandes de messes anniversaires ou d’autres services. Par conséquent, l’accomplissement de ces vœux aurait entraîné l’engagement d’un prêtre pour célébrer les services demandés. Il reste donc à déterminer si les bonnes femmes elles-mêmes tiraient un réel profit de ces dons, comme ceux d’Etienne Haudry II et de Marie La Gossequine. A supposer que certains donateurs aient réservé au moins une partie de leur générosité aux femmes, il nous importe de préciser le caractère de la récompense qu’ils escomptaient recevoir.