I. Bonnes femmes
AN S 4633/B, no 7 | 1354 | Don, par Pierre Morel de Rungis d’une rente de 20 sous, fait au profit des « bonnes femmes », avec réserve d’usufruit viager à la femme du donateur |
Le don fait par Pierre ressemble à ceux que firent d’autres bienfaiteurs : dans ces cas, ces bienfaiteurs cédèrent une rente aux « bonnes femmes » en réservant l’usufruit viager du bien à une dépendante, à condition que celle-ci fût reçue dans l’hôpital en tant que bonne femme. 920 Ainsi, la femme pouvait bénéficier des revenus provenant du bien, sans faire une infraction aux statuts de l’institution, selon lesquels l’hôpital devait hériter des biens qu’elle avait apportés dans l’institution. Certes, le compte de 1353-54, où le don de Pierre Morel est évoqué, ne précise pas que la femme de Pierre était une « bonne femme. » Cependant, comme les autres termes de ce don reprennent les dispositions prises par d’autres bienfaiteurs pour assurer la réception d’une femme dans l’hôpital, nous supposons que la femme de Pierre se rendit elle aussi à l’hôpital.
S*4634 f. 167r (g) | 1411 6 aout |
Jeanne La Morelle se rend en tant que sœur des « bonnes femmes » et donne à celles-ci tous ses biens, y compris 3 quartiers de vignoble et une maison située à Cormeilles, se réservant seulement 20 sous parisis de rente en usufruit viager. |
II. Proches et parents
Voir les rubriques « de Borrane », « de Crépon » et « de Saint Benoît. »