MAUJOUR

I. Bonnes femmes

Pernelle, femme de Jean Maujour

S*4634 f. 121v (ttt)	1273 juil	Bail, par Nicolas La Pie et Jaqueline, sa femme, bourgeois de Paris, de 3 maisons contiguës, situées dans la rue des Rosiers, à Jean Maujour et Pernelle, sa femme et leurs hoirs, moyennant une rente annuelle de 40 sous
S*4634 f. 115r (z)	1318	Jugement accordant aux "bonnes femmes" la propriété de 3 maisons situées dans la rue des Rosiers

Selon le premier acte, conservé dans le registre de l'hôpital, Jean Maujour et Pernelle, sa femme, acquièrent trois maisons dans la rue des Rosiers au moyen d'un bail qui les oblige à payer une rente annuelle de 40 sous.
Le deuxième acte atteste que les "bonnes femmes" possèdent trois maisons qui correspondent à la description de celles qui sont évoquées dans l'acte précédent. Faute d'autres titres qui puissent expliquer cette acquisition, nous supposons que Pernelle se rendit à l'hôpital et donna ces maisons aux "bonnes femmes" au moment de sa mort, conformément usages de l'institution.

II. Proches et parents

MAUJOUR, Robert, tisserand, contribuable de la rue Vieille du Temple, imposé à 576 deniers (1297, fol.059vo) à 648 deniers (1298, fol.120 ; 1299, fol.206) et à 744 deniers (1300, fol.281vo)

Deux indices nous conduisent à penser que Robert Maujour était un parent de Jean Maujour. D'abord, seuls trois autres contribuables évoqués dans les registres de la taille ont le même surnom que Robert et Jean. A supposer que ce surnom soit un nom de famille, sa rareté nous porte à croire que toutes les personnes qui s'appelaient ainsi appartenaient à la même famille. De surcroît, la rue Vieille du Temple, où Robert fut imposé, croisait la rue des Rosiers, où Jean et Pernelle étaient propriétaires. Bien que nous ne puissions affirmer avec certitude que Jean et Pernelle habitaient dans ces maisons, la proximité de celles-ci à la résidence de Robert Maujour conforte l'hypothèse d'un lien de parenté entre Robert et Jean.