2.5. Expérience de détermination de l’image de classification pour une taille du signal de 3 degrés et une taille du bruit de 30 degrés

2.5.1. Introduction

L’objectif de cette expérience est de généraliser les résultats que nous avons obtenus dans les expériences précédentes pour une autre propriété spatiale que la taille du signal. Nous nous sommes intéressés à la variation du champ du bruit. En effet, la distance qui sépare les bords du signal et ceux du bruit a très bien pu influencer notre principal résultat.

Les deux précédentes expériences ont montré que l’augmentation ou la diminution de la taille du signal ne changeait pas notre principal résultat. L’augmentation de la taille du bruit ne devrait pas changer l’importance accordée à la surface pour la détection. Ainsi, nous nous attendons à ce que l’image de classification soit proche de celles obtenues dans nos expériences précédentes.

Par ailleurs, cette expérience permettra de déterminer l’influence de la taille du bruit sur les paramètres estimés par l’ajustement DoG. En effet, DeBonet et Zaidi (1997) ont réalisé une expérience dans laquelle le contraste entre le fond et le signal était identique, mais la taille du fond augmentait. Les résultats indiquaient que la luminosité était plus importante lorsque la taille du fond augmentait. Si nous appliquons ce raisonnement à notre expérience, le ratio Ac/Ap augmenterait lorsque le champ du bruit est important, et ce pour une taille du signal identique. En d’autres termes, nous nous attendons donc à ce que l’amplitude de la zone centrale soit plus élevée par rapport à l’expérience où le bruit était de 10 deg.

Au cours de notre expérience princeps, une exagération des pixels significatifs a été effectuée. Les résultats mettaient en évidence la participation des informations de l’extrême pourtour. Il est donc possible que ces informations aient pu être prises en compte si la taille du bruit de 10 deg correspondait à une zone du champ visuel utilisé par les observateurs. Par conséquent, si l’observateur utilise le champ visuel dans son entier ou une partie du champ visuel centré autour du signal, alors l’augmentation de la taille du bruit engendrerait une influence locale de l’extrême pourtour. Par contre, si l’observateur tient compte du champ visuel dans son entier, dans ce cas, les informations issues de l’extrême pourtour seraient toujours présentes même pour un bruit extrêmement grand.