2.5.4. Discussion

Cette expérience a permis de montrer que la participation de la surface pour la détection était stable. Par la suite, nous avions émis deux hypothèses concernant l’ajustement de la fonction DoG. Cette hypothèse est confirmée (cf colonne 6 du Tableau XI). Une seconde hypothèse concernait le fait que l’amplitude de la zone centrale serait plus élevée que lorsque le masque est seulement de 10 deg, conformément aux données de DeBonet et Zaidi (1997). Toutefois, nos données indiquaient que l’amplitude de la zone centrale était identique quelle que soit la taille du bruit. Cette différence pourrait s’expliquer par le fait que dans l’expérience de DeBonet et Zaidi (1997), le fond n’était pas constitué d’un bruit.

Un résultat non attendu a également été mis en évidence par l’ajustement DoG. En effet, la taille de la zone centrale diminuait lorsque la taille du bruit augmentait. Néanmoins, ce résultat est à relativiser puisque la taille de la zone centrale était correctement ajustée à la taille réelle du signal. Deux possibilités peuvent expliquer ce résultat : soit l’augmentation de la taille du bruit perturbait la perception du signal, soit FD était maintenant habitué à la taille du signal (après 31000 essais). Cette dernière explication a été retenue. En effet, l’expérience de détermination de seuil a montré que FD avait un contraste seuil du signal identique à celui de la première expérience. Par ailleurs, si le bruit facilitait ou perturbait la détection du signal, nous aurions pu nous attendre à ce que le contraste du signal diminue ou augmente par rapport à l’expérience princeps, ce qui n’est pas le cas ici.

Nos images ont également montré une participation des zones de l’extrême pourtour pour la détection. Toutefois, il est possible que le lissage triangulaire consiste en quelque sorte à moyenner localement un petit ensemble de pixels proches et introduit peut-être ainsi des zones de cohérences. Cette hypothèse pourrait expliquer l’émergence de ces pixels dans l’extrême pourtour.