D) La censure

L’enseignement était, on l’a vu, largement freiné par le manque de livres scolaires dès les années 1960. Lorsque, en revanche, les écoles disposaient d’ouvrages, force était de constater que les programmes étaient sévèrement censurés et contrôlés par le gouvernement kazakh. Toutes les périodes de l’histoire étaient traitées en accord avec les idées communistes. Le professeur Alexander Tchourbaïan déclarait : « Les livres scolaires étaient également passés en revue » ⁴⁷⁴ . L’élaboration des programmes d’histoire était souvent source de discorde et l’édition des manuels prenaient du retard. Ce qui posait problème en histoire était notamment de savoir ce qui pouvait être traité ou non comme les relations soviéto-allemandes de 1914 à 1945, les activités de l’administration militaire (SWAD) en Allemagne de l’Est, ainsi que les relations depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années 1970.