Dans la seconde moitié des années 1930, la parution d’articles à caractère national était strictement interdite dans la presse soviétique. La politique stalinienne des nationalités mettait en avant les Russes et le patriotisme soviétique qui dominait la société et le monde littéraire allemand 526 . Quiconque ne suivait pas le Parti ou n’adoptait pas une position correcte envers le bolchevisme était automatiquement persécuté. Pour ne citer qu’eux, voici une liste d’hommes victimes de la politique stalinienne et qui faisaient partie du cercle de journalistes et d’écrivains allemands d’Union soviétique :
Le dernier coup porté au système de presse soviétique allemand fut le fait que les tendances de russification de la vie sociale et politique au milieu des années 1930 étaient publiquement devenues politique d’État. La méfiance générale, la délation et l’espionnage devenus monnaie courante marquèrent l’apogée de l’ère stalinienne. Certains journalistes passèrent alors devant les tribunaux et bien sûr, de nombreux journaux et magazines allemands furent alors définitivement interdits de publication :
B. PINKUS, I. FLEISCHHAUER, Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden Baden, 1987, p. 136.
Voir ANNEXE LXXXIII : nous présentons la liste des membres de la rédaction du D.Z.Z. victimes des persécutions entre 1936 et 1938.