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Bach , Franz, (Graf, Volga, 27/08/1885 – Schorien, 23/05/1942) l’un des premiers auteurs volga-allemands soviétiques. Il entre au séminaire catholique à Saratov en 1897 et en fut exclu en 1902. Il devint instituteur en 1900 et fut mobilisé pendant la Première Guerre mondiale. Arrêté et emprisonné en 1917 pour activités contre-révolutionnaires. Dès 1917-1918, il publie ses récits dans Vorwärts, Unsere Wirtschaft, Deutsche Volkszeitung et en 1919 dans le Kolonist. Ses poèmes sont principalement tournés contre la religion. Il ne publia que rarement sous son propre nom : il signait Karl Denk la poésie antireligieuse, Al. Frank et Otto Hoffmann les poèmes sur la nature, Hans Sachs les poésies sur les événements contemporains. Les récits portaient les pseudonymes Fr. Strom, J. Wagner et A. Wolf. Les pièces de théâtre en dialecte étaient signées Gottschalk Pfannenstiel. Il entre au Parti en 1919. Dans les années 1920, il travaille, en marge de ses activités de professeur de langue et de littérature à l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels), à la rédaction de Wirtschaft, Nachrichten entre autres. Il participe au 1er Congrès des écrivains soviétiques à Moscou en 1934. Reconnu comme auteur éminent à cette époque, il représenta la littérature soviétique allemande à ses débuts, à l’instar de Gerhard Sawatsky. Son style est parfois décrit comme primitif et superficiel ; les critiques littéraires s’accordent à dire que ses œuvres sont écrites à la gloire du pouvoir soviétique. Auteur de nombreux poèmes, il publia aussi en 1924 une longue nouvelle, Dem Licht entgegen, dans laquelle il décrivait la vie dans un village des colonies pendant la Première Guerre mondiale. Dans les années 1930, il fut nommé rédacteur en chef du journal Lenins Weg à Bakou. Il est par la suite envoyé avec son fils en camp soviétique.

Bachmann , Eugen, (Worms, Odessa, 04/03/1904 - Korntal, Allemagne, 29/09/1993) pasteur et théologien. Il fit des études de théologie à Saint-Pétersbourg puis devint pasteur en Ukraine. En 1934, il se fit connaître en s’opposant aux persécutions et fut arrêté. De 1937 à 1938, il est poursuivi et accusé d’espionnage pour le compte de l’Allemagne et de propagande anti-soviétique. Emprisonné, il fut libéré en 1939 mais il lui fut dès lors interdit d’exercer son métier. Il se tourna donc vers d’autres activités jusqu’à ce qu’il soit enrôlé dans l’armée de travail en 1942. Il resta en camp jusqu’en 1950. De 1954 à 1958, il travailla, illégalement, au redressement de la situation religieuse allemande. En 1954, à nouveau pasteur à Akmolinsk. En 1956, il entreprit une série de voyages dans les différentes communautés religieuses mais dut les interrompre pour des raisons de santé et regagner son domicile à Tselinograd (Kazakhstan). La paroisse locale fut alors enregistrée comme communauté luthérienne. En 1970, il était presque aveugle. Il décida en 1972 de quitter le Kazakhstan pour l’Allemagne, notamment en raison des attaques personnelles et des pressions dont il faisait l’objet en tant qu’homme d’église. Le livre de son épouse Berta en 1981, Erinnerungen an Kasachstan, connut un vif succès. En Allemagne, il reprit ses activités religieuses à Wiesbaden, Stuttgart, Korntal et fit quelques articles pour le magazine Volk auf dem Weg. Il reçut la Médaille du Mérite (Orden für Verdienste) et Médaille d’Or (Goldene Ehrennadel) de l’association Landsmannschaft der Deutschen aus Russland et la Croix fédérale du Mérite (Bundesverdienstkreuz). Il fut souvent présent dans les publications de l’association Landsmannschaft der Deutschen aus Russland jusqu’à sa mort en 1993.

Bachmann , Hermann, (Bergdorf, Tiraspol, 25/10/1888 – Allemagne, 14/03/1951) écrivain, dramaturge et critique. Originaire de Beresan, il fait ses études au lycée de Dorpat, puis à Saint-Pétersbourg où il enseigna à l’école de la Paroisse Sainte-Anne, puis au collège de Chortitza, Ukraine. Il s’installe ensuite dans la colonie de Chortitza. Il est arrêté en 1933 pour des raisons politiques et condamné à deux années de travaux forcés dans un camp en Carélie. Jusqu’en 1942, il exerce différents métiers avant d’être enseignant. La guerre interromp cette activité. Il est envoyé à Wuppertal via Warthegau. Il démontre un grand intérêt pour l’ethnographie et la dialectologie, rassemble des fonds culturels importants (comme des chants populaires et des livres scolaires). Ses récits sont souvent en allemand dialectal. Il a écrit notamment Kolonische G’schichte, Durch die deutschen Kolonien des Beresaner Gebiets (1929), Das Dneprkraftwerk (1931), Der Brutapparat (comédie), Der Zweikampf (drame). La publication de ses oeuvres s’est surtout faite dans les années 1920 et 1930.

BÄCKER, T. B., pseudonyme de Konstantin Ehrlich.

BALTASER, Christian, pseudonyme de Christian Ölberg.

Barbe , Leo, directeur du théâtre de Engels en 1932.

Bartsch , Johann. Il a quitté la Prusse occidentale en 1786 afin de trouver un territoire à coloniser dans le sud de la Russie pour les Mennonites. Ses efforts ont permis l’installation de Mennonites sur le Dniepr en 1789 (à Chortitza et Rosental, Ukraine).

Bauer , B., ( ? - ?)éditeur et rédacteur de la revue Morgenstern, publiée à Saratov de 1912 à 1917.

Bauer , Karl, (République de Komi, 1940 -)écrivain.Né pendant la déportation de ses parents en République de Komi. À 14 ans, il est bûcheron. En 1956, installation à Karaganda, Kazakhstan. 1956-1959, service militaire. Puis il travaille dans la construction des tunnels, de ponts et comme monteur à Novokousniask, Kousbass. Il travaille ensuite dans une usine sidérurgique et comme brigadier dans le combinat métallurgique Sapsib de 1968 à 1992. Il réside depuis 1992 en Allemagne et y a écrit ses premiers récits, des nouvelles.

Bauer , Wladimir, (Russie, 10/04/1946 -), fondateur de l’association Wiedergeburt. Institut supérieur polytechnique (1977) et Institut pédagogique (1980) de Tomsk. Docteur en pédagogie, il est l’auteur de plus de cinquante publications scientifiques. De 1990 à 1993, il est député du Conseil du territoire de Tomsk. En 1991, il est nommé représentant et dirigeant de l’administration du territoire de Tomsk. En 1993, élu député à la Douma pour la Fédération de Russie, il est dès janvier 1994 représentant du Comité de la Douma pour l’organisation du travail. En 1997 enfin, il entre au Ministère de l’Économie politique de la Fédération de Russie. Fondateur et premier président de l’Association des Allemands Wiedergeburt, section de Tomsk, il préside le comité d’organisation du premier Congrès des Allemands de l’ancienne U.R.S.S. Il fut élu en 1997 à la tête du congrès pour l’autonomie nationale et culturelle, reconduit en 2000 et 2001, alors président de la FNKA-DR (Föderale National-Kulturelle Autonomie der Russlanddeutschen).

Baumgärtner , Richard, (1909-1981) chercheur. Pendant plusieurs années à la tête de la communauté mennonite allemande de Russie. A travaillé de pair avec l’Association des Allemands de Cherson (Alexanderhilf).

Baumgärtner , Viktor, (Yurga, Kemerovo, 07/01/1952 -) chercheur. Docteur habilité à diriger des recherches, professeur, membre de l’Académie d’économie, membre honoraire de l’Académie de St Pétersbourg (2001). Il a travaillé sur des principes méthodologiques pour l’organisation et l’instauration d’investissements dans le secteur de la construction et ses recommandations ont été largement suivies pour le développement économique des États centre-asiatiques de la Fédération. Il est membre de la rédaction du magazine Region. Depuis 1993, il se mobilise pour les Allemands de Russie et a été nommé en 1999 vice-président de leur organisation.

Becher , Johannes R., (Munich, Allemagne, 22/05/1891 – Berlin, 11/10/1958) écrivain allemand, critique et théoricien littéraire. En 1910, survit à une tentative d’assassinat (crime passionnel). Après son baccalauréat (1911), il publie l’hymne à Kleist intitulé Der Ringende et le recueil lyrique Verfall und Vernunft. 1911-1918, études de philologie, philosophie et médecine à Munich, berlin et Iena. Collaborateur à la même époque des revues Aktion et Die neue Kunst, il appartient au mouvement expressionniste. 1914-1918, il est interné dans une clinique psychiatrique (pour une désintoxication). 1916, publication de son recueil An Europa. Membre du Parti USDP allemand dès 1917, il rejoint les spartakistes et est dès 1919 un théoricien de la littérature révolutionnaire. Il entre au P.C. allemand en 1919 et publie son recueil de poèmes An Alle. Entre 1920 et 1922, déçu par l’échec de la révolution de novembre, il se tourne vers la religion. En 1923, il publie Wladimir I. Lenin puis en 1925 le roman Levisite oder der einzig gerechte Krieg. Il est accusé de haute trahison littéraire. En 1926, il publie Maschinenrhythmen dans lequel il traite du quotidien prolétaire. Il postule pour la nécessité d’un combat révolutionnaire. En 1928, il co-fonde et est le premier secrétaire de l’union Bund proletarisch-revolutionärer Schrifsteller (BPRS) et crée l’organe de presse qui lui est rattaché, Die Linkskurve. En 1931, il publie Der grosse Plan - Epos des Sozialistischen Aufbaus. Lors de la prise du pouvoir par Hitler en 1933, il émigre vers Prague puis vers Paris. En 1935, il immigre en U.R.S.S. Il devient le rédacteur de la revue Internationale Literatur – Deutsche Blätter et membre du Comité central du P.C.U.S. Son poème Dank an die Freunde in der Sowjetunion est révélateur de l’époque et de sa pensée. Alors qu’il est à Moscou, il échappe à plusieurs tentatives de meurtre. On lui doit à l’époque Wachstum und Reife (1937), œuvre dans laquelle il se révèle être un inconditionnel du réalisme socialiste. 1938, parution de son recueil de poèmes Der Glücksucher und die sieben Lasten, dans lequel il reflète le fascisme allemand. Il se lie d’amitié avec Georg Lukács (1885-1971). Il devient un représentant littéraire du peuple allemand et de ses traditions. 1940, parution de son roman autobiographique Abschied (adapté au cinéma en 1968). En 1943, il co-fonde le comité Nationalkomitee Freies Deutschland (NKFD). En juin 1945, il revient en Allemagne, à Berlin et fonde l’union Kulturbund zur demokratischen Erneuerung Deutschlands, qu’il préside. Il lance le mensuel Aufbau et le journal hebdomadaire Sonntag. Son exil est retranscrit dans l’ouvrage Heimkehr. Il entre au Parti SED en 1946. En 1949, il lance la revue littéraire Sinn und Form. En 1950, il publie Neue Deutsche Volkslieder. En 1952 sort le recueil Verteidigung der Poesie, vom Neuen in der Literatur. De 1953 à 1956, il préside la Deutsche Akademie der Künste qu’il a co-fondée en 1950. De 1954 à 1956, il est également Ministre de la culture mais perd son influence politique dès 1957. Son œuvre-bilan est en 1958 le recueil de poèmes Schritt der Jahrhundertmitte. Ses poèmes paraissent assez régulièrement aujourd’hui dans la presse allemande de Russie, notamment Neues Leben.

Beck , Alexander, (Dehler, Volga, 18/11/1926 -) écrivain. Il fut aussi traducteur, journaliste et correspondant de presse. D’origine paysanne, il passe son enfance à Maienheim. Déplacé en 1941 en Sibérie, il se retrouve conducteur d’engins, charpentier, serrurier… Il a collaboré avec les rédactions de Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben dès la fin des années 1960. En 1962, il est publié dans plusieurs périodiques et de nombreux recueils de littérature allemande soviétique. Il était membre de l’association des écrivains d’U.R.S.S.

Beitnitz , Nathalie, (Lolatan, Turkménie, 1952 -). De 1960 à 1970, études secondaires. Pendant cinq ans, université d’Achkhabad, à la faculté de langues étrangères. Jusqu’en 1979, elle est professeur d’allemand. Elle sera ensuite institutrice d’école maternelle et directrice. De 1983 à 1990, elle enseigne en Lettonie. Elle travaille en collaboration avec la chancellerie de l’évêque de Riga, organise des études par correspondance (cours d’allemand) pour les futurs pasteurs et en dirige le service d’expédition.

Belger , Herold, (Engels, Volga, 28/10/1934 -) écrivain soviétique allemand. Pseudonyme : Harry Carlson. En 1941, sa famille est déplacée dans le nord du Kazakhstan. En 1953, entame des études pour être laborantin. Ensuite, il étudie à la faculté de philologie de l’institut pédagogique d’Abaï à Alma-Ata. Il montre un intérêt pour la grammaire comparée (allemand-russe). En 1958, il est consacré second vainqueur du concours scientifique de la faculté avec ses travaux sur « les prépositions russes в et на et leurs équivalents kazakhs ». Puis, il travaille deux ans comme professeur de langue et littérature russes dans le territoire de Djamboul, puis à Alma-Ata, et s’oriente sur des thèmes pédagogiques et méthodologiques. Il traduit des œuvres classiques russes. Dès 1964, il est écrivain indépendant et écrit en russe. Il a écrit onze romans, 146 nouvelles, onze pièces de théâtre, et autres scénarios ou esquisses et essais. Ses œuvres traduisent son réalisme socialiste et l’envie d’unité entre les nationalités. Communiste, au Parti en 1961, il est inscrit à l’Association des écrivains soviétiques d’U.R.S.S. dont il est secrétaire au bureau kazakh. Il est membre de la commission pour la littérature soviétique allemande au sein du Conseil pour la littérature soviétique allemande du Kazakhstan de l’Association des écrivains soviétiques d’U.R.S.S. dont il est membre à partir de 1971. Il a également collaboré avec la rédaction du magazine Schuldys. Il a été décoré plusieurs fois (Verdienter Kultursachffender der Republik Kasachstan, notamment, en 1987) et est membre du Conseil national politique kazakh.

Benner , Alwine, (Walter, Volga, 24/05/1904 - 01/08/1975) écrivaine soviétique allemande. Sortie l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels), dans la Volga, elle enseigne dès 1923 dans son village natal puis dès 1938 à Sysran, dans le territoire de Kouïbychev. Elle y fut pendant 21 ans professeur d’allemand dans l’école primaire n° 7. À quinze ans, elle écrit déjà ses premiers poèmes, qui seront publiés dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben, et notamment An meine Enkelin. En 1959, elle prit sa retraite en raison d’une grave déficience visuelle. Elle fut collaboratrice de Neues Leben notamment pour la rubrique Kinderecke. Ses poèmes les plus appréciés sont entre autres Meinen Eltern, Liebe Sonne, Lieschen, Die Städterin, Dein Vorbild, Des Marschalls Geige, Das Parteibuch, Goldenes Blut, Über Puschkin.

Bergmann , Peter, (1920-1988) pionnier du combat pour l’immigration en Allemagne. Il a travaillé aux côtés d’Abel Erich et de Viktor Klink. Il fut accusé de diffamation contre l’U.R.S.S. alors qu’il séjournait en Estonie en 1974. Il a pu partir en Allemagne en 1980.

BERNIER, Traute (Gertrud), (Doberan, 04/08/1901 - ?) secrétaire de rédaction. Depuis 1923 membre du P.C.U.S., elle entre en Union soviétique en juin 1923. Elle est secrétaire et dactylographe au journal Deutsche Zentralzeitung. Épouse de Richard Greve, alors rédacteur en chef du même journal. Arrêtée en 1938, elle est condamnée à trois ans de détention. De 1937 à 1941, elle aurait été retenue dans un camp au Kazakhstan.

Bersch , Adolf, (Mariental, Volga, 1915 - ?) écrivain soviétique allemand. Son père, au front pendant la Première Guerre mondiale, souffre dès 1918 d’une grave maladie, la famille nombreuse vit alors des temps difficiles. Enfant, à huit ans déjà, il s’intéresse à son village et apprend aux autres à lire. Il s’interroge très jeune sur le destin des jeunes volga-allemands, sur la vie des fermiers allemands en Union Soviétique. En 1924, son père entre au Parti communiste (il le suit rapidement au sein de l’association des jeunes communistes) et occupe au milieu des années 1920 différents emplois dans la République de la Volga. Il parcourt les villages et commence à écrire. En 1933, il s’installe à Seelmann, Volga. Après la Seconde Guerre mondiale, il enseigne à l’institut pédagogique de langues étrangères de Piatigorsk, Russie. Ses œuvres sont publiées dans Neues Leben et Freundschaft, dont l’article historique Die ersten Sowjets an der Wolga.

Biedlingmeier , Emil, (Katharinenfeld, Géorgie, 04/02/1924 -) médecin et chercheur. Fréquente une école allemande, puis dès 1938 une école russe. Après son déplacement au Kazakhstan, il suit un apprentissage de conducteur de tracteur. En juin 1942, il est mobilisé dans l’armée de travail. Ensuite, il travaille à la construction de voies ferrées. Jusqu’en 1951, il est ouvrier dans une mine de charbon dans le territoire de Toula, Russie. Par la suite, il fait des études de médecine et exerce jusqu’en 1966 comme neurologue dans l’Oural. De 1966 à 1987, il est médecin en psychiatrie, pédiatre et chef des services médicaux de Fergana en Ouzbékistan. En 1987, en Allemagne, il rejoint l’Association des Allemands de Russie et réalise pour celle-ci plusieurs publications, notamment des articles dans les ouvrages Heimatbücher.

Bier , Alexander, (Alt-Warenburg, Volga, 1923 -) écrivain et peintre. Fin août 1941, il est déporté en Sibérie. De 1941 à 1960, il travaille dans le charbon en Sibérie et est enrôlé dans l’armée de travail dans le territoire de Toula, Russie. Dès 1960, il s’installe à Pavlovka, dans le territoire de Tselinograd, Kazakhstan. Ses récits sont parus dans le journal Freundschaft. Il peint. Il habite depuis 1992 en Allemagne.

Bill , Jakob, (1933 -) écrivain soviétique allemand et pédagogue. Directeur de l’école du sovkhoze Saretcheni dans le territoire de Tselinograd, Kazakhstan. Dès 1957, ses récits ont été publiés en russe et en allemand dans différents journaux.

Birth , Gustav, (02/03/1887 – v. 1938) homme d’église. Il exerçait principalement dans les territoires de Charkov et de Saporochie, Ukraine. Il était le représentant du Conseil ecclésiastique supérieur à Moscou pour l’Ukraine. Il a disparu sur le canal de la mer Blanche pendant son bannissement.

Bischof , Rudolf, (Bischofsfeld, Odessa, 05/09/1918 -) musicien. Après huit années dans l’école de son village, il fréquente l’institut technique pédagogique et l’institut pédagogique (Pädtchnikum) d’Odessa, où il enseigne par la suite. Pendant la guerre, il est évacué à Warthegau (Poznanie, Pologne), naturalisé allemand et entre dans l’armée en 1944. Il est fait prisonnier par l’armée soviétique. Il peut enseigner l’allemand et la musique dans la République de Komi où il a été envoyé. En 1960, il reprend et termine ses études par correspondance à l’institut supérieur de Moscou, section musique. Il émigre vers l’Allemagne en 1978. Musicien, il écrit aussi quelques poèmes et nouvelles.

Bleich , Edgar, (1910 - ?) rédacteur. Rédacteur de l’édition Leningrad Nauka. Ses premiers vers et poèmes ont été publiés en 1958 dans Neues Leben.

BLOCH, Hans (KLEIN, Arnold dit), (Budapest, 30/03/1900 - ?) journaliste. Jusqu’en 1933, rédacteur local du journal Ruhr-Echo. Entre en 1934 en U.R.S.S. Dès février 1935, membre actif du Komintern, puis dès septembre 1936 rédacteur du Deutsche Zentralzeitung. Arrêté le 8 mars 1938 et expulsé du pays le 5 février 1940.

Blok, Alexander Alexandrovitch, ou Block, (Saint-Pétersbourg, 28/11/1880 – id., 07/08/1921) poète russe. Auteur lyrique reconnu et l’un des principaux représentants du symbolisme russe (La Ville). Chef de file du courant symboliste, déjà célèbre au moment de la révolution. Comme de nombreux intellectuels et artistes de l'époque, il espère que de la révolution naîtra un monde nouveau. La réalité brutale des événements, les privations de la guerre civile et les difficultés que rencontre la création sous le nouveau régime entraîneront sa mort en 1921 lors de la grande famine. Il laisse une oeuvre importante : Les vers de la Belle Dame (1912), Les Douze (1918), Les Scythes (1920), et en 1918 un texte célèbre L'Intelligentsia et la Révolution (1918). Il a traduit Heine et Byron en russe.

Blücher , Wassili (GUROV, Wassili dit),(1890-1938), héros de la révolution russe. Il n’était pas un Allemand de Russie malgré ce que pourrait faire croire son nom, qui est en fait un pseudonyme qu’il avait adopté en l’honneur de Blücher, un officier dynamique et énergique surnommé le « général Vorwaerts » (1742-1819) et qui était le garant des bonnes relations germano-soviétiques sous Napoléon. Blücher fut liquidé par Staline et réhabilité à titre posthume sous Khrouchtchev.

Böhm , Erna, née Schwab, (Neugalka, Palassov, 13/06/1918 – Allemagne, 31/01/1999) professeur. Au printemps 1932, sa famille est chassée. Erna Böhm se rend seule à Engels, Volga. Elle fréquente un institut pédagogique technique puis travaille pendant cinq ans à Marienheim, Volga, comme enseignante d’allemand. En 1938, elle épouse Peter Böhm. En 1941, elle est déplacée en Sibérie. Fin 1947, on l’autorise à rejoindre sa famille à Krasnoïarsk, Russie. En 1952, on la retrouve à Minusinsk, territoire de Krasnoïarsk, où elle vit avec son mari et des deux enfants, et ce jusqu’en 1982. Fin 1982, elle part pour l’Ouzbékistan et en novembre 1990 pour l’Allemagne. Elle meurt le 31 janvier 1999.

Bolger , Friedrich, (Reinhardt, Volga, 12 (ou 15) /04/1915 – Jarovoïe, Altaï, 14/12/1988) écrivain soviétique allemand. Dans les années 1930, après des études vétérinaires, il suit des études supérieures à l’institut pédagogique (Pädtechnikum Engels) de Engels, Volga, en germanistique où il sera ensuite lui-même professeur. Ses premières publications datent des années 1930. Déporté en 1941. De 1942 à 1946 il est maçon dans l’armée de travail à Tchéliabinsk, Oural, puis en 1947 il est envoyé comme enseignant dans le sud du Kazakhstan. De 1949 à 1958, il est comptable puis banquier dans le territoire d’Omsk. De 1960 à 1962, Il travaille au journal du rayon de Tavritcheskoïe, dans le territoire d’Omsk. De 1962 à 1971, il travaille à la rédaction de journaux, principalement Rote Fahne à Slavgorod, Altaï. Il est membre de l’association des écrivains d’U.R.S.S. dès 1963. Il est membre du Parti en 1965. Il est écrivain indépendant à partir de 1971. Il est l’auteur de sept volumes en russe et en allemand. Il est co-auteur de cinquante recueils collectifs. Ses premiers poèmes paraissent dans Nachrichten. Grand descripteur de la réalité, prosateur et un auteur de fables drolatiques. Il a écrit plus de 200 poèmes (comme S hot gholfe !, Mittag, Wenn es frühlingt), des récits et rédigé également de nombreuses critiques. Il meurt en 1988, le 21 juillet à Slavgorod dans l’Altaï. Ses poèmes, récits, contes drolatiques, principalement rédigés en allemand, sont parus dans des recueils et dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben, notamment Mit dir beginnt das Heimatland, Vom Warten, A anner Politik.

Boll , Klaus, (Hachenbourg, RFA, 1959 -) chercheur. Il suit des études au lycée humaniste, se spécialise en langues vivantes et classiques (il fréquente alors l’abbaye cistercienne du monastère de Marienstadt). De 1979 à 1980, il effectue son service civil au sein de la Croix Rouge comme secouriste. En 1981, il poursuit des études d’ethnologie et de préhistoire à l’université de Tübingen. De 1988 à 1990, il séjourne à plusieurs reprises aux Etats-Unis et en Australie. En 1992, il obtient son doctorat à l’institut Ludwig Uhland avec le professeur Hermann Bausinger, sur le sujet « Zum Kulturwandel der Deutschen aus der Sowjetunion ». Chercheur et conférencier au BMZ (Bundesministerium für Wirtschaftliche Zusammenarbeit, spécialiste de la collaboration au développement), il publie notamment son doctorat aux éditions Elwert, à Marburg en 1993, et l’article Zum Wandel der Wohnkultur der Deutschen aus der Sowjetunion, dans l’almanach Jahrbuch für ostdeutsche Volkskunde l’année précédente. Avec l’institut allemand d’études par correspondance de Tübingen, il publie en 1992 Herkunftsland Sowjetunion/GUS. Aussiedler und Weiterbildung.

Boos , Willi, (Barnaoul, Sibérie, 1955 -) chercheur. De 1968 à 1972, il suit une formation à l’institut des Arts de Barnaoul. 1972-1979, études à la faculté d’Arts et de Graphisme de l’établissement d’enseignement supérieur pédagogique de Kostroma, Russie. Ensuite, de 1980 à 1985, il est professeur de dessin et de peinture à l’institut des Arts de Barnaoul. De 1985 à 1989, il exerce l’activité de professeur à l’institut technique des Arts de Novoaltaïsk, dans l’Altaï. De 1988 à 1991, il prépare son doctorat à la faculté des Arts et de Graphisme de l’institut pédagogique de Moscou. De 1991 à 1992, il est assistant scientifique artistique à l’institut pédagogique de l’Altaï. Il émigre en Allemagne. Il devient professeur d’Arts au centre artistique et culturel Twenty Five à Dresde, Allemagne, entre 1994 et 1997. Depuis 1996, il est aussi co-fondateur et président du groupe artistique de la section ZMO (Zusammenarbeit mit Osteuropa) de Saxe à Dresde et membre de l’Association fédérale des Arts plastiques. Il a fait de nombreuses expositions en Russie (Barnaoul, Kostroma, Novossibirsk, Pavlovsk, Moscou) et en Allemagne (Dresde, Francfort-sur-le-Main, Bamberg, Karlsruhe, Erfurt, Aachen…).

Brainin , Boris, (Nikolaïev, Russie, 10/08/1905 - ?) écrivain allemand soviétique majeur. Boris Brainin, plus connu sous le nom de Sepp Österreicher, est l’un des écrivains soviétiques allemands les plus populaires. Il a contribué au renouveau de la littérature allemande, notamment par l’intermédiaire de ses publications dans Neues Leben. Boris Brainin, bien que né en Russie, a grandi en Autriche où sa famille était cachée. Boris Brainin a connu l’antisémitisme dès son plus jeune âge. Enfant, il fut sans cesse persécuté par ses camarades, et exclu de son école. Afin d’occuper son fils, âgé alors de neuf ans, sa mère lui fit traduire du Pouchkine. Ces exercices de traduction n’entamèrent pas sa passion de la littérature. Au lycée, il lit des textes originaux de Maupassant et Zola. La bibliothèque universitaire fut ensuite pour lui le lieu de découverte de la littérature allemande 806 . Il commença alors ses activités littéraires. Hugo Bettauer, qui dirigeait alors le journal Der Tag der Jugend, prit le jeune Brainin sous son aile et le publia. Ses premiers récits humoristiques parurent sous le pseudonyme Boris. Le premier fut intitulé simplement Meine erste. Hugo Bettauer lui fit également confiance pour la création d’une organisation des jeunes auteurs. Brainin fit ainsi la connaissance de Anna Freud et retrouva Margarete Weiler, amie de longue date. Ils assistèrent ensemble à des leçons données par Freud. Il étudie à l’université de Vienne la germanistique. Docteur ès lettres. Il est membre du P.C. autrichien dès 1927. Entré en U.R.S.S. en 1935, il enseigne l’histoire de la langue allemande à Engels, Volga, jusqu’à ce qu’il soit déporté en Sibérie. Sa détention a donné lieu à de nombreuses lettres ouvertes à la revue Weg und Ziel. Il s’est inventé plusieurs pseudonymes : nous pouvons le retrouver sous les signatures de Natalie Sinner, Berthold Brand, Klara Peters. Chaque pseudonyme a une histoire : il fit le choix de son premier pseudonyme, Sepp Österreicher (l’Autrichien), lors de concerts de rues qu’il donnait alors qu’il parcourait l’Europe et utilisa ce nom pour les œuvres humoristiques et les adaptations. Natalie Sinner était le nom d’une femme qu’il aima alors qu’il était dans un camp, et a publié sous ce nom des œuvres sur les femmes, sur le jour international de la femme, ou des poèmes. Berthold Brand était le nom utilisé pour la prose, celui de Klara Peters pour les adaptations. Le titre de Dr. Boris Brainin était utilisé pour les travaux scientifiques. Il fréquenta de nombreux écrivains, ainsi Anna Armatova, Ilia Ehrenburg, Sergueï Iessenin, Ievgueni Ievtouchenko, Vladimir Maïakowski, Boris Pasternak. Il est l’auteur de plus de 1 500 traductions ou adaptations de poèmes soviétiques, de 21 livres et 4 000 parutions dans différents journaux et magazines. Son livre le plus important sans doute parce qu’autobiographie n’était pas encore traduit du russe au début des années 1990, encore sous forme de manuscrit de 186 pages.

BRAND, Berthold, pseudonyme de Boris Brainin.

BRAND, Richard, (Posen, Prusse, 1910 - 10/09/1938) journaliste. Entré en 1932 en U.R.S.S. Il travailla au département d’informations du journal Deutsche Zentralzeitung. Arrêté le 10 mars 1938, il est fusillé le 10 septembre.

BRANDES, Detlef, (Berlin, 1941 -) professeur. 1968-1972 collaborateur au Collegium Carolinum. 1973-1983 assistant et professeur à l’Université de Berlin (Freie Universität Berlin). Puis, il enseigne à Florence, à New York (université de Columbia), à Stanford, à Sapporo (université de Hokkaido). De janvier 1990 à septembre, il travaille en collaboration avec le Bundesinstitut für ostdeutsche Kultur und Geschichte de Oldenbourg. À partir d’octobre 1991, il enseigne la civilisation et l’histoire des Allemands d’Europe de l’Est à l’université Heinrich Heine de Düsseldorf. Il a publié Die Tschechen unter deutschem Protektorat 1939-1945 (1969, en deux volumes), Grossbritannien und seine osteuropäischen Alliierten 1939-1943 (1989), Deutsche und Tschechen 1890-1945 (1986), Von den Zaren adoptiert : Die deutschen und die Balkankolonisten in Neurussland und Bessarabien, 1787-1914.

BRANDT, Gustav, (Teplitz-Schönau, Tchécoslovaquie, 1902 - ?) écrivain allemand soviétique. Membre du Parti Communiste Allemand (K.P.D.) depuis 1920. Il est arrivé en U.R.S.S. dans les années 1920 et travaille d’abord dans une usine en Ukraine avant de gagner Moscou et de commencer ses activités littéraires. Dès 1928, il travaille également au journal Deutsche Zentralzeitung. Arrêté en 1936.

Braun , Gertrud, (Eupatoria, Crimée, 26/03/1906 - Kronenberg, Taunus, 21/09/1984) rédactrice. Elle se rend en Allemagne en 1918 où elle s’installera définitivement un peu plus tard. Elle œuvre pour l’Association des Allemands de Russie dont elle sera la présidente à la fin de sa vie. De 1968 à 1975, elle est rédactrice de Volk auf dem Weg.

BRESLER, Rosalia, (Varsovie, 1898 - 04/12/1937) journaliste. Arrivée en 1919 en Union soviétique, elle retourne fin 1919 en Pologne. De 1920 à 1928, elle vit entre l’Allemagne et l’Autriche, travaille comme représentante commerciale pour l’U.R.S.S. Elle s’installe définitivement en 1928 en U.R.S.S. et s’inscrit comme membre du P.C.U.S. (elle était jusque là membre du Parti Communiste autrichien). Jusqu’à son arrestation, le 21 septembre 1937, elle dirige le département du courrier des lecteurs au sein du journal Deutsche Zentralzeitung. Elle est fusillée le 4 décembre 1937.

Brettmann , Alexander, (Moor, Volga, 09/07/1918 -). Étudiant à l’institut pédagogique de Engels, il sert en 1939 dans l’Armée rouge. Il est enrôlé en 1941 dans l’armée de travail dans l’Oural. Il est ensuite professeur de mathématiques dès 1945 à Rusaïevka, dans le territoire kazakh de Koktchetav. De 1946 à sa retraite, il enseigne les mathématiques et dirige l’école de Rousaïevka (Kazakhstan). Il travaille dans cet établissement avec des enfants allemands, mais l’enseignement du russe est placé en priorité. Il est décore en tant que Professeur de la République du Kazakhstan (Verdienter Lehrer der Republik Kasachstan). Dès 1956, il est publié dans les recueils de poésie russes-allemands. Il a écrit deux recueils. Il immigre en 1993 en Allemagne, et est publié depuis dans Volk auf dem Weg. Ses poèmes sont également publiés dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben, notamment Mutterhände, Später Gast

Bringel , Gerhard Werner Vieira, (Augsbourg, Allemagne, 1960 -)directeur artistique du théâtre dramatique allemand d’Almaty. Études de théâtre à Munich. Part trois ans en tournée en Allemagne puis entre dans une école de théâtre privée, Spielstadt Ulm, de 1984 à 1987. Il enseigne ensuite le théâtre. En 1991, il effectue son premier voyage au Kazakhstan dans le cadre d’un programme sur quatre ans du Ministère des affaires Étrangères (Auswärtiges Amt) d’Allemagne pour fonder la nouvelle Académie de théâtre allemande. Il dirigera ce projet jusqu’en 1993. En tant que représentant du GTZ (Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit), il participera au travail pour la création de la « Maison allemande » à Almaty et à l’ouverture d’un bureau du GTZ au Kazakhstan. En 1995, il dirige en plus l’entreprise Ronar, spécialisée dans le pétrole et les infrastructures. Dès 1996, il rejoint la direction de l’Académie de théâtre allemande et prend la direction du théâtre dramatique allemand d’Almaty.

Bruch , Heinrich, (1913 -) écrivain soviétique allemand. A vécu principalement à Oust-Kamenogorsk, Kazakhstan.

Brull , Viktor, (Altaï, 01/01/1960 -) écrivain. Ses parents ont été déplacés en 1941 dans l’Altaï, originaires du canton de Mariental, Volga. Diplômé en 1983 de l’établissement d’enseignement supérieur pédagogique de Barnaoul en histoire et en anglais, il publie de nombreux articles sur le thème des Allemands de Russie, et deux volumes d’une monographie intitulée Deutsche in Westsibirien, (1995). Docteur depuis 1992, il réside depuis 1995 en Allemagne et organise des conférences sur la question des peuples déportés.

Brungardt , Wilhelm, (Herzog, Volga, 1908 – Novossibirsk, 20/11/1990) enseignant et écrivain allemand soviétique. Diplômé de l’institut pédagogique technique (Pädtechnikum) de Marxstadt, il enseigne les mathématiques à Pallasovka et Engels, Volga. Il est déporté en Sibérie en 1941, où il reste jusqu’en 1947. Jusqu’à sa retraite en 1969, il est comptable dans le territoire de Novossibirsk. Il publie ses œuvres et notamment son roman historique Sebastian Bauer dans Heimatliche Weiten.

BUCHHOLTZ, Arnold, (Rosenkrug, Brandebourg, 1921 -) professeur et chercheur. Études de biologie, d’histoire et de philosophie des sciences naturelles dans les universités de Hambourg et de Francfort-sur-le-Main. De 1955 à 1959, il gère la Deutsche Gesellschaft für Osteuropakunde. Il est, jusqu’à sa retraite, directeur scientifique et membre du Bundesinstitut für ostwissenschaftliche und internationale Studien de Cologne. De 1975 à 1987, il dirige le secrétariat de coordination de l’institut d’études du l’Europe de l’Est. Membre da l’administration de la Ostsee-Akademie. Il a notamment publié : Der Kampf um die bessere Welt (Stuttgart, 1961), Die grosse Transformation (Stuttgart, 1968), Internationale Osteuropaforschung (Berlin et New York, 1982), Grundzüge deutsch-russischer Wissenschaftsbeziehungen im Sammelband : Tausend Jahre Nachbarschaft – Russland und due Deutschen (Munich, 1988).

Buchholtz , L., écrivain allemand soviétique.

Burghartz , Rosel, née Kuhn, (Speyer, Odessa, 04/11/1923 -) écrivaine allemande soviétique. Fille de koulak, interdite d’unievrsité, elle termine pourtant ses études à 17 ans, puis devient comptable dans une coopérative, bras droit du président du soviet local. Elle part en 1942 à Berlin, y rencontre son futur mari. Elle développe alors son amour de la littérature, de la lecture et de l’écriture. Ses textes sont empreints de sensibilité ; elle est également auteur d’aphorismes et de poèmes publiés régulièrement dans les Heimatbücher.

BUSCH, David, (Volga, 29/12/1908 – Alma-Ata, 12/06/1981) écrivain et humoriste. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est professeur à Alma-Ata. Il écrit poèmes, fables drolatiques et récits humoristiques, dénonçant les pressions politiques et idéologiques de son époque. Il est publié dans les journaux allemands soviétiques et les recueils littéraires.

Notes
806.

« Da habe ich viele Stunden in der Handelsakademie geschwänzelt, bin in die Universitätsbibliothek gegangen und habe die deutsche Literatur von den Merseburger Sprüchen zu lesen begonnen », déclarait-il au DAZ.