K

Kaa , Lucia, (Beriosevka, Bachkirie, 1924 -) née Ehrstein, écrivaine allemande soviétique. Elle vit depuis 1993 en Allemagne à Witzenhausen.

Kahle , Wilhelm, (Barmen, Allemagne, 1914 -) homme d’église et chercheur. De 1934 à 1938, il fait des études de théologie (deux semestres à Dorpat, Estonie). De 1936 à 1946, il fait son service militaire et est prisonnier de guerre, puis part pour son pastorat en Hesse. De 1957 à 1962, il est engagé comme superintendant de l’église berlinoise. Entre-temps, il soutient son doctorat. Dès 1962, il dirige la chambre d’éducation ecclésiastique de Berlin. En 1963, il obtient son habilitation. Ses publications portent surtout sur le luthéranisme, les églises libres évangéliques en Russie et en Union soviétique. Il traite également des questions sur l’orthodoxie.

Kaidja , Aivo, (Pärnu, Estonie, 1920 -) écrivain et traducteur. Il fréquente une école allemande puis estonienne. Institut de droit de Tallinn, Estonie. Il travaille comme instructeur du comité du Komsomol du rayon de Tallinn et comme journaliste. En 1941, il est enrôlé dans l’armée rouge et sera profondément mutilé au combat. Dès 1944, il exerce différents métiers, dont celui de traducteur à Tallinn et poursuit ses activités de journaliste. Il est traducteur indépendant dès 1976, estonien et allemand. Ses récits sont parus dans Neues Leben et Freundschaft. Il vit actuellement à Tallinn.

Kaiser , Heinrich, (1901 - ?) journaliste et écrivain. Vivait à Tchernegorsk dans la région de Krasnoïarsk, Russie. Dès 1920, il fut correspondant pour Nachrichten et le Deutsche Zentralzeitung et publia ses écrits dans ces mêmes journaux.

Kaminski , Paul, (Karaganda, Kazakhstan, 1961 -) dessinateur. Études (1980-1992). Il travaille en parallèle à l’élaboration de méthodes de créativité, auprès de Valentin Golod, surtout en peinture. Spécialiste de décoration, graphisme et calligraphie. En 1992, il émigre en Allemagne et un an plus tard il s’installe comme peintre indépendant à Wolfsburg. Il fait des expositions à Braunschweig, Hambourg, Francfort-sur-le-Main, Bamberg, Stalberg.

Kampen , Johann, (Chortitza, Ukraine, 30/05/1921 -) journaliste et chercheur. Institut pédagogique de Chortitza (1939). Il enseigne peu de temps l’allemand et le russe, puis est brigadier dans un kolkhoze et traducteur pendant l’occupation allemande. En décembre 1943, il est évacué sur le territoire des Sudètes. Nationalisé allemand en 1944, il entre dans l’armée. Fait prisonnier de guerre par les Américains, il devient à nouveau conducteur de machines en décembre 1945, puis vendeur, serveur, traducteur, employé technique à Augsburg, Allemagne. Il est également correspondant de presse. De 1982 à 1997, il dirige la revue Volk auf dem Weg. Il œuvre avec son fils Hans entre 1985 et 1999 pour l’Association des Allemands de Russie (Landsmannschaft der Deutschen aus Russland, Stuttgart).

Kämpf , Heinrich, (Stahl, Volga, 17/02/1908 – Kasanka, territoire de Koktchetav, Kazakhstan, 17/09/1973) écrivain soviétique allemand. Il fait son internat à Krasnoïar, Volga. Il entre à l’institut pédagogique technique de Marxstadt en 1924, et travaille à la rédaction du journal étudiant. Ses premiers articles traitent de la vie dans son village d’origine qu’il regagne dès sa sortie de l’institut. Il commence alors son activité littéraire, qui sera extrêmement productive, et s’emploie à lutter contre l’analphabétisme. Son premier poème paraît en 1930 dans Rote Jugend. Ensuite, il intègre l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels, 1934) et y rencontre Johannes Schaufler peu de temps avant sa disparition (1935). Le 27 février 1931, il participe à la 1ère grande conférence d’écrivains allemands de la Volga dans la grande salle de l’institut de Engels (Pädtechnikum Engels). En 1932, sa pièce Entlarvt est publiée par les éditions Rostov. Suivent récits, poèmes et nouvelles : Vetter Christian als Kollektivist, 17. Jahrestag des Komsomol (1935) entre autres. Il est ensuite professeur et directeur du lycée de Krasnoïar. Il travaille avec Hans Bahl et Viktor Wormsbecher à l’élaboration d’un programme scolaire d’allemand langue maternelle et littéraire. Puis il rédige avec l’aide de Konrad Hartmann une grammaire allemande (langue maternelle) pour les 4èmes classes. En 1937, sa méthode d’apprentissage de la grammaire allemande figure dans les livres scolaires des écoles de la République de la Volga. Dès 1939, il est membre de l’Association des écrivains soviétiques d’U.R.S.S. En 1941, il est banni. La guerre suspend donc ses activités, qu’il ne reprend qu’en 1957. Directeur, il enseigne aussi les langues étrangères au collège de Kasanka, dans le territoire de Koktchetav, Kazakhstan. Il écrit Sander will Maschinist werden, Sonnige Tage, Gelegenheit, Rotarmist – schlag ein, Aljoschin, das Lied… Son talent réside dans sa fantaisie. Poèmes tels que Wenn der Morgen graut, Aus fernen Tagen, Schatten ; et un récit majeur Sie sahen einander nicht ähnlich. Il publie dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben. On lui doit notamment des recueils de prose et de vers telles que Im Winde gereift, Frühlingswind, Der neue Tag, Feldblumen, Lebensfeuer, Hochzeitslied. Il meurt le 17 septembre 1973 à Koktchetav au Kazakhstan.

KASSLER, Georg, (Berlin, 08/04/1887 - ?) typographe. Membre du Parti socialiste allemand dès sa formation, en 1934. Il travaille au Reichstag de 1928 à 1930. Il immigre en 1933 en U.R.S.S. et collabore avec des journaux germanophones, notamment le Deutsche Zentralzeitung dès le 1er janvier 1938. Il est arrêté le 28 juin 1938. Les condamnations qui pesaient contre lui sont levées le 29 février 1940 sur ordre de Beria et il est relâché.

Katzenstein , Ewald (Emilievitch), (Bely Kloutch, Géorgie, 11/06/1918 – Barnaoul, 28/07/1992) écrivain soviétique allemand. Son père est passionné de théâtre et Ewald participe à certaines pièces que son père a lui-même écrites. Ses parents partent en 1930 à Georgsfeld en Azerbaïdjan. Après une scolarité à Tiflis, Georgsfeld, Helenendorf et Tbilissi, en Géorgie, il est étudiant à l’institut supérieur Maurice Thorez de Moscou et étudie les langues étrangères à partir de 1937. Il est ouvrier du bâtiment, professeur, puis dirigeant de club. Il travaille au département littéraire du journal Rabotchi Metrostroïa et dès 1937 s’inscrit comme étudiant à la faculté de langues étrangères de Moscou. Il est enrôlé dans l’armée de travail en 1941 en Carélie, puis dans l’Altaï. La guerre a mis en suspens ses activités de professorat jusqu’en 1957, lorsqu’il enseigne à Barnaoul en Sibérie. Ses premiers vers publiés dès 1955 sont sur Lénine. Ses premiers poèmes publiés sont Opa Nebel, Sommergedicht, Der Käfer, Das Bächlein, die fleißige Wolke, Frühling, Vom Apfelbaum. Il a écrit de nombreux poèmes pour la littérature enfantine, notamment sur son village natal, tels que Lustige Fahrt, Mein Vaterhaus, Kartoffelernte, Heuer wird’s mehr Äpfel geben. En 1963, il entre au P.C. Membre de l’association soviétique des écrivains d’U.R.S.S. en 1971. Son écriture est influencée par Franz Leschnitzer qu’il rencontre en 1965 lors d’un séjour à Berlin. Ensuite et jusqu’en 1973, il enseigne dans une école supérieure agricole dans l’Altaï. Il fait aussi quelques traductions. En 1972, il inaugure l’université de l’Altaï à Barnaoul. Il écrit histoires courtes et poèmes pour Neues Leben, Freundschaft, Rote Fahne comme Meister Kleister, Didaktik. Entre 1958 et 1970, 280 de ses poèmes ont été publiés dans les journaux. Hommage lui est rendu lors de la conférence des écrivains soviétiques allemands en 1970. Il meurt en 1992.

KAVALERIUS, pseudonyme de Ernst Kontschack.

Keil , Reinhold, Ivanovitch, (Kana, Volga, 21/10/1908 – Mannheim, Allemagne, 18/01/1995) écrivain soviétique allemand. Institut pédagogique de Saratov. Il étudie auprès de Peter Sinner et Adam Emich, August Lonsigner, Georg Dinges, Paul Rau. Il est professeur dans des villages de la Volga tels que Alt-Warenburg et Kukkus, Wiesenmüller et Warenburg de 1927 à 1932. En 1930, il fait son premier voyage en Allemagne. Il est arrêté alors par la police d’État (Guépéou). De 1932 à 1935, il suit des études de germanistique à l’institut Alexander Herzen de Leningrad. En 1935, il est engagé comme correcteur et professeur de langue et littérature allemandes à l’institut d’Helenendorf, Transcaucasie. Sa demande d’émigration le place sur une « liste noire » auprès des autorités. En 1935, il est à nouveau arrêté à Leningrad puis relâché. Il enseigne peu de temps à Helenendorf dans le nord du Caucase l’allemand et la littérature. Avant la guerre, il enseigne à l’institut agricole d’Azerbaïdjan et à l’école militaire de Buinaksk, Russie. En 1941, il est envoyé aux travaux forcés. Il est déporté pendant 5 475 jours, période qui le marque à jamais et imprègne son écriture. De 1956 à 1962, il est professeur de collège et directeur du département de langues étrangères de l’institut pédagogique de Kokchetav, Kazakhstan. Dès 1965 et pendant trois ans, il est rédacteur à Freundschaft, Tselinograd. Il fait à nouveau une demande d’émigration en 1975. Dès 1976, il émigre en Allemagne. Il a écrit de nombreux poèmes comme : Kind der Wolga, Andacht, Die Nacht, Spätes Wiedersehen, Kana, Das verlassene Haus, Herbstgedanken, Kennst du die Stimme ?, Das Leben hat so viele Gesichter, Vor fremder Tür…, Schicksal, Lebendige Vergangenheit, Früh war mir das Glück gewogen…, Auch Deutsch, Passionierter Zeitungsleser, etc. Il a également rédigé récits et histoires courtes, parfois en dialecte : Mr Kann doch net an alles denke, Schwere Schritte, Das Schwimmer, Das Schlupfloch im Gartenzaun, In der Semstwo-Schule, Berufswahl, Die Nördliche Palmira, Der 1. Dezember, Spezpereselenez, Reise in die Vergangenheit… Son ouvrage Sprichwörter, Redensarten, Reime aus wolgadeutschen Siedlungen (Flensbourg, 1990) est reconnu.

Keller , Samuel, (Saint-Pétersbourg, Russie, 15/03/1856 – Fribourg en Brisgau, 14/11/1924), pasteur. De 1874 à 1978 il étudie à l’université de Dorpat, Estonie. Ordonné pasteur en 1880, il épouse Elly Clever et débute son activité Grunau dans le sud de la Russie. Sa paroisse regroupe 21 villages autour des villes de Marioupol et Yousovo (Stalino). De 1891 à 1892, dès son arrivée dans l’Empire allemand, il est secrétaire général des Associations de mœurs de Berlin. En 1892, il est prêtre à Düsseldorf. Puis il vit à Fribourg en Brisgau dès 1898 jusqu’à son décès. Ses romans ont été publiés sous le pseudonyme de Ernst Schrill : Sein Erbe ; Aus Russlands Steppen ; Spuren in der Steppe ; Ein Vatererbe ; Sein eigen ; Unsere Gäste ; Um freien Glauben ; Wildes Taufen ; Ein Höhenweg ; Zweimal gestorben ; Der Räuberhauptmann Bari in der Krim ; Gottliebes Matz ; Obs regnet ? ; Am Lebensstrom – Predigten ; Neue Volkspredigten in der Kriegszeit ; Mein Abendsegen ; Betrachtungen ; An der Schwelle des Glaubens ; Handreichung für suchende Seelen ; Sonnige Anekdoten, Vergleiche und Bilder ; Aus meinem Leben.

KETZLIK, Alois, ( 23/11/1886 - 23/08/1944) journaliste. De 1920 à 1931, il est membre du Parti Communiste autrichien. En 1924, il est délégué lors du 5ème Congrès mondial du Komintern. Il est rédacteur du journal Rote Fahne de Vienne pour les questions sociales. Il arrive en décembre 1933 à Moscou. Il dirige alors le département pour les travailleurs étrangers au sein du journal Deutsche Zentralzeitung. Il est arrêté le 12 février 1938 et son avis de décès soviétique indique qu’il est décédé le 23 août de la même année.

Kirchgässner , Michael, (? - ?) professeur. Directeur du département d’allemand au sein de l’institut spécialisé d’Isilkul, département qui fut fondé en 1963.

KJOSSEWA, Anna Christiana, (Jesdtadt, Hesse, 01/10/1906 - ?) née Lenderoth, divorcée Kerff, sténodactylographe de formation. Dès le 1er janvier 1928, elle est membre du Parti Communiste allemand. Elle est arrêtée en 1923 puis relâchée. Épouse de Willy Kerff en 1924, elle est au début de l’année 1929 secrétaire du département des affaires politiques et militaires de la Chambre Centrale du Parti. Elle travaille à Paris, Prague et Berlin après 1933. Elle immigre en décembre 1935 en U.R.S.S. et travaille à Moscou à l’Institut International d’Agriculture puis au journal Deutsche Zentralzeitung. Elle est arrêtée en même temps de H. Kippenberger le 5 novembre 1936 et condamnée en septembre 1937 à huit ans de détention. Elle reste jusqu’au 1er septembre 1946 dans le camp de Elgen-Mylga près de Magadan, Russie. Puis, elle est envoyée dans une colonie fermée près de Kolyma, Sibérie.

Klassen , Andreï, (Fürstenwerder, Ukraine, 1935 – Allemagne, 1996) écrivain. Son père est arrêté en 1938 et porté disparu ensuite. Avant la fin de la guerre, il est de passage en Allemagne. Il est déporté en 1945 en Ourdmoutie, puis à Karaganda, Kazakhstan. Electromécanicien dans une mine de charbon, il suit des études par correspondance pour devenir ingénieur en électromécanique. En 1970, il immigre en RDA. Retraité dès 1991, il écrit sur des épisodes biographiques, sur la vie et le destin des Allemands de Russie. Il meurt en octobre 1996.

Klassen , Lena, (Moscou, 1971 -) écrivaine. Études à Bielefeld, Allemagne, en littérature, anglais et philosophie. Poétesse, elle reçoit en 1996 le Prix d’encouragement du Land de Bade-Württemberg.

Klassen , Peter, (Verchniaia Doubrava, Sibérie, 25/12/1906 – Paderborn, Allemagne, 08/05/1998) écrivain soviétique allemand. Il a grandi dans l’ancienne colonie mennonite de Chortiza, Ukraine. École centrale locale (1922). Bibliothécaire dans l’Altaï. Son premier récit est Das Leben fängt erst an. En 1931, pour cause de maladie, il arrête ses activités professionnelles comme professeur d’allemand. Il est condamné aux travaux forcés dans les années 1930, envoyé en camp, puis banni en 1946 dans l’Altaï. Il travaille ensuite à Saporochie, Ukraine, comme traducteur et interprète. Dès 1956 et jusqu’à sa retraite, il travaille en collaboration avec des journaux russes-allemands de Slavgorod, Tselinograd et Moscou. Maintenu 20 ans en détention, il est réhabilité début 1991. Poète et prosateur, il écrit en allemand standard et aussi en dialecte bas-allemand. Il publie quelques œuvres. Il termine sa vie en Allemagne, écrit beaucoup, notamment Zerreißprobe, Donja, Bei uns im Progress. Ses récits, pièces de théâtre et esquisses historiques sur les communautés mennonites sont appréciés. Ses œuvres paraissent dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben.

Klein , Adolf Perigrinovitch, (Vienne, 19/08/1890 -) journaliste. Il sert dans l’armée austro-hongroise de 1911 à 1915. En 1915, il est fait prisonnier de guerre en Russie. Ensuite, en U.R.S.S., il étudie trois années à la faculté de droit de l’université d’État de Moscou I. Il prend alors la citoyenneté soviétique et devient membre du P.C.U.S. De 1926 à 1928 à la rédaction du Deutsche Zentralzeitung, il travaille aussi pour le Komintern, au Comité Central du P.C., à l’université communiste des minorités nationales de l’ouest et à l’école Liebknecht allemande de Moscou. Le 15 février 1938, alors traducteur, il est arrêté dans les locaux du Deutsche Zentralzeitung. Accusé d’être un espion allemand, il est fusillé le 7 avril, à Butovo, près de Moscou sur ordre de la commission du N.K.V.D. Le 9 février 1957, il est réhabilité à titre posthume.

Klein , Victor, (Warenburg, Volga, 29/10/1909 – Novossibirsk, 11/10/1975) écrivain soviétique allemand majeur. Pseudonymes : V. Steppenbauer, Rolf Sturmfelder, E. E., V. Kl. Après la mort de ses parents (1919 et 1921), Internat de Seelmann où il est l’élève d’Adolf Leichtling. Il fréquente l’institut pédagogique technique de Marxstadt, 1930, et écrit dans la revue Schulfreund, puis, dès 1933, l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels) ; puis il entre à l’institut pédagogique technique de Katharinenstadt, et suit pendant quatre ans un cursus spécialisé. Il est professeur d’allemand jusqu’en 1937 à Engels, la guerre mettant provisoirement fin à ses activités. Il est déplacé en 1941 en Sibérie. De 1942 à 1949 il travaille dans l’armée de travail. Il reprend l’enseignement à l’institut de géologie de Kansk, Russie. Écrivain allemand soviétique influent, membre de l’association des écrivains soviétiques d’U.R.S.S., il est professeur à l’institut pédagogique de Novossibirsk dès 1959, puis de Kansk. Il a beaucoup œuvré pour faire progresser les professeurs d’allemand en U.R.S.S. Il a travaillé sur des chants populaires des Allemands de Russie qui furent publiés aux éditions Kazakhstan. Son écriture est marquée par la guerre. S’il était déjà publié jeune dans la revue littéraire de son école Jugendgedanke, sa première publication date de 1924, avec son récit Eine Nacht in Gefahr paru dans la revue Maistube, mais ses poèmes, récits ou nouvelles étaient publiés dans les journaux allemands régionaux. Son œuvre est très productive dès 1957. Notons par exemple Die erkämpfte Scholle, 1971, Unversiegbarer Born, 1975, Blick durchs Fenster, Wald, Heimweh, Steppennacht, ses œuvres majeures Immer in der Furche, Mark in den Knochen, et son roman Der letzte Grabhügel. Une de ses publications posthumes importantes est, en collaboration avec Johannes Windholz, Schön ist die Jugend. Il a entraîné d’autres écrivains dans son sillon, tls que Viktor Heinz, Wendelin Mangold, Lore Reimer, Hildegard Wiebe. En 1999, le journal Zeitung für Dich lui a rendu hommage.

Knaub , Gottfried, (1900 - ?) journaliste. Retraité à Roubtsovsk, Altaï, et correspondant de Neues Leben, écrivain.

Knaus , Roman, (Volgograd, Russie 19/07/1926 -) écrivain soviétique allemand. Il est envoyé avec ses parents en 1941 dans l’est du Kazakhstan. En 1942, il entre dans l’armée de travail à Prokopievsk, en Sibérie, où il travaille jusqu’en 1954 dans une mine de charbon. Il termine ses études en 1958 dans une école technique pédagogique, puis travaille comme électrotechnicien et ingénieur dans un sovkhoze. Il participe activement aux activités du centre culturel allemand d’Oust-Kamenogorsk, Kazakhstan. Il est délégué au Congrès des Allemands soviétiques à Moscou en 1991-1992. Il vit depuis 1993 avec sa famille en Allemagne. Ses souvenirs Von Ulm an der Donau bis Igarka am Jenissej et l’extrait Zwischen Roten und Weissen ont été publiés en 1998 dans le magazine Phönix à Alma-Ata. D’autres extraits sont parus dans les Heimatbücher ainsi que dans Neues Leben.

Köhler , Anton, (Franzfeld, Ukraine, 30/10/1897 – Frounze, Kirghizistan, 28/02/1983) homme d’église et prélat. Études au séminaire de Saratov et en raison des conditions politiques, il termine sa formation à Odessa. Ordonné en 1922 à Selz, près d’Odessa, sa première nomination est vicaire de l’évêque Zerr à Selz. Il est ordonné prêtre en 1923 à Preyer. En 1934, il est emprisonné à Odessa. Détenu pendant trente ans. Il travaille ensuite sa vie comme constructeur. Il est retraité en 1957 mais poursuit ses activités religieuses. En 1969, à 72 ans, il officie pour la communauté de Frounze.

Köln , Reinhold (ou Reinhardt),(Holstein, Volga, 12/03/1900 - 1991) journaliste et écrivain. Orphelin à sept ans, il fréquente l’école de Semsk, Volga. Militaire actif pendant la révolution, côté soviétique, il sert dans l’armée sans interruption jusqu’en 1927. Université des peuples de l’Ouest de Moscou (1932). Il collabore avec différentes rédactions de journaux germanophones, d’abord à Engels. Membre du Parti communiste, il est rédacteur du département du courrier des lecteurs au journal Nachrichten, puis rédacteur en chef de Sei Bereit, un supplément du journal Rote Jugend. Puis il est employé administratif dans le canton de Engels. En 1934, il participe à la conférence des écrivains de Engels et au 1er Congrès des écrivains de Moscou. Il passe vingt ans dans le camp de concentration soviétique de Kolyma, Sibérie. Sa vie inspire dès lors son écriture. Ses premiers textes, esquisses, récits, contes drolatiques sont publiés sous les pseudonymes de Hugo Stahl ou Harry Holstein, Holstein étant son village natal. Il aime raconter la vie des gens qu’il connaissait intimement. Il a écrit des récits tels que Das Protokoll ; Jakob, das Sonntagskind; Der Weißdornstrauch, mais aussi des romans comme Jahre und Schicksale ; Der Pinselkönig (primé en 1967). Œuvres parfois en dialecte. Notons d’ailleurs le récit Des is ä anner Thema.

KOLNIER, A., pseudonyme de August Lonsinger.

Komor, Imre Maximovitch, (ou Katzburg), (Budapest, Hongrie 1902 – v. 1937) journaliste. Dès 1917 membre de l’association hongroise de la jeunesse communiste. Dès fin 1918, il est membre du P.C. de Hongrie. Il travaille à Budapest, Vienne (Autriche) et en Yougoslavie. En janvier 1922, il participe au 3e Congrès mondial de la jeunesse communiste internationale à Moscou. En septembre 1922, il est arrêté pour travail illégal, condamné à douze ans de détention et relâché en U.R.S.S. après 26 mois de captivité. Il retourne au P.C.U.S. en 1925, travaille à Moscou à l’institut Marx Engels. Puis il enseigne l’histoire du P.C.U.S. à l’université communiste des minorités nationales de l’ouest. De 1929 à 1933, à la rédaction du Deutsche Zentralzeitung. Le Komintern l’envoie à l’étranger en novembre 1933. Il revient en U.R.S.S. en 1936, est condamné pour trahison le 23 juin 1936, arrêté le 23 juillet 1937 pour actions contre-révolutionnaires trotskistes.

Kontschak , Ernst Wilhelm, (village Ivanovitch, rayon Pulin, gouvernement de Volhynie, 28/09/1903 – Talgar, Alma-Ata, 19/10/1979) écrivain soviétique allemand. Son nom de naissance est en fait Ernst Wilhelm Konczak mais son père s’appelait Karl Edmund Kunschock-Konczak (né en Prusse en 1868). Ses grand-parents ont émigré de Pologne dans les années 1880 en Volhynie. Pendant la révolution russe, les autorités modifie Wilhelm en Wilhelmowitsch et le nom Konczak n’étant pas de consonance russe, le -cz est remplacé par -tsch. Lointain descendant de Jean-Sébastien Bach, tous les membres de la famille ont gardé l’amour de la musique. La famille s’installe vers 1905 à Josefin, Volhynie. École de Josefin (1914). Sa famille est alors envoyée dans le gouvernement d’Orenbourg, rayon Pokrovka, station Platovka. Il ne peut aller à l’école de 1914 à 1918. Il commença donc à travailler en faisant toute sorte de métiers entre 1915 et 1920. École russe de Porkovka. Son père meurt le 19 novembre 1919 à l’âge de 51 ans. En 1921, la famille rejoint des villages mennonites près d’Orenbourg. École centrale de Prétoria, puis lycée allemand de Novograd-Volhynsk, dans la région d’Orenbourg. Dès 1924, il est membre du Comité des jeunes communistes de Pulin, puis député des soviets locaux à Odessa, responsable du travail komsomol dans les villages allemands du rayon, membre de la section éducation, président de la commission culturelle. Il termine en 1925 son cursus à Novograd-Volynsk. Entre-temps, il effectue son service militaire en 1926 à Tcherkassy, Ukraine, et voyage beaucoup avec sa garnison. Études à l’institut pédagogique d’Odessa, en histoire et allemand. En 1930, il entre à l’institut pédagogique technique et agricole de Prischib, territoire de Marioupol. Son premier poste d’enseignant est à Pulin, Volhynie, puis à l’institut pédagogique d’Odessa, Ukraine. En 1930, il est nommé dans la rayon Halbstadt à Molotchnaïa (ancien territoire de Dniepropetrovsk). Il est directeur d’école puis professeur au Technikum de Prischib, de retour donc en Ukraine. Au début des années 1930, il part pour Chortitza et enseigne l’allemand, la littérature, les disciplines militaires, le sport. Il est arrêté le 7 février 1937 et traduit devant un tribunal en juin avec 18 autres hommes dont Hans Hansmann, Peter Petermann, Hans Lohrer, Likolaus Janzen et d’autres interllectuels, rédacteurs ou écrivains. Un nouveau procès a lieu les 3 et 4 février 1938. La condamnation est de sept ans de prison et trois ans de retrait de droits civiques. Kontschak effectua deux ans dans la prison de Melitopol, en Ukraine. Il est emmené en 1939 à Oriol en Russie puis dans le Grand Nord, à Norilsk. Peine purgée en février 1943 mais il n’est pas libéré avant juin 1946.

Ses premiers poèmes sont parus dans le journal allemand des jeunes communistes d’Ukraine Die Saat. En 1925, il rédige sa première pièce de théâtre. Conteur, dramaturge, essayiste, son œuvre est fournie : Der letzte Glockenklang (publié dans Jungsturm en 1929), Zu 100 % (pièce de théâtre, Strumschritt, 1930), Der Streit im Himmel (humour, Die Saat, 1928), Sie suchte Frieden (récit, Sturmschritt, 1931), Die Beharrlichen (conte pour enfants, Die Trompete, 1931), Die Masse setzt es durch (Jungsturm, 1931 repris dans le livre pour la classe de 5ème de R. Mickwitz Dem Morgenrot entgegen), Das Gewehr nehme ich nicht (récit, Deutscher Kollektivist et Neuland, 1932), Die Zielscheibe lacht (Jungsturm 1931), Wassja (récit, Jungsturm, 1931), Der Flüchtling (récit, Jungsturm, 1932), Der Strumsonntag (pièce en cinq actes, extrait dans Sturmschritt, 1932), Um 200 000 000 (Jungsturm, 1933), 1905 (oratoire pour la révolution de 1905, Jungsturm, 1933), Frau Schlorke (sketch, 1933), Die Stossbrigadler (trois actes, 1934), Der Greis im Silberhaar (récit, Das Neue Dorf, 1934), et bien d’autres récits, esquisses, reportages, critiques et feuilletons parus dans les périodiques ukrainiens. Il rédige ses ouvrages principalement en allemand, et la plupart ont été publiés aux éditions Kazakhstan. Il publie récits et histoires courtes principalement dans Neues Leben dès 1957. Ses esquisses sur la littérature allemande en Ukraine sont particulièrement appréciées. Il a écrit sous les pseudonymes Herta, Harmachis et Kavalarius. Dès 1959, il s’installe à Talgar, près d’Alma-Ata. Il travaille avec Johann Warkentin et Victor Klein pour l’élaboration d’un livre de lecture pour les cours d’allemand. Il publie Freuden erobert man (récit, éditions Kazakhstan 1969), Flammende Steppe récit, éditions Kazakhstan 1972), et des recueils ou des œuvres dans des ouvrages collectifs tels que Auf der Heimat weiten Fluren (éditions Progress, 1967), Auf der Klubbühne (pièce de théâtre, éditions Kzakhstan 1968), Für die Bühne (rassemblement d’œuvres pour artistes amateurs, éditions de l’Altaï, 1968). Il est publié aussi dans les différents périodiques : avec les pièces de théâtre Die Schwiegermütter, Affenliebe, Am Hochzeitsabend ; des récits et des contes Die Ohrfeige, Frau Dürre (Freundschaft, 1968), Der Mann auf dem Mond (Freundschaft, 1968), Linas Entscheidung (Neues Leben, 1969), Ein Glas Fruchtwasser (Freundschaft, 1970) ; et des histoires humoristiques : Der Theoretiker (Neues Leben), Das fünfach verkaufte Schwein (Freundschaft), Das Loch im Strumpf (Freundschaft), Wenn der Topp ein Loch hat (Freundschaft), Knollepeter klagt an (Freundschaft), Der vorbildliche Wächter (Neues Leben). Il réside jusqu’à sa retraite à Norilsk, Sibérie. Il décède le 14 octobre 1979 à Talgar, près d’Alma-Ata.

Köppen , Waldemar (ou Wladimir),(Saint-Pétersbourg, 1846, Graz, Autriche, 1940) météorologue, climatologue et aérologue renommé.

Korn , Robert, (Tselinograd, Kazakhstan, 1948 -) chercheur. Institut pédagogique d’Omsk, Russie (1971). Il étudie la musique, la germanistique et la slavistique à l’institut supérieur pédagogique de Koktchetav, Kazakhstan, puis d’Omsk, Russie, ainsi qu’à l’Université de Mannheim, Allemagne. Docteur en philosophie et philologie. Professeur d’université en Union soviétique et directeur du département culturel de Freundschaft, il a écrit de nombreux articles et une monographie sur les dialectes des souabes déportés aux Kazakhstan (parue aux éditions Franz Steiner en 1995). Il enseigne depuis 1976 l’allemand à l’institut pédagogique d’Omsk.

Kossko , Nelli, (Marienheim, Odessa, 1937 -) journaliste. En 1944, elle se rend à Dresde en passant par la Pologne. En 1945, elle est renvoyée dans le nord de la Russie, puis en Extrême-Orient. Études de germanistique ; professeur dans une école supérieure. En 1975, elle part pour l’Allemagne. De 1977 à 1995, elle est rédactrice à la Deutsche Welle (Cologne) et en 1997 est rédactrice en chef du Wostotoschny Express.

Kostrovsky , Antonie, (Grünthal, rayon de Pulin, Volhynie, 09/11/1919 -) professeur. École de Heimtal et instituts pédagogiques de Kiev et de Chortitza, Ukraine. Elle enseigne de 1937 à 1938. Études à l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels, 1941). Déplacée à l’automne 1941 dans la région de Krasnoïarsk, Russie, elle enseigne les mathématiques de 1942 à 1944, elle rejoint ensuite sa mère au Kazakhstan. Elle y enseigne de 1945 à 1965 les mathématiques. Après un nouveau déménagement, dans le nord du Caucase, elle enseigne mathématiques, sciences physiques et allemand jusqu’à sa retraite en 1974, en Kabardino-Balkarie. Elle est depuis 1991 en Allemagne.

Kramer , Andreas, (Marxstadt, Volga, 11/06/1920 -) journaliste et écrivain. En 1937, études à l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels). Il est successivement journaliste, ouvrier du bâtiment, libraire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille dans le nord de l’Oural, puis en Sibérie. Puis il travaille au journal Arbeit. En 1956, il s’installe dans l’Altaï, à Orlovo, où il reste jusqu’à son départ pour l’Allemagne en 1991. Ensuite, dès 1960, il collabore avec la rédaction de Rote Fahne dans l’Altaï. Membre du P.C. en 1963. Ses œuvres sont présentes dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben. Toujours en Allemagne actuellement, il collabore à la rédaction de Die Arbeit.

KREJCSI, August, (Budapest, 1893 - ?) journaliste. Dès 1918, membre du Parti Communiste hongrois, puis dès 1924 du P.C. allemand. Vit entre 1922 et 1933 à Berlin et travaille à la Commission de Commerce d’U.R.S.S. à Berlin. Il entre en 1933 en U.R.S.S.et travaille comme secrétaire de Piatnizki jusqu’en 1935. Collaborateur du Deutsche Zentralzeitung dès 1935, il est arrêté en novembre 1937.

KRIEGER, Viktor, (Territoire de Djamboul, 1959 -) professeur. Études d’électrotechnique à l’établissement d’enseignement supérieur de Novossibirsk. À partir de 1981, il enseigne à l’institut technique de Djamboul. Il a publié des travaux sur les Allemands d’Asie centrale, principalement dans les journaux germanophones de Russie.

Krüger , Friedrich, (Sichelberg, Volga, 21/11/1918 -) professeur. Il entre en 1939 à la faculté de Rosenheim, puis devient professeur à l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels). De 1942 à 1955 il travaille au sovkhoze « BASstroi » à Krasnoturinsk dans l’Oural. En 1958-1962, études à l’institut de langues étrangères de Moscou. Il déménage pour le territoire de Gorki, Russie ; il est retraité depuis 1986 et vit à Dzerchinsk, près de Minsk.

Krumm , Ivan, (Volga, 1900 - ?) membre influent des Allemands de la Volga puis de Novossibirsk. École primaire de Bakou, Azerbaïdjan (1913). En 1917, il travaille dans une imprimerie de journaux. Il entre au Parti Communiste en octobre 1919. Secrétaire du Parti et en 1922 secrétaire général du Parti du canton de Seelmann, Volga. Mobilisé en juin 1920 par l’armée rouge, il devient à vingt ans commissaire du 4ème régiment de défense de réserve. Il revient par la suite dans son village natal. Dès lors, il travaille avec acharnement pour organiser le système scolaire sur place, créer des écoles pour les analphabètes, vérifier le respect des droits des plus démunis, organiser des comités de travail. En 1975, il dirige l’organisation du Parti du rayon de Kirov, Novossibirsk.

Kufeld , David, ( ? - ?) écrivain. Il fut pendant plusieurs années professeur dans le gouvernement de Novousensk. Auteur de l’épopée en vers Das Lied vom Küster Deis (Saratov, 1914) qui décrit avec précision l’histoire, le folklore, les coutumes et les us, les mœurs, les croyances des Allemands de la Volga. Son œuvre est fondamentale d’un point de vue historique et culturelle.

Kufeld , Erich, (10/08/1866 - ?) écrivain. Il écrit surtout des pièces humoristiques telles que Die Welt will ewe regiert sei et Fritz als Pastor.

Kufeld , Paul, ( ? - ?) écrivain. Fils d’Erich, travaille comme secrétaire à la rédaction de Nachrichten à Engels. Il écrit des pièces de théâtre notamment pour le théâtre allemand de Engels. Il collabore avec Andreas Saks sur Sprudelnde Quellen. Ses pièces sont généralement d’orientation politique.

KÜGELGEN, Paul Siegwart von , (1875 – 1952) journaliste. Rédacteur du St. Petersburger Zeitung à partir de 1904 avec son frère Carlo. Avec ce dernier, il a fondé le Deutscher Bildungs- und Hilfsverein, appelé aussi Kügelgen-Kreis, dont le siège est à Saint-Pétersbourg. L’association organisait des cours de formation continue pour les ouvriers et les employés.

KUNERT, Franz, pseudonyme de Frank Reitmann, dit Frank Falk.

Kunz , Joachim, (Marienburg, Volga, 1920 -) éditeur et écrivain. Professeur dès 1950. De 1955 à 1964, il collabore avec plusieurs journaux, notamment Arbeit, Arbeitsbanner, Neues Leben. Pendant trois ans, il s’occupe des émissions de la radio allemande de Frounze, Kirghizistan. Il travaille ensuite aux éditions Kazakhstan dont il dirige le département des publications sur le thème agricole. Le contenu de ses écrits (souvent des poèmes) est surtout patriotique. Ses esquisses révèlent le rôle de l’éducation sur la jeunesse (Der eiserne Oskar, ein Sohn der Steppe).

Künzel , Richard, ( ? -) directeur de l’institut Goethe d’Almaty en 2001.

Kürschner , Karl Filippowitsch (GARAÏ, Karl dit), (Budapest, 21/05/1899 – camp Viatlag, Viatka, Russie, 20/03/1942) journaliste. De 1917 à 1918, il est membre du Parti social démocrate de Hongrie et est arrêté en 1918. Il est immigrant politique en U.R.S.S. en 1933. La même année, il devient cadre au Komintern et obtient la citoyenneté soviétique. Il travailla au Deutsche Zentralzeitung dès juin 1936. En février 1937, il dirige le département d’informations internationales puis devient rédacteur en chef. En octobre 1937, il est remplacé à la rédaction sur la demande de Greve, secrétaire du Parti. Il devait être envoyé à l’étranger pour le journal en septembre 1937 mais le N.K.V.D. refuse la demande de la rédaction. Sa femme Dorothea Wennrich (Garaï) est arrêtée en avril 1937, peu avant lui, qui est relâché et arrêté de nouveau. Il est relâché que le 14 mars 1940. Il travaille comme traducteur. Le 10 juillet 1940, il est arrêté pour la troisième fois, subit une enquête puis est condamné par le N.K.V.D. à huit ans de travaux forcés. Il meurt le 20 mars 1942 dans le camp Viatlag de la région de la Viatka, Russie.