L

Lackmann , Alexander, (Moor, Volga, 26/10/1938 -) écrivain. Institut pédagogique de langues étrangères d’Alma-Ata, spécialité philologie (1969). Il a enseigné le russe et la littérature dans une école du territoire de Koktchetav, Kazakhstan. Il écrit en russe, est publié dans le journal du territoire de Maïak, Russie. Il a dernièrement écrit en allemand.

Lang , Victor, (Wasserreich, Omsk, 1949 -) artiste peintre. Études à l’institut des Arts d’Isilkul, en dessin, peinture et sculpture (1961-1967). Études à l’institut spécialisé d’Arts de Nijni Taguil en peinture, design et graphisme (1968-1974). Entre 1975 et 1979, il voyage tout en poursuivant sa formation dans les écoles supérieures d’Arts de Moscou, Tallinn, Charkov, Leningrad. Depuis 1987, il est peintre indépendant en Allemagne et fait des expositions régulièrement, en Russie et en Allemagne.

Langemann , Irene, (Omsk, 1959 -) comédienne. Études à l’institut supérieur de théâtre Tchepkin à Moscou. Ses premières tentatives littéraires (nouvelles et contes) paraissent dans Neues Leben en 1974 (dans la rubrique Kinderecke). Elle est comédienne au studio de Moscou Unser Theater.

Leibbrandt , Gottlieb, (Hoffnungsfeld, Odessa, 30/07/1908 – Kitchnener, Canada, 15/08/1989) écrivain. Sa famille a émigré en 1925 en Allemagne. Publiciste, auteur, il fut le porte-parole des Allemands de Russie à l’étranger. De 1929 à 1931, il vit au Canada. En 1934, il fonde à Vienne et Berlin l’association Verband der Deutschen aus Russland. Il a collaboré et signé la « Charta der Heimatvertriebenen » du 5 août 1950. De 1950 à 1952 (date de son départ pour le Canada), il est le premier président de l’association Arbeitsgemeinschaft der Ostumsiedler. Il est l’auteur du livre Little Paradise, paru en allemand et anglais en 1977, dans lequel il fait l’éloge de l’histoire des Allemands du Canada entre 1800 et 1975.

Leibham , Edmund, (Odessa, 1923 – Fulda, Allemagne 1988) président de l’Association des Allemands de Russie de 1974 à 1976 (Landsmannschaft der Deutschen aus Russland).

LEINONEN, Robert, (Petrograd, 01/08/1921 -) essayiste, traducteur et journaliste. Il entre en 1939 à l’université de Léningrad mais il doit interrompre ses études parce qu’il est appelé par l’armée. Démobilisé en février 1941, il reprend ses études. Il vit le blocus de Léningrad. En août 1942, il est déporté dans l’Altaï et enrôlé dans l’armée de travail, jusqu’en 1950. Puis, jusqu’en 1981, il travaille dans une fabrique de tracteurs de Kopeisk, près de Kirov. Entre-temps, il poursuit ses études (Bergbau-Technikum, 1955-1959, par correspondance à l’université d’État de Bachkirir à Oufa, de 1964 à 1970). De même en 1951, il commence ses activités journalistiques et est depuis 1959 collaborateur de Neues Leben, en tant qu’auteur et que photographe. Il écrit en russe et en allemand. Retraité en 1981, il retourne à Léningrad. Depuis 1991, il vit en Allemagne, à Lauscha (Thuringe). Il a écrit plus de 600 poèmes, de nombreuses nouvelles, réalisé des reportages, notamment pour la radio et la télévision, et fait des traductions. En 1998, il a publié avec Erika Voigt à Lüneburg une étude en deux volumes intitulée Der Deutsche Evangelisch-Lutherische Smolenskij-Friedhof in St. Petersburg. Ein Blick in die europäische Kulturgeschichte.

Leis , Reinhold, (Hussenbach, Volga, 13/02/1940 -) écrivain soviétique allemand, traducteur et journaliste. Sa famille est déplacée en 1941 en Sibérie. Il fait son apprentissage de serrurier, puis étudie à l’institut pédagogique d’Omsk, Russie (1966). Il est ensuite professeur à l’institut pédagogique de Koktchetav, Kazakhstan. Il vit depuis début 1992 en Allemagne comme écrivain et traducteur indépendant. Ses poèmes sont parus dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben avec lesquels il collabore à partir de 1986. Membre de l’association des écrivains d’U.R.S.S. Son œuvre la plus connue est Die Muttersprache (sonnet).

Leschnitzer , Franz, (1905-1967) écrivain soviétique allemand. Il a débuté ses activités poétiques et littéraires dans les années 1930 en Union soviétique en publiant son premier recueil de poèmes Verse (Kiev, 1939) composé des titres suivants Rotes Museum in Berlin, Dem Andenken Ossietzkys, Mein Vaterland, Der Leninist, Sowjetjugend, Zigeuner auf Sowjeterde. S’y trouvent également des traductions d’œuvres de Pouchkine, Tioutchev, Bagritzki, Maïakovski, Asseïev, Svetlov, Besoumenski, Koupala, et des adaptations d’œuvres d’auteurs multiples (de Géorgie, d’Arménie, d’Azerbaïdjan, du Tadjikistan, d’Ouzbékistan). Leschnitzer a joué un rôle fondamental dans la renaissance de la littérature après la guerre. Conseiller à la rédaction de Neues Leben, il a fondé un conseil littéraire au sein du journal pour le développement de la rubrique littéraire et la collecte d’œuvres d’écrivains allemands soviétiques. Les premiers à participer au développement de la rubrique littéraire furent Rudolf Jacquemien et Ewald Katzenstein.

Lewalter , Brigitte, ((Düsseldorf, Allemagne, 1942 -) écrivaine. Formée au commerce industriel, elle se marie avec un diplomate rattaché au Ministère des Affaires Étrangères et vit dix ans à l’étranger (hors de l’Europe). Depuis 1984, date de son retour en Allemagne, elle vit à Bonn. Ses nouvelles sont publiées dans des magazines et des journaux illustrés, des quotidiens et des œuvres littéraires. Fin 1998, elle publie son roman Das baltische Fernrohr.

Lindemann , Karl, (Nijni Novgorod, Russie 26/10/1847 – Ohrloff, Melitopol, 16/12/1928) médecin. Études supérieures à Kazan (Tatarstan), Moscou et Dorpat (Estonie). Scientifique, biologiste, médecin, il fut un fervent défenseur des colonies allemandes. Professeur à l’Académie agricole de Moscou de 1885 jusqu’en 1918, il travaille sur l’agriculture dans le sud de la Russie. En marge de cela, il est dès 1905 à Saint-pétersbourg le directeur de l’association Deutsche Gruppe des Verbandes des 17. Oktober (groupe des octobristes). Il organise du 20 au 22 avril 1917 à Moscou le Congrès des Russes de nationalité allemande auquel participent des représentants de toutes les confessions venues de 15 gouvernements différents. Sous sa présidence est fondé le comité Hauptkomitee der russischen Staatsbürger deutscher Nationalität, dont le siège est à Saint-Pétersbourg (puis Moscou) Il se retire à Ohrloff en 1926. Il a publié plus de 220 travaux scientifiques sur l’agriculture russe dont environ trente ouvrages. Il a également écrit trois ouvrages dénonçant les lois de liquidation. Il joua un rôle important dans la défense des Allemands de Russie pendant la Première Guerre mondiale.

Lochmann , Willi, (1923 -) écrivain. Ouvrier à Achanragan en Ouzbékistan et études par correspondance.

Löffler , H. ( ? - ?) journaliste. Rédacteur du Deutsche Zentralzeitung en 1929.

LOHRER, Hans, (Alt-Nassau, territoire de Dniepropetrovsk – 1939) professeur. Institut pédagogique d’Odessa (1933). Il est ensuite directeur d’école et inspecteur à Orlov près de Halbstadt (territoire de Dniepropetrovsk). Il joue un rôle important au sein de l’organisation d’écrivains ukrainienne Pflug. En 1934, il est délégué lors du premier congrès des écrivains d’U.R.S.S. à Moscou. Ses poèmes et sa pièce de théâtre Hans und Lisa sont reconnus (de nombreuses troupes de théâtre amateurs ont joué cette pièce dans les années 1930).

Lonsinger , August, (Mühlberg, Volga, 11/12/1881 – Ouchour, Sibérie, 12/02/1953) écrivain soviétique allemand. Pseudonyme : A. Kolnier. Enfant, il vit à Tcherbakovka près de Kamychin, dans la Volga. Orphelin de père à neuf ans, il fréquente l’école centrale de Grimm dont il sort avec les honneurs à quinze ans. Dès 1896, il enseigne. Instituteur, puis professeur à Doubrovka, un village près de Tsaritsyne (aujourd’hui Volgograd), il est nommé au lycée de Tsaritsyne après son diplôme. Si ses premiers poèmes datent de 1907, il commence réellement son activité littéraire en 1910 à Saratov. Paraît en 1911 aux éditions Energie le roman Nor net lopper g’gewa, son œuvre complète sur la vie dans son village natal. Ses contes sont souvent en russe, ce n’est que vers 1912 qu’il rédige en allemand. Il se rapproche alors des journaux populaires allemands mais reste professeur. Également auteur de livres scolaires : Rechenbüchlein für die Kleinen ; Sprachlehre I. und II. Teil ; Lesebuch entre autres. En 1917, il est conjointement inspecteur, directeur d’école, rédacteur et éditeur, écrivain et joue un rôle important dans le système éducatif de la Volga. De 1922 à 1927, il est professeur à l’université allemande de Saratov. Il a comme étudiant Georg Dinges. Il travaille en parallèle au Ministère de l’Éducation populaire de la République de la Volga comme inspecteur d’éducation sociale. Ses premières esquisses, ses reportages ou feuilletons sont parus dans le Volkszeitung de Saratov et le Deutsche Volkszeitung, et notamment Geh mr weck mit so ra Kultur ; S is alles Öl g’schlaga, awer wie ; Wenigstens wie’n Minister. En 1938, il est inspecteur à Engels. En 1941, il est envoyé à Krasnoïarsk, Russie, et trouve une place de comptable à Kornilovo, Sibérie. Il écrit 48 poèmes entre 1913 et 1952. Un de ses importants récits est Philipp Jab, chronique familiale. La 1ère partie du récit est parue en 1914-1915 dans le Volkszeitung, tandis que la 2ème partie est toujours manuscrite à ce jour. Il mène des recherches sur les dialectes allemands et écrit des récits en parallèle : Wandlungen (1924), récit sur la révolution paru dans Arbeit ; Dein Versprecher (1926) traitant de la guerre civile et paru dans Unsere Bauernzeitung ; Ropp-Zopp, fable drolatique très connue (1926) parue dans le recueil Beiträge zur Heimatkunde. Son œuvre de prose majeure reste Hüben und Drüben, un récit sur les colons volga-allemands émigrant en Amérique (1914). Il meurt pendant son trajet vers la Sibérie.

Lotz , Johannes, (Gnadenflur, Volga, 1923 -) écrivain soviétique allemand. Il fut déporté en 1941 et enrôlé en 1942 dans l’armée de travail dans le nord de l’Oural. Il est mineur de 1948 à 1958 puis fait ses études à l’institut pédagogique de Sverdlovsk ; il est par la suite professeur d’allemand. En 1994 il part pour l’Allemagne et s’installe à Fulda. Ses poèmes sont parus dans Neues Leben, Freundschaft, puis Deutsche Allgemeine Zeitung et Volk auf dem Weg.

Löwen , David, (Steinau, Ukraine, 26/11/1888 – Wannowka, territoire de Tchimkent, Kazakhstan, 23/04/1974), expert agricole, professeur et écrivain. École centrale de Chortitza et Institut d’agriculture d’Odessa (1921). Agronome, il travaille dans un zoo. Ses premiers poèmes sont publiés dans les années 1960 dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben. Il meurt le 23 avril 1974.

LÖWEN, Hilde, (Leipzig, 27/11/1904 - ?) née Löwenstein, journaliste. Membre du Parti Communiste allemand, elle est fonctionnaire du Parti à Berlin. Elle part en 1932 s’installer en U.R.S.S. et entre à la rédaction du Deutsche Zentraleitung. Arrêtée le 20 novembre 1937, elle fut aperçue pour la dernière fois début 1940, en route vers l’Allemagne.

Löwen , Johann ( ? - ) écrivain. Vit aujourd’hui en Allemagne. Il a écrit notamment la nouvelle Gott ist mein Zeuge.

Luft , Georg, (Kijabak, Crimée, 26/03/1882 - 1937) écrivain. Il est banni en Sibérie. À son retour, il enseigne à l’école centrale de Prischib, Ukraine. Il prend part à la guerre civile comme commissaire dans l’Armée rouge. Dans les années 1930, il travaille à la rédaction de Die Arbeit, mais aussi avec les journaux Unsere Bauernzeitung et Sturmschritt à Charkov. Il œuvre pour l’association littéraire Pflug. Il publie ses œuvres en principe sous deux pseudonymes, Georg Flut ou Graubart. Il a écrit notamment Rote Knospen, Oktoberfunken : Erzählung aus dem Leben des deutschen Dorfs, puis Gottlose Streifen durch die Bibel (Sammlung von antireligiösen Gedichten). Il a été publié dans Jungsturm et Trompete. Il a également traduit les fables de Krylov en allemand avant la Révolution. En 1935, il est envoyé en Sibérie.

Lust , Erika, (Novodolinka, Tselinograd, 1961 -) costumière. Diplômée en 1981 de l’école spécialisée d’arts de Penza, Russie, elle est costumière et fait des décors pour le théâtre dramatique allemand. Elle vit à Temirtaou, Kazakhstan.