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SACHS, Hans, pseudonyme utilisé par Franz Bach.

Safronow-Batt , Wlad, (Ukraine, 1965 -) peintre. Ses études à l’institut supérieur d’Arts décoratifs appliqués et de sculpture industrielle de Charkov en Ukraine (1984-1990) le conduisent à enseigner de 1990 à 1994 à la faculté de peinture et de graphisme de l’institut pédagogique de Charkov. Il dirige le groupe de peintres Art-Bat. Depuis 1994, il a choisi de vivre en Allemagne à Augsbourg. Il enseigne de 1995 à 1996 : il donne des cours de sculpture Augsbourg. L’année suivante, il enseigne à la nouvelle école du Groupe de sculpteurs d’Augsbourg. Après cette expérience, il se lance en tant qu’artiste indépendant et donne quelques cours particuliers. Il fait des expositions en Russie et en Allemagne (Nürnberg, Augsbourg, Munich, Stuttgart, Freibourg, Francfort-sur-le-Main, Bonn, Bamberg entre autres).

Saks , ou SACHS, Andreas, (Bakou, Azerbaïdjan, 04/05/1903 – Kichiniov, Tiraspol, Moldavie, 11/11/1983) écrivain. Il a grandi à Semionovka (aujourd’hui dans le territoire de Volgograd). Il fréquente une école polonaise catholique près de Kostiol, en Azerbaïdjan ; il parle déjà russe et polonais. La famille déménage en 1924. Il a beaucoup de mal à suivre sa scolarité. Membre du Parti communiste et correspondant du Parti dans le canton de Dobrinka, Volga (1927). Il dirige alors une école mobile politique. Il écrit dès 1928, entreprend des études à l’institut pédagogique de Engels. Il donne des cours de politique à Marienfeld et Elenbach, Volga. Il est délégué lors du premier congrès des écrivains d’U.R.S.S. Il travaille naturellement pour des journaux germanophones. Au début de l’année 1931, il est instructeur de travail politique de masse dans son canton. Le 1er mars de la même année, la première conférence sur la littérature soviétique allemande l’amène à Engels, où il rencontre de nombreux autres écrivains comme G. Sawatzky, J. Schaufler, P. Kufeld. Vers 1931 encore, il travaille aussi comme dramaturge au théâtre allemand d’État de Engels et jusqu’en 1941, il écrit des pièces de théâtre. En 1934, avec Franz Bach et Gerhard Sawatzky, il est délégué de l’association des écrivains volga-allemands au premier Congrès de l’Union des écrivains soviétiques à Moscou et devient membre de l’Association des Écrivains d’U.R.S.S. De 1934 à 1938, il reprend des études à l’institut pédagogique de Engels De 1938 à 1941, il succède à Christian Ölberg à la tête de l’Association des écrivains. En 1941, il est envoyé en Sibérie. Pendant la guerre, il travaille comme comptable dans une exploitation forestière dans la région de Krasnodar. En mai 1947, il rejoint sa famille à Krasnyi Savod, dans le rayon de Bogotol, dans la région de Krasnoïarsk. Il assure différents emplois jusqu’en 1949, date à laquelle il est professeur dans un lycée. Après la guerre, il reprend l’écriture. La famille déménage ensuite à Atchinsk, Russie. En 1957, il y est nommé professeur d’allemand jusqu’à sa retraite (1963). En 1961, il s’installe à Slavgorod. Certains de ses essais littéraires paraissent dans le journal Arbeit en Altaï. Le 14 juillet 1963, après le décès de son épouse, il part alors s’installer en Astrakhan et plus tard à Kichiniov, Tiraspol. Dramaturge, il s’essaie à cette époque aux fables drolatiques. Il travaille pour différentes rédactions de presse écrite germanophone. Ses œuvres sont parues à Engels, Alma-Ata, Astrakhan, Kichiniov, en allemand et en russe et ont connu un grand succès (Die Schatzgräber, 1941, der Dorfmusikant, 1969, Unglaublich wahre Geschichte par exemple). Ses œuvres principales sont Die Quellen sprudeln, Friedrich Bauer und die Seinen, Erlebtes und Verwehtes, Im Wirbelsturm.

Salomé , Lou Andreas, pseudonyme Henry-Lou, (Saint-Pétersbourg, 12/02/1861 – Göttingen, Allemagne, 05/02/1937) écrivaine. Fille du général russe d’origine huguenote, elle écrit et a une grande influence et des relations avec les personnalités de l’époque (Nietzsche, Rilke, Freud). Elle maîtrisait trois langues (russe, allemand, français). L’allemand était pour elle un lien avec sa patrie. Elle a passé une grande partie de sa vie en Russie. Elle a rédigé essais, récits, romans, journaux de bord (In der Schule bei Freud).

Sarnowsky , Eduard von , (27/05/1942 – Ebersberg, Allemagne, 14/04/1989) journaliste. Il a émigré de Russie en Allemagne (à Konitz). Collaborateur engagé de la Landsmannschaft der Deutschen aus Russland, il est, de 1977 à avril 1982, rédacteur en chef de Volk auf dem Weg. Pendant seize ans, il siège au conseil de l’association des Allemands de Russie et fut très actif dans le secteur culturel. Il travailla également avec la fondation du Conseil culturel des Allemands de Russie et de l’association internationale des Allemands de Russie.

Sartisson , Johann, (Bachkirie, 1937 -) journaliste. Il a grandi au Kazakhstan. Il est diplômé de l’institut spécialisé d’agriculture et travaille comme mécanicien. Puis il est fonctionnaire du komsomol local et finit ses études à l’école du Parti. Dès 1965, il est journaliste à la rédaction de Freundschaft. Il travaillera à la télévision de Tselinograd. Dès 1974 il est correspondant pour Neues Leben. Il vit à Alma-Ata.

Sawatzky , Gerhard, (Blumenfeld, Ukraine, 26/12/1901 – Solikamsk, Oural, 01/12/1944) écrivain soviétique allemand. Il passe son enfance entre l’Altaï et l’Oural, notamment à Solikamsk. Il est diplômé de l’institut Herzen de Leningrad. Il est professeur dans la Volga et appelé à travailler avec la presse, dont la rédaction de Nachrichten et de Der Kämpfer. Il est nommé co-délégué à la première conférence de l’union des écrivains soviétiques allemands et du premier congrès de l’union des écrivains soviétiques. Dès 1934, membre et président de l’association des écrivains d’Union soviétique. Arrêté en 1938, il est emmené en camp de travail. Il est connu comme critique littéraire, prosateur, poète et adaptateur. Il a commencé sa carrière comme professeur, puis a travaillé pour la presse écrite (Nachrichten, Der Kämpfer). Ses œuvres connues sont Die Schmiede, das Partisanengrab, Wir Selbst. Il a également édité les Kampflieder wolgadeutscher Sowjetdichter (Chants de combats des poètes soviétiques volga-allemands). Son manuscrit Wir selbst a été longtemps caché et conservé par sa veuve et est paru pour la première fois dans l’almanach Heimatliche Weiten (1984-1987). Il fut réhabilité à titre posthume en 1956.

Schardt , Olga, (Kary-Michaïlovka, Nikolaïev, Ukraine, 06/09/1928 -). Elle fréquente avant la guerre les cinq classes d’une école ukrainienne avant d’intégrer une école allemande. En 1944, elle est évacuée à Warthegau (Poznanie) et nationalisée allemande. En janvier 1945, elle travaille dans un sovkhoze du territoire de Karaganda. Elle vit dès 1959 à Saran, territoire de Karaganda, travaille alors dans une mine à Sarankaïa au service de traitement des eaux. Elle s’installe en 1993 en Allemagne avec sa famille.

Schätzler , Wilhelm, (Weiden, Allemagne, 1929 -) homme d’église et journaliste. De 1949 à 1953, il mène ses études à Regensbourg et à Munich en philosophie, arts du spectacle, journalisme (à l’époque, il est membre du séminaire de cinéma de l’université de Munich). De 1953 à 1957, il suit des études de théologie et est ordonné prêtre en 1957. Les dix années qui suivent, il est vicaire dans différentes paroisses (et est prêtre auxiliaire pendant plus d’un an dans un hôpital). Ensuite il se met en disponibilité afin de réaliser des travaux journalistiques pour la radio bavaroise. De 1968 à 1969, il reprend ses études à l’université de Regensbourg. Dès le 1er avril 1969, il dirige le développement chrétien du travail sur l’image et le cinéma, à Cologne. Puis, en novembre 1972, il devient responsable des questions médiatiques au secrétariat de la Conférence allemande des évêques. Dès 1976, il en dirige la centrale médiatique et le secrétariat de la commission journalistique. Dès 1983, il est secrétaire de cette même conférence.

Schaufler , Johannes, (Katharinenstadt, Volga, 29/08/1909 – Volga, 22/12/1935) écrivain. Cursus à l’institut pédagogique de Marxstadt. Il enseigne à Dobrinka dans la Volga. Membre de l’organisation jeune communiste locale. Ses activités sociales et pédagogiques le font connaître au delà du canton de Dobrinka. Il organise des jeux, des chants, des journaux avec les enfants et parle activement des problèmes quotidiens. En 1931 il est appelé par le comité du territoire de l’organisation de la jeunesse communiste à rejoindre la rédaction de Nachrichten à Engels au département littérature. Il sera d’abord directeur du secteur culturel puis du secteur arts et lettres. Il meurt prématurément à 26 ans.

Ses œuvres et ses nombreux poèmes, parfois historiques et culturels, sont appréciés et en l’occurrence Die wolgadeutsche Schule einst und jetzt, Die alte Geige (1927). Il fut poète très tôt. Ses récits sont plus tardifs avec par exemple Der Verstossene (1924). Die alte Geige et Der Verstossene ont un côté autobiographique. Le premier roman, en fait autobiographique, parle de l’enfance d’un certain Willi. Dans le second récit, le héros, Eugen Leideviel, souhaite avoir un violon afin de jouer une belle chanson en l’honneur de sa patrie. La poésie et l’écriture semblent être nécessaires dans la vie du jeune auteur. Johannes Schaufler est connu dès 1928 lorsque le journal Wolgadeutsches Schulblatt publie son récit Heimweh puis dans les éditions d’octobre et de novembre son poème Oktobersturm. Son influence sur la poésie soviétique est indiscutable. Certaines contributions comportent un caractère socio-politique plus affirmé, comme Kulakenbrut, Sozialistisches Kollektivierung auf der Grundlage des sich verschärfenden Klassenkampfes im Dorf ou Marsch des Volkes in die lichte Zukunft. Son amour de la patrie est néanmoins l’élément prépondérant dans toute son œuvre. Certains le dénigraient pourtant, considéré comme un ennemi des classes ouvrières. Son écriture se modifie alors quelque peu pour coller davantage aux réalités quotidiennes, comme dans Schwere Schritte (publié dans Der Kämpfer, 1932). Il n’en oublie pas pour autant les jeunesses communistes, à l’instar de son poème Zu Hauf ! (1930). Son appartenance à la sphère communiste est une de ses fiertés. Dans son travail de journaliste, il s’implique énormément dans les problèmes de contre-révolution, d’analphabétisme, d’écoles. Il a écrit de nombreux articles sur le sujet dont Wolgalied (Der Kämpfer, n°5 1933), Die wolgadeutsche Schule einst und jetzt (brochure éditée à Engels en 1933). L’entrée dans le monde littéraire se fait tout naturellement et c’est avec un poème, Wir beginnen, qu’il salue d’ailleurs l’organisation de la première conférence de la République des écrivains prolétaires volga-allemands. Il se rend ensuite au séminaire littéraire de Stalingrad et publie un rapport dans Der Kämpfer intitulé Einige Ereignisse des Schriftstellerseminars in Stalingrad. Il participe à toutes les conférences, en tant que membre de la délégation volga-allemande des écrivains. Il publie à nouveau un rapport Die literarische Jugend in Malejewka à la suite de la conférence du 21 au 26 mars 1934. Ses meilleurs poèmes ont été rassemblés en un recueil en 1934 : Der neue Sowjetbürger, Nicht ohne Grund, Hopsapolka, Das Teuerste, Dein Brief, Schilauf, Frühjahr, Lied des Traktoristen, Wanderlied, Sonnenschein, Oktobersturm, Der Traktor pflügt das Leben um, Streik... Il écrivit son dernier poème le 7 octobre 1935, destiné aux partisans de la gueere civile. Finalement, il n’exerça ses activités littéraires que sept ans durant, mais ses œuvres restent celles d’un écrivain allemand majeur en Union soviétique.

Schellenberg , David, (Loukachevo, territoire de Dniepropetrovsk, 11/10/1903 – Oust-Omoutch, territoire de Magadan, 19/10/1954) rédacteur. Institut pédagogique (Pädtechnikum) et institut central pédagogique (Pädagogisches Zentraltechnikum) de Léningrad. Professeur à l’institut technique pédagogique de Prichib, en Ukraine, il est successivement rédacteur au journal Deutscher Kollektivist et collaborateur au Deutsche Zentralzeitung. En 1932, il devient rédacteur de Sturmschritt, à Charkov. Ses principales œuvres sont Lechzendes Land, Pundmeniste, Verzweigte Erzählungen. Rédacteur à Moscou, il est délégué au premier Congrès de l’Union des écrivains d’U.R.S.S. à Moscou en 1934. Jusqu’à son arrestation et à sa condamnation à Magadan en 1937, il alterne entre ses postes de Charkov et Moscou. Après la guerre, il est artiste et professeur.

Schellenberg , Johann, (Grünfeld, Altaï, 1920 -) journaliste. Iinstitut technique pédagogique de Slavgorod. Il enseigne avant la guerre dans ce même établissement. Ensuite, il est envoyé en goulag. Plus tard architecte, professeur d’allemand puis journaliste. Il collabore pendant 18 ans avec la rédaction de Freundschaft à Slavgorod et travaille dix ans à la rédaction de la radio de Slavgorod.

SCHIFF, Hans Gustav, (Karlsruhe, Allemagne, 1896 – Butovo, Russie, 08/12/1937) journaliste. Membre du P.C. allemand dès 1918 puis membre du P.C.U.S. dès 1932. Il dirige le département des informations nationales du journal Deutsche Zentralzeitung. Il est arrêté le 30 août 1937, condamné à mort le 30 novembre 1937 et fusillé à Butovo le 8 décembre 1937.

Schiller , Franz, (Mariental, Volga, 29/10/1898 – Tinskaïa, Krasnoïarsk, Sibérie, 22/06/1955) linguiste. Pseudonyme : Fritz Petersen. Après l’école, il entame un séminaire presbytéral à Saratov (1913-1917) puis enseigne dans son village natal (1918-1921). Il étudie à l’université de Moscou (1922-1925). Linguiste, homme de lettres, professeur, docteur en philologie, éditeur, il écrit de très nombreux essais, une centaine de travaux scientifiques et une vingtaine de monographies. En 1927 est publiée à Pokrovsk sa bibliographie Literatur zur Geschichte und Volkskunde der deutschen Kolonien in der Sowjetunion für die Jahre 1764-1926. Il maîtrise plusieurs langues étrangères. Il publie notamment Kampfbilder aus der Steppe (Pokrovsk, 1930) ; Beiträge zur deutschen sozialistischen Dichtung im 19. Jahrhundert. Entre 1929 et 1938, il enseigne à l’institut de littérature moscovite Maxim Gorki. En 1938, il est envoyé en Sibérie. En 1946, il enseigne dans un petit village sibérien. Gravement malade et soigné à l’hôpital, il termine ses monographies sur Byron Schiller et Heine. Il publie les récits Wie wir gestorben sind et An den blauen Bergen. Il meurt dans son lieu sibérien de déportation.

Schiller , Friedrich, (Marxstadt, Volga, 29/08/1923 Allemagne, ?) poète soviétique allemand. Fils de fermiers dépossédés pendant la collectivisation forcée, son père est arrêté en 1937 et disparaît. Apprentissage de tourneur. Il est envoyé en Sibérie en août 1941. De 1942 à 1948, il est envoyé aux travaux forcés dans le nord de l’Oural, sur le canal de la mer Blanche. De 1948 à 1961, il est condamné aux travaux forcés en Sibérie. On le retrouve en 1962 en Ouzbékistan, en 1966 en Lettonie et en 1971 en Allemagne. Il a écrit des poèmes sur la misère pendant le bannissement. Il termine sa vie en Allemagne. Ses poèmes sont parus dans la revue Volk auf dem Weg.

Schindler , Marie, (Janovka, Volhynie, 1918 - ?) enseignante. Elle fait ses études à l’institut pédagogique allemand d’Odessa. Elle travaille jusqu’à son départ en retraite comme enseignante. Elle vit ensuite à Kempen (Bas-Rhin).

Schirmunski , ou SHIRMUNSKI, Victor Maximovitch, (Saint-Pétersbourg, 02/08/1891 –Leningrad, 31/01/1971) phililogue. Il fut le père de la germanistique moderne en Russie. En 1919, il enseigne à l’université de Léningrad. Banni dans les années 1930, il fut réhabilité en 1949. Il a effectué de nombreuses recherches sur les dialectes allemands et la langue yiddish en Russie. Il a écrit Der Reim, seine Geschichte und Theorie (1923), Byron und Puschkin (1924), Goethe in der russischen Literatur (1937), Deutsche Dialektologie (1956).

Schlei , Eugen, (Krasnoïarsk, Sibérie, 1942 -) photographe et journaliste. Il suit une formation de mécanicien et de cuisinier. Puis il travaille comme photographe autodidacte, fait quelques contributions pour les journaux des armées, les journaux Altaier Pravda et Iswestija. Parallèlement à ses études à l’université Lomonossov de Moscou, il se spécialise dans le journalisme. Il fait quelques travaux et articles pour Neues Leben puis devient correspondant en 1980 pour l’agence TASS, d’abord au Kazakhstan puis en Sibérie. Il vit actuellement à Novossibirsk.

Schleicher , Josef, ( ? - ?) rédacteur en chef du journal Zeitung für Dich dans les années 1990.

Schleuning , Johannes, (Norka, Volga, 27/01/1879 – Braunschweig, Allemagne, 07/09/1961) surintendant. Il est envoyé en octobre 1914 en Sibérie, mais en revient en 1917 et travaille à Saratov pour le journal Saratower deutsche Volkszeitung. Il œuvre pour la vie religieuse de sa commune d’origine. En 1921, pendant la période de famine, il entra en contact avec le National Lutheran Conncil aux États-Unis comme conseiller. Il diffuse ainsi des informations sur la vie dans les villages allemands de Russie. Il part en RDA où il travaille pour le journal Deutsches Leben in Russland, journal qui est arrêté en 1934 par la Gestapo après dix années de parution. Pendant la guerre et juste après, il fut homme d’église à Berlin, puis surintendant du diocèse de Berlin. De plus, de 1952 à 1957, il œuvre comme porte-parole et président du Arbeitskreis der Ostdeutschen. Puis il céde son poste au prêtre Roemmich. Il est l’auteur de nombreuses publications dans le magazine Heimatbuch. L’œuvre de sa vie est Lebenserinnerungen eines russlanddeutschen Pfarrers. Il a reçu de nombreux prix et distinctions, dont la Croix fédérale du mérite 1ère classe (Bundeskreuz für Verdienste).

Schlotthauer , Reinhold, (? - ?) professeur. Directeur pendant 19 ans du département d’allemand de l’institut pédagogique de Barnaoul ; Galina Beriosovikova lui succède. Il organisa les premiers examens de l’école en août 1952. Vingt étudiants furent diplômés. En 1975, l’école accueillait 587 étudiants dont 350 étudiants par correspondance. Reinhold Schlotthauer avait alors pour projet d’agrandir la salle du laboratoire de langues à 60 cabinets.

Schmal , Jacob, (Grimm, Volga, 26/09/1923 – 12/10/2002) écrivain. D’abord rédacteur à Grimm du journal du canton Bolschewik. En mai 1940, il gagne un concours pour devenir présentateur radio à Engels. Il débute le 30 août 1941 mais compte tenu des événements, la station doit arrêter de transmettre et il est ainsi le dernier animateur de la radio volga-allemande. Schmal est envoyé en Sibérie, dans un camp et enrôlé dans l’armée de travail jusqu’en 1946. Il travaille ensuite dans l’Oural comme bûcheron et flotteur de bois sur le fleuve Kama, puis envoyé en Bachkirie dans l’industrie pétrolière. Il survit, à Oufa, où il travaille comme ingénieur dans l’industrie pétrolière. En 1961, il revient à Grimm. Retraité en 1983. Directeur du centrel culturel allemand Einheit en Bachkirie et représentant de l’association Wiedergeburt. Depuis 1997, il est installé avec sa famille à Berlin. En 1995, il publie Den Kelch bis zur Neige geleert (Moscou, Internationaler Verband der deutschen Kultur, 224 p.) qui a été diffusé dans l’Almanach Phönix. Le récit retrace l’histoire et la vie des Allemands de la Volga jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale et leur destin depuis 1941.

Schmidt , Eduard, (Nord Kazakhstan, 1942 -) journaliste et professeur. De 1958 à 1963, il fait des études de germanistique à Novossibirsk, Russie. Il est professeur dans une école supérieure. De 1969 à son départ pour l’Allemagne en 1974, il travaille à la rédaction du journal Neues Leben à Moscou. En Allemagne, il fait des études de germanistique et de théologie. Vers 1997, il est professeur dans un collège.

Schmidt , Ella, (1934 -) écrivaine. Elle vit désormais à Kaiserslautern, Allemagne. Elle écrit.

Schmidt , Karl (Boaro, Volga, 1903 – probable suicide dans les années 1930) écrivain. Il est déporté dans les années 1930. Il a écrit des nouvelles, feuilletons, histoires humoristiques et esquisses, dont Dämon Alkohol ; Die Steppen brausen und blühe auf. Il était délégué au 1er Congrès de l’Union des écrivains soviétiques à Moscou en 1934.

Schmidt , Otto Ioulevitch, (Moguiliov, Biélorussie, 18/09/1891 – Moscou, 07/09/1956) chercheur. A dirigé de 1930 à 1933 l’Institut Arctique de Léningrad. En 1939, il enseigne l’algèbre à Moscou et est en 1942 vice-président de l’Académie des Sciences d’Union soviétique. Spécialisé en linguistique, mathématiques, littérature, géologie et géographie, il a collaboré à l’élaboration de la Grande Encyclopédie soviétique (Bolchaïa Sovietskaïa Encyclopaedia) et a effectué plusieurs expéditions dans le Grand Nord.

Schneider , Gottlieb, (Stahl, Volga, 21/08/1893 – Krasnoïar, Volga, 17/12/1941) journaliste. Pseudonyme : Harro Stahl, E. Ewald. Jusqu’en 1917, il enseigne dans les villages allemands de la Volga. Représentant de la R.S.S.A.A.V. dès 1918. Ensuite, travaillant au Parti communiste, il est commissaire du peuple pour l’agriculture. Il représente la République de la Volga à la Douma à Moscou. Il écrit aussi, des récits, esquisses et feuilletons.

Schneider , Heinrich, (1) (Volga, 10/08/1910 - ?) écrivain. Dans les années 1930, il poursuit ses études à l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels). Il enseigne jusqu’en 1935. Il est alors publié dans Der Kämpfer et Rote Jugend où il travaille. Dans Neues Leben, sont surtout publiés des poèmes et des fables humoristiques, des récits en dialectes. Deux œuvres importantes : Barfüssler et Die Tratsch-Gret.

Schneider, Heinrich, (2) (Volga, 1921 - ?) écrivain. Sa famille fuit la famine et s’installe dans le Caucase. Il est emmené dans un orphelinat. Plus tard, il revient dans son village natal, fait un apprentissage en menuiserie. Études dans de deux écoles supérieures par correspondance. Il est instituteur pendant près de cinquante ans (jusqu’à 69 ans). Ses poèmes sont axés surtout sur l’éducation, la morale. Il travaille dans l’optique de pouvoir mettre ses œuvres en scène pour les enfants (comme Wir sind geboren, Taten zu vollbringen, 1964). Ses récits et poèmes paraissent dans les journaux (notamment Iljitsch, Rot ist mein Halstuch, Prahlhanswind, Nicht Uhren sollen Kinder zieren…).

Schnittke , Alfred, (Engels, Volga, 24/11/1934 -) compositeur. Son père était un juif autrichien, sa mère une Allemande de la Volga. Conservatoire de Moscou où il enseigne (1962-1972). Ensuite, il travaille librement comme compositeur à Moscou. En 1980, il rejoint l’institut supérieur de musique de Vienne. De nationalité allemande depuis 1990, il enseigne dès 1993 à Hambourg.

Schnittke , Viktor, (Engels, Volga, 1937 -) journaliste. Il fait des études à l’institut supérieur de langues étrangères de Moscou, en allemand et anglais. Rédacteur au journal Neues Leben à Moscou, il est aussi lecteur de la rédaction anglaise de l’édition moscovite Progress. Puis il est journaliste (il écrit en anglais) pour l’agence de presse et d’information Russica. Il vit à Moscou.

SCHNURR, Joseph, (Alexanderfeld, Odessa, 25/10/1915 – Stuttgart, 30/08/1991) cofondateur de l’association Landsmannschaft der Deutschen aus Russland. Études de chimie et de biologie à l’institut pédagogique allemand d’Odessa puis de biologie et de géologie à l’université d’Odessa. À partir de 1936, enseigne en collège. Jusqu’en 1942, il collabore avec l’institut d’oncologie de Röntgen. En 1944, sa famille est envoyé en Poznanie. Il enseigne de nouveau entre 1945 et 1948. Il s’installe en 1950 à Stuttgart et travaille comme conseiller scolaire jusqu’en novembre 1970. Il a écrit des articles pour Volk auf dem Weg et entre 1965 et 1980, il a été l’éditeur des Haimatbücher. De 1971 à 1975, il préside l’association Landsmannschaft der Deutschen aus Russland et en est le porte-parole de 1977 à 1980. Il a publié deux ouvrages Die Kirchen und das religiöse Leben der Russlanddeutschen.

Schöck , Georg, (Helenendorf, Chanlar, Azerbaïdjan, 14/08/1907 - ?) chercheur. Lycée de Helenendorf (1926). De 1930 à 1934, il étudie à l’institut supérieur d’agriculture de Bakou, Azerbaïdjan et de Kirovograd, Ukraine. De 1934 à 1941, il fait des recherches scientifiques pour l’institut de recherches sur la vigne de Kirovobad (Gandcha). En 1939, il est diplômé de sciences agricoles à Moscou. En octobre 1939, il est déporté au nord du Kazakhstan et enrôlé en 1942 dans l’armée de travail. De 1958 à 1977, il travaille à l’institut de protection des plantes d’Alma-Ata. En 1973, il obtient son doctorat en sciences agricoles, à Moscou. Depuis 1977 il est retraité.

SCHOLZ, pseudonyme de Alexei Debolski.

Schönfeld , Georg, (Elsass, Odessa, 1940 -) chercheur. En 1944, il est envoyé en Pologne (Warthegau) avec sa famille et naturalisé allemand. En août 1945, il est rapatrié dans le territoire d’Irkulsk. Il travaille dans des exploitations forestières. Il étudie dès 1960 les mathématiques. Dès 1966, il enseigne les mathématiques et est collaborateur scientifique à l’institut de recherche pour le secteur économique des eaux du Kirghizistan. Docteur en 1974 à l’université de Dniepropetrovsk, il dirige dès 1975 le laboratoire de mathématiques de l’institut de recherches pour l’automatisation complexe des systèmes d’amélioration, à Frounze. Il a rédigé plus de trente articles sur ce domaine (modélisation mathématique). Il vit depuis 1996 en Allemagne.

SCHRILL, Ernst, pseudonyme de Samuel Keller.

Schröder , Helene, (Berdiansk, Ukraine, 1929 -) enseignante. De 1941 à 1957, elle est déportée au nord du Kazakhstan. Elle fait des études de mathématiques et de sciences physiques. Jusqu’en 1978, elle enseigne au Kazakhstan puis en Allemagne. Retraitée.

Schwab , August, (Wiesenmüller, Volga, 11/11/1894 – Kassel, Allemagne 26/03/1979) pasteur et conseiller religieux. Il a fait des études de théologie à Reval et Dorpat. Banni en Sibérie en 1918, il fut libéré sur intervention allemande. Il partit ensuite pour l’Allemagne et travailla à Berlin pour le soutien des Allemands de la Volga de 1919 à 1923. Il obtient des aides pour lutter contre la famine en 1921-1922.

Schwumm (ou Schumm), Maria, (Wiesental, Brinivka, Odessa, 29/06/1923 -) écrivaine. Elle exerce d’abord comme puéricultrice. Pendant la guerre, elle fréquente l’institut de formation allemand de Selz près d’Odessa, Ukraine, puis de Luthbrandau en Allemagne. Elle fuit en 1944 vers Bad Mergentheim où elle vit encore aujourd’hui. Elle rédige nouvelles humoristiques et sketches.

SEIB, Eduard, (Bergdorf, Odessa, 26/12/1872 – 12/01/1940) pasteur. Lycée de Kherson puis études de théologie à Dorpat. Examen en 1897 et ordonné en 1898 à Saratov. Pasteur de 1899 à 1909 à Messer, Volga et en même temps (1900-1903) il est recteur à Beideck, Volga. Pasteur à Warenburg (1909-1918), Saratov (1918-1924) et Taganrog-Jeisk (1925-1931). Banni dans la région de la mer d’Aral en 1931, il revient à Taganrog entre 1934 et 1935. Il passe une année en Sibérie et revient à taganrog en 1937. Déporté au Kazakhstan en 1938, il est porté disparu.

Sepp , Viktor, (Tartu, Estonie, 1936 -) poète. Ses premiers poèmes sont apparus en 1960 dans Neues Leben.

SINNER, Natalie, pseudonyme de Boris Brainin.

Sinner , Peter, (Schilling, Volga, 10/04/1879 – goulag, v. fin des années 1930) poète soviétique allemand. Étudiant en Allemagne, dans les années 1930, il revient s’installer à Leningrad. Son épouse est alors professeur d’allemand à l’école allemande de Saratov. Il travaille dans un premier temps dans les villages allemands de la Volga, puis à Saint-Pétersbourg, avant de revenir dans la R.S.S.A.A.V. avant la Seconde Guerre Mondiale, pour exercer comme professeur d’université en histoire. Ses poèmes les plus connus sont parus dans les Wolgadeutsche Monatshefte : Herbstegdanke ; Ein untergehendes Volkstum ; Wann die Willgäns rückwärts fliege ; die Wolgasteppe ; Daheim.

Sobolevitch , Adolf Avelievitch, (Vikovchiki, Lituanie, 1903 - ?) journaliste. Il devient citoyen d’U.R.S.S. En 1937, il dirige le département de correspondance du DZZ. Il est nommé rédacteur le 25 juin 1939.

SOMMER, Erich, (Moscou, 1912 - ?) traducteur. S’installe en 1934 à Riga. Jusqu’en 1937, il étudie la germanistique, l’histoire et la philologie à l’institut herder de Riga. Il étudie ensuite la slavistique, l’histoire européenne et est-européenne dans les universités de Königsberg et de Berlin. Docteur en 1940. Interprète et traducteur pour le ministère des Affaires étrangères à Berlin. En 1941, il travaille comme traducteur dans les relations diplomatiques, activité qu’il reprendra en 1956. Entre 1959 et 1977, il assure des postes à l’étranger. Il a publié notamment Die Deutschen in Russland zwischen der ersten Revolution und dem ersten Weltkrieg (1905-1914) ; Die Anfänge der Moskauer Deutschen Sloboda im 16. und 17. Jahrhundert ; Der junge Zar Peter und Franz Lefort ; Die Deutschen im russischen Machtbereich. Il a également réalisé de nombreuses traductions et publié des articles sur l’histoire des relations germano-russes.

Sorge , Richard, (Bakou, Ukraine, 04/10/1895 – Tokyo, Japon, 09/07/1944) journaliste. Il était un agent au service du Komintern et du P.C.U.S.

Spaar , Woldemar, (Gnadenflur, Volga, 14/04/1923 –) écrivain soviétique allemand. Ses premiers poèmes paraissent dès 1940 dans les journaux tels que Junger Stürmer et Rote Jugend. À 17 ans, il est correspondant pour le journal du canton de Gnadenflur. Il est envoyé dans l’Altaï où il travaille dans une exploitation forestière dès 1941. À son retour, il travaille pour le journal de son rayon et fera quelques esquisses qui seront publiées. En 1953, il entame des études par correspondance (cursus linguistique). Il est durant six ans professeur d’allemand dans le rayon Salessovo, Russie. Dès 1957, il entame des études de journalisme. Il travaille deux années au journal Arbeitsbanner dans le rayon de Snamenka, Ukraine, puis dès 1959 est secrétaire de direction à Rote Fahne. Depuis 1976, il est membre de l’association des écrivains soviétiques d’U.R.S.S. et depuis 1962 membre du Parti communiste. Il s’inspire de Schiller ou Pouchkine dans ses écrits poétiques. Il publie Der Duft von Brot en 1973 à Barnaoul puis Ährenlese en 1981. Ses poèmes sont publiés dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben, Junger Stürmer, Rote Jugend. En 1982, il est décoré du titre de Verdienter Volkskünstler. Dans les années 1990, il s’installe dans l’Altaï. Il a publié notamment Licht in der Stepper, Neulanpioniere, Frontabschnitt Taiga (qui parle de l’armée de travail), Mann der Arbeit, Feierstunde

Späth , Waldemar, est le pseudonyme de Karl Bauer.

Spörl , Werner, (Stuttgart, Allemagne, 1942 -) conseiller pédagogique en allemand. Études d’anglais et de littérature en Europe. Il a ensuite enseigné dans plusieurs pays (Espagne, Allemagne, Turquie, Portugal) avant d’arriver au Kazakhstan, dans le nord du pays. Werner Spörl organise des séminaires de formation pour professeurs d’allement à Akmola, à Koustanaï et Pavlodar sur les méthodes de travail (utilisation des ouvrages scolaires et des appareils tels que les magnétophones). Il s’est servi de nombreux programmes scolaires d’Allemagne, adaptés et utilisés dans les écoles allemandes du Kazakhstan.

Springer , Siegfried, (Mini-Wody, Russie, 1930 -) homme d’église. Dès 1937, il vit à Hoffnungstal près d’Odessa. En 1944, sa famille fuit et s’installe en Bavière, où il termine sa scolarité et des études de théologie. Il est ensuite prêtre à l’église de Hanovre. De 1976 à 1987, il dirige le travail des émigrés de l’église évangélique d’Allemagne. Dès 1984, il mène la communauté chrétienne des Allemands luthériens évangéliques de Russie.

Stabel , Paul, (Herborn, Kazakhstan, 1923 -) écrivain. En 1985 il s’est installé dans le Caucase. Il vit depuis 1991 en Allemagne.

Stach , Jacob, (Grunau, Marioupol, 23/09/1865 - Katzenelnbogen, Taunus, 23/11/1944) pasteur. Son arrière-grand-père était arrivé en 1822 de Prusse occidentale comme colon. Il fit partie des colons qui formèrent le cercle colonial de Marioupol, qui se composait de vingt villages, appelé alors Projet de Marioupol. Jacob Stach a reçu une formation théologique en Suisse puis a exercé une courte activité à Annenfeld, en Transcaucasie ; puis, dès 1891, il est ordonné pasteur dans la paroisse de Hochheim en Crimée. Cette paroisse est alors rattachée à celle de Neusatz, où le pasteur Samuel Keller (Ernst Schrill), son père spirituel, lui cède sa place. Il s’installa à Grunau. En 1899, il devient pasteur dans la colonie de Freudenthal, près d’Odessa. En 1905, il exige des colons la formation d’une association éducative et culturelle en territoire de la Mer noire. Le 19 octobre 1905, deux jours après la publication du manifeste de Nicolas II sur la garantie constitutionnelle, il réunit les fondateurs de l’association éducative allemande à Odessa pour discuter de l’avenir des colonies qui le préoccupe. Jacob Stach arrive fin 1906 dans la petite commune luthérienne de Melitopol comme pasteur. Il forme alors l’Association éducative d’Eugenfeld par le regroupement de communes et de paroisses. Une seule école commune fut construite en 1907, avec comme projet ensuite la création de deux classes pédagogiques pour professeurs. En 1914, l’école, qui s’est développée, est intégrée au système russe. En 1915, Stach commence à écrire son autobiographie. Il est envoyé de Moscou en Sibérie. Plus tard, avec le soutien du consistoire évangélique luthérien de Moscou, il fonde la paroisse de Slavgorod (1916-1921), dans l’Altaï, puis, avec l’aide de mennonites et de catholiques, une école centrale. Il est ensuite pasteur à Nikolaïev, gouvernement de Kherson (1921-1922). Il part pour l’Allemagne en 1922 pour organiser le départ des aides pour lutter contre la famine mais doit rester en Allemagne pour des raisons de santé. À Blüthen près de Perleberg, il exerce comme pasteur jusqu’à sa retraite. Ses œuvres majeures sont Die deutschen Kolonien in Südrussland et Studien aus der Geschichte und dem Gegenwärtigen der südrussischen Kolonisten.

STAHL, Harro, pseudonyme de Gottlieb Schneider.

STAHL, Hugo, pseudonyme de Reinhold Köln.

Staudinger , Ernst, (Karaganda, Kazakhstan, 1959 -) peintre. De 1973 à 1975, il poursuit des études à l’école artistique locale puis à l’institut spécialisé d’Arts N. W. Gogol, à Alma-Ata. Il enseigne les arts et le dessin technique. De 1979 à 1982, il est professeur d’arts à l’institut d’Arts de Karaganda. Puis, de 1982 à 1984, il est créateur dans l’entreprise d’État de construction de bâtiments et de ponts de Karaganda. Les quatre années suivantes, il exerce le même métier dans les entreprises d’État de produits artistiques de Karaganda. Dès 1988, il réside en Allemagne et travaille dans la fonderie Strassacker de Süssen, il crée des pièces en bronze. Il est aussi professeur d’arts, portraitiste, au VHS de Göttingen. Il fait de nombreuses expositions en Russie et en Allemagne.

STEFAN, Josef, (Kandel Odessa, 1885 – Akmolinsk, Kazakhstan, 29/09/1951) maire de Kandel. Dès 1942, accusé d’être un koulak, il est arrêté. En 1947, il est envoyé à Tchou en Ourdmoutie (Oural) et traduit en justice. Il est condamné à 25 ans de détention en raison de son activité de maire pendant la période d’occupation allemande. Après quatre années de détention, il meurt en prison.

Steiger , Anatoli, (Neu-Freudental, Odessa, 1941 -) journaliste. En 1944, il fuit avec sa famille en Poznanie. Il est naturalisé allemand et s’installe par la suite dans le Mecklembourg. En 1946, il est déporté en Sibérie. Il travaille sur les chantiers à Novossibirsk, Russie. De 1962 à 1967, il entreprend des études de journalisme à l’université de Sverdlovsk. Puis il travaille pour différents journaux et est pendant quatre ans correspondant de l’agence TASS. Membre de l’association des journalistes, il est depuis 1990 en Allemagne et travaille sur son roman Die Flucht.

Steinmark , Rosa, ( ? -) dramaturge et metteur en scène. Ell est une figure emblématique du théâtre allemand d’Almaty.

STEPPENBAUER, V., pseudonyme de Victor Klein.

STRASCHEWSKI, pseudonyme de Alexeï Debolski.

Straub , Anna, née Reichenborn, (Köhler, Volga, 1924) écrivaine. Elle vit désormais à Fellbach près de Stuttgart, Allemagne.

Strauss , Wolfgang, (Libau, Lettonie, 1931 -) journaliste. De 1939 à 1941, il fréquente une école populaire lettone. En février 1941, il émigre en Allemagne, dans le Mecklembourg. En 1949, il est lycéen en RDA. Il participe aux activités d’un groupe actif de l’institut supérieur Gerhard Hauptmann à Schwerin. Pendant l’été 1950, il est exclu du groupe. À son arrivée en U.R.S.S., il est condamné par le tribunal militaire soviétique à cinquante ans de travaux forcés. Il est déporté à Vorkouta, Russie, travaille dans les mines de charbon et s’implique dans le conflit des mineurs pendant l’été 1953. En 1955, il est transféré, mais non amnistié, au pénitencier de Bautzen. En avril 1956, il s’évade et fuit vers Berlin-Ouest. Depuis 1970, il est rédacteur local du journal quotidien de Bavière de l’est, est écrivain indépendant, conférencier et collaborateur d’organes de publications tels que Staatsbriefe, Rheinischer Merkur, Christ und Welt. Il a publié différents ouvrages et notamment : Blut und Kohle (1961), Trotz allem, wir werden siegen (1968), Nation oder Klasse (1978), Bürgerrechtler in der UdSSR (1979), Lieber stehend sterben als auf Knien leben (1982), Revolution gegen Jalta (1982), Aufstand für Deutschland. Der 17. Juni 1953 (1983), Rapallo. Neue deutsche Ostorientierung : Wunschtraum, Irrweg oder Gespenst (1986).

Stricker , Gerd, (Breslau, Silésie, 1941 -) chercheur. Il est déplacé en 1946. Jusqu’en 1957, il fréquente une école de Leipzig, Allemagen, puis fuit, juste après ses études d’histoire (histoire de l’Europe de l’Est) et de philologie (spécialité slavistique). Il étudie ensuite à Marburg, Saarbrücken, Münster en Allemagen. Il obtient son doctorat dans le domaine du slave ancien. Depuis 1979, il est assistant scientifique à l’institut religieux de l’université Wilhelm à Münster. Dès 1987, il collabore à des travaux scientifiques à l’institut Glaube in der 2. Welt à Zollikon près de Zurich, et est rédacteur au journal du même nom qui traite de la vie religieuse dans les anciens pays de l’est. Il publie de nombreux ouvrages traitant de la vie religieuse en Russie et en Union soviétique et sur la question de la relation État-Clergé en Union soviétique. Il a fait de nombreux séjours dans l’ancienne Union Soviétique, dans les Pays Baltes. Il publie notamment avec Peter Hauptmann Die orthodoxe Kirche in Russland, Dokumente ihrer Geschichte 860-1980 (1988) ; Religionen in der UdSSR. Geschichte und Gegenwart (1989) ; Deutsche Geschichte in Russland und in der Sowjetunion.

Stricker , Viktor, (Tchalabaï, Kazakhstan, 1955 -) peintre. De 1970 à 1974, il est étudiant à l’institut supérieur artistique de Krasnoïarsk, Russie. Les dix années suivantes, il exerce comme peintre et graphiste au sein de l’Association des Artistes de Russie. Il arrive en 1994 en Allemagne. Dès 1995, il est membre de l’Association des Artistes du Brandenbourg, vit et travaille à Aix-la-Chapelle. Il fait des expositions en Russie et en Allemagne, notamment avec l’Association des Artistes. Sa peinture est figurative et abstraite.

Stroh , Alexander, (Nijni Taguil, Russie, 1953 -) artiste. En 1981, il est diplômé de la faculté de graphisme et de peinture de l’institut pédagogique de cette même ville. De 1985 à 1988, il enseigne peinture et graphisme à l’institut d’Arts appliqués d’Oural. Il émigre en 1994 en Allemagne. Depuis 1996, il est membre de la guilde artistique d’Esslingen et de la Fédération des Artistes allemands du Bade Württemberg. Il expose à Moscou, Ekaterinbourg, Tcheliabinsk, Nijni Taguil, Kaliningrad, mais aussi à Toronto (Canada), New York (États-Unis), en Autriche et en Allemagne.

STROM, Fr., pseudonyme utilisé par Franz Bach.

Stumpp , Karl, (Alexanderhilf, Russie, 12/05/1896 – Stuttgart, Allemagne, 20/01/1982) cartographe et historien. Membre incontournable de l’Association des Allemands de Russie, il est l’auteur de Die Auswanderung aus Deutschland nach Russland von 1763-1862, son œuvre majeure, et de nombreux autres ouvrages ou brochures sur l’histoire des Allemands de Russie. Ses travaux sont utilisés comme base de travail par de nombreux autres chercheurs et auteurs. Il est parti en 1918 de la région de la mer Noire pour l’Allemagne, où il a fait ses études. Il a soutenu son doctorat sur le thème « Die deutschen Kolonien im Schwarzmeergebiet » à l’université de Tübingen, 1922. En 1933, il dirige le Verein für das Deutschtum im Ausland (VDA) à Stuttgart, puis travailla en 1938 au département Forschungsstelle des Russlanddeutschtums au sein de l’Institut des affaires étrangères allemandes (DAI) de Berlin. Il revint en 1940 sur le territoire de la mer Noire, obtint en 1941 la direction de la commandanture spéciale chargée de la la recherche historique, généalogique et sociologique. Il a constitué une base de données considérable, matériel pour ses recherches et pour la recherche future. Il a collaboré avec les associations Arbeitsgemeinschaft der Ostumsiedler et Landsmannschaft der Deutschen aus Russland. Il a travaillé également douze ans à la rédaction de Volk auf dem Weg.

STÜRMER, Karl, (Garobowen, Prusse orientale, 1894 – Butovo, Russie, 09/08/1938) journaliste. Émigré politique en U.R.S.S. en 1921, il est membre du P.C.U.S. Il est arrêté comme collaborateur du Deutsche Zentralzeitung le 16 février 1938, condamné à mort le 29 juillet et fusillé le 9 août à Butovo.

STURMFELDER, Rolf, pseudonyme de Victor Klein.

Süss , Wladimir, (Ouchta, République de Komi, 1954 -) professeur et chercheur. De 1961 à 1971, il fréquente le système scolaire kazakh. Puis de 1974 à 1978, il enseigne à l’institut pédagogique de Novossibirsk, Russie. Jusqu’en 1985 il est professeur d’allemand et directeur d’école. Les deux années suivantes, il est professeur directeur de la chaire de pédagogie à l’institut pédagogique de Novossibirsk. De 1987 à 1990, il étudie à l’université pédagogique de Leningrad. Il obtient son doctorat puis émigre en 1992 en Allemagne. Dès 1994, il collabore à des travaux scientifiques à l’institut supérieur général de l’université de Kassel. Ses publications sont orientées principalement sur la minorité allemande en Russie / U.R.S.S. / CEI et sur l’intégration des Spätaussiedler en Allemagne.