V

Verr , Viktor, (Chumanovka, Altaï, 1954 -) chercheur. Diplômé de l’institut supérieur polytechnique de Tomsk, il travaille dans une usine chimique et vit à Tomsk, Russie.

W

Wacker , Nelly, (Hohenberg, Crimée, 20/10/1919 -) écrivaine soviétique allemande. Son père est arrêté et porté disparu en 1935. Elle obtient son baccalauréat à l’institut supérieur allemand de Spat, Crimée. Elle suit ses études de germanistique à l’institut pédagogique de Engels (Pädtechnikum Engels). Elle rencontre au printemps 1937 l’écrivain Gerhard Sawatzky. Elle sort en 1938 de l’institut de professeurs diplômée, Dominik Hollmann y est alors professeur. En 1941, elle est déportée au Kazakhstan, dans le territoire de Koustanaï. Avec son mari, Georg Wacker, elle part en Azerbaïdjan, à Ivanovka. Pendant plusieurs décades, elle y est professeur d’allemand et de russe. Puis elle s’installe à Pavlodar jusqu’à sa retraite en 1974. Elle étudie par correspondance à l’institut pédagogique d’Omsk. Elle publie dès 1962 ses poèmes dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben, et notamment Der Zauberstift, Blumenmärchen ou encore Ich bitte ums Wort !. Elle rencontre le 27 janvier 1967 Sepp Österreicher qui l’encourage. Ses poèmes paraissent dans les journaux allemands, le premier étant Meine Altergenossen. Poétesse et narratrice, elle a écrit sept volumes en allemand, deux en russe. Son récit le plus connu est Der Tanz der Kraniche. Elle fait quelques illustrations pour des publications des contes de Grimm. Ses œuvres parlent de ses compatriotes, des héros, des soldats, de sa patrie. Son écriture est naturellement optimiste, sa poésie est gaie. Certains écrits sont orientés politiquement, notamment ceux traitent de la guerre et de ses conséquences. En 1993, elle s’installe en Allemagne.

Wagner , David, (Schöndorf, Volga, 21/08/1914 – Tselinograd, Kazakhstan 05/05/1977) écrivain soviétique allemande. Il fait deux années d’études à l’institut technique agricole de Krasny Kout, Russie. Il commence ses activités journalistiques dès l’âge de 18 ans à la rédaction de Rote Jugend à Engels en 1932, puis travaille pendant trois ans au journal de la République Nachrichten (1935) et en 1936 il est envoyé à l’institut de journalisme de Moscou. Il est membre du P.C.U.S. et de l’association des journalistes. Ses activités littéraires oscillent entre poèmes, esquisses, récits, presque tous parus dans des journaux comme Rote Jugend, Nachrichten, Freundschaft ou Neues Leben, mais aussi dans le Deutsche Zentralzeitung et Jungsturm. En 1927 il publie déjà Trompete ; son premier poème paraît en 1931 dans Rote Jugend. En 1932, il écrit des esquisses et en 1934 parut son premier article de critique littéraire. Il participe à la première conférence de l’Union des écrivains soviétiques allemands les 21-24 mars 1934 à Moscou. Il est également publié dans le recueil Erzählungen wolgadeutscher Schriftsteller (1935). Dans les années 1943-1945 il est correspondant pour le journal soviétique Stalinskaïa Stroïka. De 1937 à 1939, il est traducteur au comité radiophonique de Engels, puis professeur. Pour l’année scolaire 1939-1940, il est affecté au lycée du territoire de Smolensk, Russie. Il retourne en 1940 à la rédaction de Nachrichten. Pendant la guerre, il est successivement terrassier, bétonneur, ouvrier en bâtiment dans le nord de l’Oural. Peu de temps après la guerre, il dirige une usine d’aluminium à Bogoslovsk, Russie. Entre 1950 et 1965, il écrit pour le journal du territoire de Sverdlovsk Saria ourala, notamment des esquisses et des articles de critiques littéraires. De 1966 à 1977 (date de sa mort), il collabore avec Freundschaft. Il est un critique littéraire apprécié de Freundschaft, dont il dirige plus tard le département économiqueavant d’être nommé rédacteur en chef. En raison de problèmes de santé, il est obligé de cesser toute activité professionnelle mais poursuit ses contributions littéraires. Deux de ses ouvrages ont connu un franc succès : Erfahrungen und Aussichten et Ritter ohne Furcht, parus respectivement en 1968 et 1973 à Alma-Ata. Le second fut traduit en russe. Nombreux de ses poèmes sont parus dans le second volume de Anthologie der sowjetdeutschen Literatur. L’ouvrage Ritter ohne Furcht est autobiographique : il décrit la vie du jeune Michael qui voit sa mère et sept membres de sa famille emportés par la famine et le typhus, Michael étant le seul survivant à l’exception le grand frère, Adolf, envoyé au front se battre contre les cosaques et tué. Placé dans un orphelinat, le jeune Michael travaille dans une exploitation forestière, prend des cours du soir. En 1927, il entre dans l’armée rouge. Son bon niveau scolaire lui permet d’intégrer l’école militaire d’Oulianovsk. En 1923, il devient observateur aérien. Son service militaire le conduit ensuite plus à l’est. Il est mobilisé en 1942 et décoré de l’ordre de l’Étoile rouge. Cet ouvrage paraît en 1974 dans le journal Prostor, mais sous le titre Eine Spur im Leben und im Kampf. Il meurt le 5 mai 1977 à Tselinograd au Kazakhstan.

David Wagner est un des plus grands écrivains soviétiques allemands. Il a beaucoup contribué à l’essor de la presse soviétique allemande et de la littérature soviétique allemande. Il a contribué à la parution de périodiques et à la confection de recueils, publiant plus d’une centaine de poèmes ou de traductions, 46 articles et esquisses sur la question de la culture, de l’économie ou de la vie dans les kolkhozes, sept œuvres de prose, 48 portraits littéraires, des contributions littéraires critiques, des articles sur l’histoire littéraire, des résumés de nouveaux livres, des débats littéraires indifféremment en allemand, russe, kazakh ou moldave. Une douzaine d’esquisses parlent des héros de la guerre dont Zeit und Menschen (Alma-Ata, 1969, incluant deux esquisses autobiographiques), Bis zum letzten Atemzug (volume II, Alma-Ata, 1972, avec cinq portraits autobiographiques), Zweig eines grossen Baumes (Alma-Ata, 1974), Gorki doum kostrov (Barnaoul, 1978). Son activité littéraire fut intense. Modeste, sa personnalité se reflétait dans son écriture.

Les œuvres de David Wagner, appréciées par la rédaction de Neues Leben, ont été publiées à de très nombreuses reprises, et notamment son poème Handschrift. Certains sont parus en russe à Alma-Ata. La plupart ont marqué les esprits, notamment Zeit des Summierens, Tankstelle Neuland, Brief aus dem Borfe N, Ozean, Wladiwostok, Dichten, Oktoberlied, Wege. Ce dernier, paru en 1976, sonne comme un résumé de sa vie. Ces poèmes étaient parfois humoritiques, parodiques comme Missbrauchte Füsse, poème qui a été inspiré par huit autres poèmes d’auteurs différents et qui se base sur un jeu avec le terme « pied ». Également journaliste et critique littéraire, ses travaux sont fondamentaux. Les dix dernières années de sa vie, il s’est consacré presque exclusivement à traiter le thème du devenir de l’homme soviétique au sein d’une patrie multinationale. Il a donc écrit des dizaines d’esquisses sur les survivants de la collectivisation dans la Volga, sur les héros de la Seconde Guerre Mondiale, sur ses collègues écrivains. Son livre Ritter ohne Furcht est symptomatique de cette période. Il a également rédigé des essais, des biographies d’hommes de lettres, dont la monographie Der ganze Bach. Parmi les personnalités passées au crible, nous trouvont H. Kämpf, E. Günther, W. Spaar, A. Reichert, C. Ölberg, R. Weber, V. Klein, R. Jacquemien. David Wagner fut donc un homme qui marqua l’histoire de la littérature des Allemands soviétiques.

WAGNER, J., pseudonyme utilisé par Franz Bach.

Wagner , Reinhold, ( ? - ) écrivain et journaliste pour les journaux Freundschaft et Neues Leben dans les années 1980-1990.

Walger , Ilona, (Marxstadt, Volga, 1939 -) écrivaine soviétique allemande. Elle a grandi dans son lieu de déportation sibérien après le bannissement de ses parents. Dès 1962, elle poursuit des études de chimie, puis de génétique. Puis, en 1976, elle poursuit des études par correspondance de microbiologie et obtient son doctorat. Elle dirige un laboratoire de recherche, obtient des brevets, publie des travaux scientifiques. Depuis 1990, elle habite en Allemagne et mène depuis cette époque des recherches en laboratoire (chez Degussa). Elle produit des vitamines et des acides aminés. En parallèle, elle écrit également, récits et poèmes, qui paraissent dans les périodiques de l’Association des Allemands de Russie et chez d’autres éditeurs. En 1996 est paru son ouvrage-souvenirs Mein Lächeln für Sibirien.

Warkentin , Abraham, (Dolinsk, Orenbourg, 1923 -) journaliste. En 1940-1941 il suit ses études à l’institut supérieur de professeurs d’Orenbourg. Dès 1942, il est enrôlé dans l’armée de travail. Il tente de s’enfuir mais est rattrapé et condamné à six ans de travaux forcés. Gracié à la fin de la guerre, il est professeur d’allemand au Kirghizistan et suit des études de journalisme par correspondance. Correspondant du journal moscovite Neues Leben pendant 25 ans, il part pour l’Allemagne fin 1990. Il publie plusieurs nouvelles.

Warkentin , Elfriede, (1914 -) professeur et écrivaine.

Warkentin , Eugen, (Mariawohl, Ukraine, 1937 -) journaliste. En 1943, il est envoyé avec ses parents à Warthegau (Pologne). En 1945, il est déporté au Kazakhstan. Là, il est diplômé de l’institut pédagogique et technique, puis exerce le métier de professeur de langue. Il collabore pendant 26 années avec des journaux germanophones dont Freundschaft (Deutsche Allgemeine) et Neues Leben. Il vit depuis 1994 en Allemagne.

Warkentin , Johann, (Spat, Crimée, 11/05/1920 -) écrivain soviétique allemand. De 1937 à 1941, il suit des études d’anglais à Leningrad. Après le début de la guerre, il est interprète militaire et au printemps 1942, il est envoyé à ce titre en Sibérie orientale jusqu’en 1946. En 1948, il termine ses études. Il est ensuite professeur de langues à l’école supérieure de Gorno-Altaïsk et de Barnaoul. En 1957, il est renvoyé du journal Arbeit (de Barnaoul). Il est en effet très actif dans le mouvement pour l’autonomie. De 1961 à 1968, il enseigne à l’institut pédagogique d’Alma-Ata et de Oufa. Il est apprécié pour ses écrits et ses essais critiques. Ses poèmes sont publiés dans presque tous les journaux germanophones de l’ancienne U.R.S.S. et des recueils. De 1969 à 1980, il est rédacteur littéraire à Neues Leben (Moscou). Il fait des adaptations et quelques critiques littéraires. Depuis 1981, il réside en Allemagne. Il publie Russlanddeutsche – woher ? wohin ? en 1991 et Russlanddeutsche Berlin-Sonette en 1996.

Wassjutinski , Wladimir, (Irbit, Sverdlovsk, 1939 -) journaliste. Bûcheron, charpentier puis serrurier, il est plus tard diplômé de la faculté de langues étrangères de l’institut pédagogique de Nijni Taguil. Il est ensuite professeur d’allemand. En 1974, il est diplômé de la faculté de journalisme de l’Université d’état de Sverdlovsk. Il est le correspondant du journal Tagilski Rabotschi. Dès 1977 il est aussi correspondant de Neues Leben. Il vit à Nijni Taguil.

Weber , Ida, (Halbstadt, Omsk, 1948 -) enseignante et poétesse. De 1964 à 1968, elle étudie à l’institut spécialisé pédagogique d’Issilkul, Russie. Dans les années 1980, elle reprend des études par correspondance en langues étrangères à l’institut pédagogique de Piatgorsk dans le Caucase. Dans les années 1990, elle enseigne à Rosovka, dans le territoire kazakh de Pavlodar. Ses poèmes sont publiés dans les journaux germanophones traditionnels.

Weber, Robert, (Pavlov-Possad, territoire de Moscou, 01/01/1938 -) écrivain soviétique allemand. Enfance à Karabanovo, territoire de Vladimir. Pendant la guerre, il est déplacé dans l’Altaï avec sa famille puis il revient à Karabanovo. Il travaille uune année dans une école comme électricien puis étudie trois ans la médecine à Moscou. Il travaille un an à Tchéliabinsk. Il étudie l’anglais et l’allemand à Moscou de 1961 à 1966, à l’institut supérieur Maurice Thorez. Il est d’abord électricien. Depuis 1967, il est un collaborateur actif au journal moscovite Neues Leben et préside la Commission pour la littérature russe-allemande auprès de l’Association des Écrivains d’Union soviétique. Il participe à des publications, des recueils, des volumes collectifs en vers et prose ; il fait des publications en allemand et en russe. Dès 1967, ses poèmes figurent dans Neues Leben. Jusqu’à aujourd’hui, il est souvent publié dans recueils, journaux et magazines. Il vit comme écrivain indépendant à Moscou.

Weber , Victor, (Seelmann, Volga, 27/07/1916 -) écrivain soviétique allemand. Il est publié régulièrement dans Rote Fahne, Freundschaft, Neues Leben.

Weber , Waldemar, (Sarbala, territoire de Kemerovo, Sibérie, 24/09/1944 -) écrivain soviétique allemand. Il fait des études de germanistique à Moscou (1962-1968). Poète, journaliste et traducteur, il vit ensuite comme écrivain indépendant à Moscou. De 1990 à 1992, il enseigne à l’institut de littérature Maxim Gorki. Puis il enseigne comme professeur (d’enseignement supérieur) invité à Graz et à Vienne en Autriche (1992-1994). Il vit aujourd’hui à Munich.

WEIDE, Willi, pseudonyme de Leo Weidmann.

Weidmann , Leo L., (Taldy-Kourgan, 01/05/1940 -) journaliste. Pseudonyme : Willi Weide. Études de journalisme à l’université d’Alma-Ata. Ensuite, il travaille pour plusieurs journaux germanophones soviétiques. Rédacteur de Freundschaft vers la fin des années 1980. Depuis 1995, il vit en Allemagne. Il écrit exclusivement en russe, à l’instar de son roman intitulé en allemand Das verbotene Volk.

Weininger , Johann, (Kostheim, Ukraine, 04/01/1912 – 13/01/1971) poète soviétique allemand. Entre 1938 et 1941, il enseigne à Seelmann, Volga, puis de 1950 à 1971 à Leninpol, Russie. Ses poèmes apparaissent dans Freundschaft, Neues Leben. Il meurt le 13 janvier 1971.

WEISS, Ali, ( ? - ?), dessinateur. Membre du P.C. allemand, il immigre en U.R.S.S. en 1934 et travaille comme dessinateur au sein du Deutsche Zentralzeitung. Il est arrêté en septembre 1936 et condamné. Il est exclu du P.C.U.S. le 3 septembre 1936.

Weiz , Victor, ( ? - ?), journaliste. Dans les années 1990 rédacteur en chef du journal Neues Leben.

Welz , Karl, (Katharinenstadt, Volga, 17/03/1911 – Tselinograd, Kazakhstan, 09/06/1991) journaliste. Journaliste pour Nachrichten dans les années 1930 à Engels, il s’installe à Tchita, fait son service militaire puis part pour Marxstadt. En 1932, il travaille pour Rote Sturmfahne, Kämpfer. Pendant la guerre, il travaille pour Nachrichten et Rote Sturmfahne. Membre du Parti en 1939. Il est déporté en 1941 en Sibérie et enrôlé dans l’armée de travail. Il collabore avec la rédaction de Mitglied, mais aussi Arbeit entre 1955 et 1957. Depuis 1956, il est à Tselinograd où il est correspondant pour les rédactions de Neues Leben à Moscou et Akmolinsk. En 1966, il est secrétaire du Parti à la rédaction de Freundschaft. Il prend sa retraite en 1971. Certains de ses recueils de poèmes ont été publiés au Kazakhstan, notamment Hymne an das Sowjetland, Mein Kasachstan, Im Bethaus et Geliebtes Land (Alma-Ata, 1969). Dans les années 1990, à la fin de sa vie, il réside à Tselinograd, au Kazakhstan.

WEYDT, Harald, (Bonn, 1938 -) professeur. Études de germanistique, de romanistique et de philosophie à Bonn et Tübingen. Docteur en 1969, il enseigne depuis 1975 la linguistique et la germanistique à l’université de Berlin. Son domaine de recherche est la grammaire allemande.

Wiebe , Hildegard, (Tiegenhagen, Ukraine, 16/02/1941 -) écrivaine soviétique allemande. De 1959 à 1963, elle suit des études à l’institut pédagogique de Novossibirsk.

Wilhelm , Karl, (Lichtental, Bessarabie, 27 /01/1849 - Bern, Suisse, 06/02/1929) professeur et journaliste. De 1865 à 1869, il fréquenta la Werner Schule de Sarata (Bessarabie), la plus ancienne école centrale russe allemande. De 1869 à 1870, il fut professeur en classe élémentaire à l’école St Paul, au sein de la communauté évangélique d’Odessa, puis en 1871 il enseigna à l’école centrale mennonite de Halbstadt. En 1872, il suivit une formation au séminaire pédagogique d’Esslingen et l’année suivante il enseigna dans une école de garçons à Odessa au sein de la communauté évangélique. Dès 1880, il collabore avec l’Odessaer Zeitung où il prend ses responsabilités officiellement dès 1892. En 1901, il se détache de l’enseignement ; il est arrêté en octobre 1914. Il part en 1918 pour la Suisse, dès sa libération.

WINDHOLZ, J ohann (Kazakhstan, 1942 -) musicien. Études de musicologie à Alma-Ata et Leningrad. Docteur en 1986 sur le thème « Die Folkloregruppe in der lokalen Tradition ». Il a dirigé le département d’études par correspondance au conservatoire de Karaganda. Membre de l’association des compositeurs d’U.R.S.S. Il a publié des travaux sur la musique populaire et le folklore des Allemands de Russie, notamment Unversiegbarer Born (Alma-Ata, 1974).

Witte , Sergueï, Comte de, (Tiflis, Géorgie, 1849 – Petrograd, Russie, 13/03/1915) ministre sous le tsar Nicolas II. Il conclut la paix entre le Japon et la Russie et a introduit la monnaie-or.

WOLF, A., pseudonyme utilisé par Franz Bach.

WORMSBECHER, Hugo, (Marxstadt, Volga, 26/06/1938 -) journaliste et rédacteur. Il passe son enfance en Sibérie où sa famille a été déplacée. Ensuite il travaille à Barnaoul comme électricien puis à Alma-Ata comme professeur de sport. En 1961, il entre au Parti. Il entre à la rédaction de Freundschaft en 1966 à Tselinograd. Institut polygraphique de Moscou (1970). Il est ensuite rédacteur de Neues Leben et de l’almanach Heimatliche Weiten. Il écrit en russe essais, articles littéraires, critiques et récits en essayant de respecter ses principes communistes. Il édite le récit Unser Hof qui parle de la déportation vue par les yeux d’un enfant et qui sera publié en 1984 dans Heimatliche Weiten. En 1972, sa rencontre avec Leo Marx aura une grande influence sur lui. Son récit reparaît à Moscou en 1987 aux éditions Raduga, ce qui donnera lieu à un grand débat dans le journal Freundchaft la même année au sujet de la politique des nationalités de Lénine et des relations interethniques.

Wulf , Alexander, (Saratov, Volga, 17/04/1862 – 1921) écrivain. Il publie Kaiser, Pfaffe und Kulak ; Ich schwinge das Schwert ; Der Michel und der Hansjörg. Il meurt en février 1921. Il est longtemps enseignant à l’école de Köppental dans la Volga.