TRADUCTIONS

Voici réunies dans ce document toutes les traductions présentes dans la thèse. La plupart ont été modifiées. Certaines avaient été oubliées et sont ici traduites (il s’agit souvent de celles présentées dans les notes de bas de page).

Il peut s’agir de modification de l’ordre de certains groupes de mots, du temps des verbes ou de ponctuation pour obtenir un texte plus fluide, pour éviter tout risque d’ambiguïté en français qui n’existait pas dans la version allemande. De nombreux points ont donc été retravaillés en raison de la présence de contre-sens et de faux-sens dans les traductions initialement données qui étaient gênants pour l’interprétation des citations. Quant aux choix et changements de vocabulaire, ils peuvent parfois paraître plus subjectifs. En outre, les coquilles dans les textes allemands ont été corrigées.

Pour plus de faciliter pour la consultation et la comparaison, la pagination d’origine des textes est donnée. Le texte français est placé avant le texte allemand, sauf cas particulier.

note de bas de page, p. 45

« Sur l’octroi de la citoyenneté aux Serbes qui ont l’intention desont prêts à venir s’installer en Russie et deà servir dans des régiments particuliers, et sur la détermination des terres attribuées à la frontière avec la Turquie…, et sur la mise sous contrôlee placement de ces régiments par un collège militairesous le contrôle d’un collège militaire », in Neues Leben, n° 42, 12/10/1988.

« Über die Verleihung der Staatsbürgerschaft an Serben, die gewillt sind, nach Russland überzusiedeln und in besonderen Regimentern zu dienen, über die Bestimmung der an der Grenze mit der Türkei zur Ansiedlung geeigneten Ländereien… und Über die Unterstellung jener Regimenter unter das Militärkollegium ».

p. 46

Description du voyage des colons ainsi que des mœurs des Russes.

Ludwig von Platen, Reisebeschreibung der Kolonisten, wie auch Lebensart der Russen.

note de bas de page, p. 47

« […] en ce qui concerne les possibilités et la fertilité des sols, le pays est riche en vignes, céréales, cultures de champs, bois, et les fleuves sont riches de en poissons », in Neues Leben, 20/10/1987, p. 7.

« […] die denen von Frankreich nichts nachgibt ; was die Möglichkeit und Fruchtbarkeit des Erdreiches anbelangt, so sei es reich an Wein, Getreide, Wiesenwachs, Holz und fischreichen Flüssen ».

note de bas de page, p. 48

Ainsi sonnaient les chants des jeunes artisans :] « Soyez drôles et soyez gaisheureux, / Compagnons, / Car arrive le momente temps / quinous a tant réjoui nos coeurs, / et il est temps, ha ! / Nous avons appris, / où nous allons : / nous partons pour laallons en Russie, / et rien n’y changera, / nous partons pourallons dans la lointaine Volga, ha ! », in Heimatbuch 1990-1991, Stuttgart, 1991, p. 226.

« Seid lustig und seid fröhlich, / Ihr Handwerksgesellen, / Denn es kommt die Zeit, / Die uns hat erfreut ; / Und sie ist ja schon da-ha ! / Wir haben es vernommen, / Wo wir hin werden kommen : / Ins Russland hinein, / ‘s kann nicht anders sein, / An die ferne Wolga-ha ! ».

note de bas de page, p. 49

B. von PLATEN décrivit ainsi son voyage vers la Russie et ses impressions : « Nous dûmesevons pendant quinze jours, / patrouiller autour de laen voiture, / etavecemmener au pays / femmes et bagages / que nous emmenons au pays./ Beaucoup tombèrentsont tombés malades, / et beaucoup moururentsont morts : / les enfants surtout, / souffrireent grandede la misère… Chacun rejoint avec joie, / son bateau, / Et nous aussi / souhaitons parvenir un jourêtre arrivés-– / dans ce lieuqu’on nous aassigné /que nous avons entrepris de rallierindiqué. / J’entends déjà gronder / le vieux fleuve Volga./ Il y a aussi une ville -– / Ils l’appellent Gastrom./ Et je songe : / est-ce là ce bel endroit ?/ Il n’y a même pas une entrée, / encore moins une porte / La mort est une longue tortureSe torturer c’est mourir-– / Nous nous sommes résignés ; / même si cela doit nous coûter / corps et âme, / lançons-nous dans cette vie sauvage ! », in Neues Leben, n° 49, 30/11/1988.

« Wir mussten vierzehn Tag’ / Beim Wagen patrollieren, / Und Weiber mit Packasch / Zu Lande transportieren. / Hier wurden viele krank, / Und viele blieben tot : / Die Kinderlein voraus, / Sie litten große Not… Ein jeder geh’ mit Freud’ / Zu seinem Schiff hinein, / Damit wir dermaleinst / Auch mögen dahin kommen – / Zum angewiesenen Ort, / Den wir uns vorgenommen. / Mir deucht, es brauset schon / Der alte Wolgastrom. / Hier lag auch eine Stadt – / Da hießen sie Gastrom. / Ich dachte bei mir selbst : / Ist das der schöne Ort ? / Der bot nicht mal ein Tor, / Viel weniger eine Pfort’. / Lang quälen ist der Tod – / Wir haben uns ergeben ; / Mag’s kosten Haut und Haar, / Herein ins wilde Leben !… ».

« Les premières colonies fondées ont été appelées « Mutterkolonien ». Les colonies nouvellement fondées par les descendants issus de ces colonies-mères sont nomméesdésignées colonies-filles. Il s’agit en fait de colonies qui ont été créées par les fils et filles des colonslorsque ceux-ci ont quitté leur famille et qui voulaient exploiter leurs propres fermes et terres », in C. BÖTTGER, Lexikon der Russlanddeutschen, Berlin, 2000, p. 204.

« Die zuerst gegründeten Siedlungen nannte man Mutterkolonien. Die von den aus diesen Mutterkolonien stammenden Nachkommen neu gegründeten Siedlungen werden als Tochterkolonien bezeichnet. Dabei handelt es sich um solche Kolonien, die durch das Weiterziehen der Kolonistensöhne und -töchter entstanden sind, die eigene Hofstellen und Land bewirtschaften wollen ».

p. 53

« […] les activités agricoles et l’artisanat des immigrés allemands peuvent servir de modèles […]. Ce sont de bons cultivateurshôtes, des gens quisont suffisamment verséssont experts dans des domaines tels que la viticulture, la plantation de mûres et autres plantes très utiles, ou qui possèdent une bonne expérience desont expérimentés dans l’élevage, en particulier dpour les soins et de l’élevage des meilleures races ovinesde moutons, et qui possèdent surtout toutes les connaissances nécessaires pour pratiquerfaire une agriculture rationnelle ».

« Einwanderer, welche in ländlichen Beschäftigungen und Handwerken als Beispiel dienen können… gute Landwirte, Leute, die im Weinbau, in der Anpflanzung von Maulbeerbäumen und anderen nützlichen Gewächsen hinreichend geübt oder die in der Viehzucht, besonders aber in der Behandlung und Zucht der besten Schafrassen erfahren sind, die überhaupt alle nötigen Kenntnisse zu einer rationellen Landwirtschaft haben… », in J.O., Kulturrat der Deutschen aus Rußland, Bonn, 1993, p. 4.

p. 58

« La forêt était impénétrable, / et s’étendait à perte de vue, : à l’ouest,enpar-delà la Biélorussie. / EmmitouflésProfondément couverte dansdeleurs habits de verdurefeuillages, tels un vêtement / les chênes géants se dressent / et avec leurs frémissements sourdsconfus /ils nous racontent des périodes / de leur vie tourmentée… / Et dans cette contréerégion sauvage et grise / nvotre famille cherchait / son avenir et son bonheur./ Mais là commencèrent pauvreté et misère, / rude labeur et privations / pour notre maison pleine d’enfants. / Oh, je vois encore mon père debout / dans le marais et dans la vase jusqu’au genoux, / brandissantbalançant pioche ou hache, / et, à ses côtés, ma mère, / les jupes relevées jusqu’aux reins,/ tirant sur les racines des saules / deavec ses mains rouges et engonflées./ Sur sonleurs visages, couverts de sueur,/ les cheveux étaient collés par l’humidité / des cheveux complètement ébouriffés. / Et nous, les enfants, pâles et sales, / nusmouillés,presque en haillons, / traînions, haletant et nous tordant, / les buissons déracinés, / et nous les jetions dans le feu, / dont la fumée était le seul rempart / pour nous protéger du fléau qu’étaient les insectes ».

A. ZIELKE, in Freundschaft, n° 42, 1987 : « Undurchdringlich war der Urwald, / der sich endlos weit ausdehnte / westlich über Belorussland. / Tief verhüllt in Laubgewändern / reckten sich die Eichenriesen, / die mit ihrem dumpfen Rauschen / uns erzählten von den Zeiten / ihres sturmbewegten Lebens…/ Hier in dieser grauen Wildnis / suchte unsere Familie / ihre Zukunft und ihr Glück. / Hier begannen Not und Elend, / harte Arbeit und Entbehrung / unsres kinderreichen Hauses. / O ich seh noch stehn den Vater / bis ans Knie in Sumpf und Schlamm, / schwingend Hacke oder Beil, / und daneben meine Mutter, / aufgeschürzt bis an die Lenden, / wie sie zog an Weidenwurzeln / mit verschwollnen roten Händen. / Im Gesicht, dem schweißbedeckten, / klebten wir die feuchten Strähnen / ihres wild zerzausten Haares. / Und wir Kinder, bleich und schmutzig, / nackend, fast in Kleiderfetzen, / schleppten, keuchend und uns krümmend, / das entwurzelte Gebüsch, / und wir warfen es ins Feuer, / dessen Rauch die einzige Zuflucht / vor Insektenplage bot… ».

Note de bas de page, p. 65

La politique de russification est définie ainsi : « politique de l’État russe visant à l’élimination de l’indépendance ethnique des Allemands de Russie en tant que minorité nationale par le biais de sa classification dans le système russe administratif, juridique et social ».

(« Politik des russischen Staates zur Beseitigung der ethnischen Selbständigkeit der Russlanddeutschen als nationale Minderheit durch Einordnung in das administrative, rechtliche und soziale System Russlands »), in C. BÖTTGER, Lexikon der Russlanddeutschen, Berlin, 2000, pp. 289-290.

Note de bas de page, p. 67

« […] la constitution de la langue allemande, de la conscience allemande et de la civilisation allemande ».

U. RICHTER-EBERL, Geschichte und Kultur der Deutschen in Russland/UdSSR, Stuttgart, 1992, p. 168 : « die Bildung der deutschen Sprache, des deutschen Geistes und der Gesittung ».

Note de bas de page, p. 71

Remarque : un échange s’est opéré dans les numéros de notes : le note 105 doit être identique à la 104 et préciser donc U. RICHTER-EBERL, Geschichte und Kultur der Deutschen in Russland/UdSSR, Stuttgart, 1992, p. 7 (soit Id.). La note 105 donnée correspond en fait à la n° 107 qui aurait par conséquent dû être comme suit :

Kulturrat des Deutschen aus Russland, Volk auf dem Weg, Bonn, 1993, p. 14 : « ihr Apogäum erreichte die Schreckensherrschaft, die wir schon 1929 zu fühlen bekamen, 1937 – 1938 ». Cf. Texte repris par J. FRIESEN, « Tragische Jahre in den Mennonitendörfern bei Orenburg », in Neues Leben, 20/5/1992, p. 4.

« La terreurque nous avions déjà subie en 1929, atteint son apogée en 1937 et 1938, rappelant ainsi les années 1929… », Kulturrat des Deutschen aus Russland, Volk auf dem Weg, Bonn, 1993, p. 14.

« ihr Apogäum erreichte die Schreckensherrschaft, die wir schon 1929 zu fühlen bekamen, 1937 – 1938 ».

p. 82

« Ce chiffre semble exagéréélevé si l’on tient compte du fait que les Allemands de Crimée ont été particulièrement touchés par la collectivisation précédente et la famine. DComme, d’après le recensement de 1926, on sait que 43 600 Allemands vivaient en Crimée et que la mortalité à l’époque était très élevée ; o, l’on peut donc en déduire que le chiffre avancé de 40 000 personnes au début dedurant l’été 1941 est une bonne base de départ, chiffre auquel il faut soustraire les 4 900 Allemands qui n’ont pas été concernés par la déportation, et ce pour différentes raisons. Nous supposeronsobtenons alors qu’environe 35 000 Allemands ont été évacués de Crimée en août 1941 et déportés ».

B. PINKUS, « Die Deutschen in der Sowjetunion beim Ausbruch des Zweiten Weltkrieges », in Heimatbuch 1973/1981, Stuttgart, 1981, p. 9 : « Diese Zahl scheint hoch gegriffen, wenn man bedenkt, dass die Krimdeutschen durch die vorausgegangene Kollektivierung und die Hungerjahre ganz besonders hart betroffen gewesen sind. Da nach der Volkszählung von 1926 43 600 Deutschen auf der Krim lebten und die Sterblichkeit hier in den dreißiger Jahren sehr hoch lag, wird man von der Zahl 40 000 im Frühsommer 1941 ausgehen müssen. Da von diesen Deutschen 4 900 aus besonderen Gründen nicht von der Deportation erfasst wurden, muss angenommen werden, dass etwa 35 000 Deutschen im August 1941 von der Krim evakuiert und deportiert wurden ».

GIESINGER donne des chiffres concordants dans son étude, American Historical Society of Germans from Russia, 1974, p. 307 : « Le recensement de 1926 reélève qu’il y avait 23 000 Allemands en Crimée. Ce chiffre n’était sans doute que légèrement inférieur en 1941, puisque le groupe des Allemands a été sévèrement touché pendant les années 1930 ».

« Die Volkszählung von 1926 gab 43 000 Deutsche auf der Krim an. Ihre Zahl mag 1941 nur einiges geringer gewesen sein, da gerade diese Gruppe von Deutschen in den dreißiger Jahren eine besonders harte Behandlung erfahren hatte ».

p. 83

« L’organisation de l’évacuation incombait au N.K.V.D. Les déplacements commencèrent dès le 4 septembre 1941 :etl’ensemble de la population masculine composée d’(hommes entre 16 et 60 ans)aont été arrêtéepris dans les villages de Heidelberg, Grünthal, Neu-Monthal et Anderberg, placée en colonnes de 200 hommes et envoyée, à pieds, en direction de Stalino-Kharkov ».

« Die Organisation der Evakuierung oblag dem NKWD. Die Umsiedlung begann bereits am 4.9.1941, und zwar wurde die männliche Bevölkerung zwischen 16 und 60 Jahren aus den Dörfern Heidelberg, Grünthal, Neu-Monthal und Anderberg in mehreren Abteilungen zu je 200 Mann zu Fuß in Richtung Stalino-Charkow in Marsch gesetzt ».

p. 84

« Selon des sources personnelles, la liquidation des Allemands de la Volga et la déportation de l’ensemble de la population allemande a commencé dès juillet 1941. Des études ultérieures permettent cependant d’affirmer que la décision de déporter la population allemande a été en réalité prise en août et mise à exécution en septembreSelon des études antérieures aux événements, l’on peut affirmer que le processus s’est poursuivi en août et en septembre sur décision identique ».

« Nach persönlichen Zeugnissen begann die Liquidierung der Wolgadeutschen und die Deportation der gesamten deutschen Bevölkerung bereits im Juli 1941. Nach späteren Erkenntnissen aber muss davon ausgegangen werden, dass die eigentliche Entscheidung zur Deportation der deutschen Bevölkerung im August getroffenen und im September durchgeführt wurde », in Heimatbuch 1973-1981, Stuttgart, 1981, p. 11.

K. Stumpp fournit les mêmes chiffres et explique le point suivant : « Viel schlimmer stellte sich das Zählergebnis östlich des Dnjepr dar. In den Siedlungsgebieten Halbstadt, Prischib, Grunau und im Donezbescken konnten nur noch 41 109 Deutsche gezählt werden. Darunter waren nur noch 6 450 Männer über 14 Jahren gegen 18 325 Frauen der gleichen Altersklasse und 16 334 Kinder unter 14 Jahren », in Heimatbuch 1959, Stuttgart, 1959, p. 7.

« Le résultat chiffré à l’est du Dniepr s’avérafut bien plus alarmant. Dans les territoires colonisés de Halbstadt, Prichib, Grunau et du Donietz, on ne recensait plus que 41 109 Allemands41 109 Allemands ont été recensés, dont 6 450 hommes de plus de 14 ans, 18 325 femmes de la même tranche d’âge et 16 334 enfants de moins de 14 ans ».

pp. 84-85

« À en croire les informations dignes de foi fournies pardes les autorités militaires, nous avons repéré sur le territoire de la Volga, parmi la population allemande locale, des milliers, voire des dizaines de milliers de traîtres et d’espions, qui, sur ordre de l’Allemagne, ont commis des actes de sabotage dans les zones occupées par les Allemands sur le territoire de la Volga. Personne, parmi les Allemands du territoire de la Volga, n’a prévenu les autorités soviétiques de la présence d’un si grand nombre de traîtres et d’espions parmi les Allemands de la Volga, ce qui signifie que la population allemande de la Volga a caché en son sein des ennemis du peuple soviétique et du pouvoir soviétique. En cas d’raison de ces actes de trahison, exécutés sur ordre de l’Allemagne par des traîtres et des espions sur le territoire des Allemands de la Volga, le gouvernement soviétique se verraoit dans l’obligation, conformément auxen raison des mesures pénales en vigueur en temps de guerre, de prendre des sanctionsles dispositions nécessaires à l’encontre de l’ensemble de la population allemande du territoire de la Volga ».

« Entsprechend glaubwürdigen Nachrichten der Militärbehörden befinden sich in den Wolgagebieten unter der dortigen deutschen Bevölkerung Tausende und Zehntausende von Diversanten und Spionen, die auf ein von Deutschland zu gebendes Signal Sabotageakte in den von den Wolgadeutschen besiedelten Gebieten auszuführen haben. Keiner der im Wolgagebiet ansässigen Deutschen hat den Sowjetbehörden die Anwesenheit einer so großen Zahl von Diversanten und Spionen unter den Wolgadeutschen gemeldet; infolgedessen verbirgt die deutsche Bevölkerung an der Wolga die in ihrer Mitte befindlichen Feinde des Sowjetvolkes und der Sowjetmacht. Im Falle von Diversionsakten, die auf ein Signal aus Deutschland durch deutsche Diversanten und Spione im Gebiet der Wolgadeutschen ausgeführt werden sollten, wird die Sowjetregierung gezwungen sein, entsprechend den zur Kriegszeit geltenden Gesetzen Strafmassnahmen gegen die gesamte deutsche Bevölkerung des Wolgagebiets zu ergreifen » ; Cf. Traduction allemande de R. MAURACH, Handbuch der Sowjetverfassung, Munich, 1955, pp. 348-349. Le décret fut publié le 30 août 1941 dans le journal germanophone Nachrichten et le 1er septembre 1941 dans le journal russe de la République de la Volga Bolchevique.

p. 85

« Afin d’éviter d’autres actes de ce genre, qui s’avèrent regrettables, le PPræsidium du Soviet sSuprême d’U.R.S.S. a estimé nécessaire de déplacer l’ensemble de la population allemande du territoire de la Volga dans d’autres territoires, de la disperser ; l’État octroiera des terres aux émigrés et veillera à les aider dans lesleurs nouveaux territoires de colonisation pour leur installation ».

In O pereselenii Nemcev Polvolzia VVS SSSR 1941, Oukaz presidiuma verchovnogo sovieta SSSR, n°38 : « Um aber unerwünschte Ereignisse dieser Art zu vermeiden, hat das Präsidium des Obersten Sowjets der UdSSR es für notwendig befunden, die gesamte Bevölkerung der Wolgagebiete in andere Gebiete umzusiedeln, und zwar derart, dass den Auswanderern Land zugeteilt werden soll und dass sie bei ihrer Neueinrichtung in den ihnen zugewiesenen Siedlungsgebieten vom Staat zu unterstützen sind » ; Cf. Traduction allemande de R. MAURACH, Handbuch der Sowjetverfassung, Munich, 1955, pp. 348-349.

« ce sont les cercles de Novossibirsk, Omsk, le territoire de l’Altaï, le Kazakhstan et d’autres territoires voisinsdans lesquels seront assignés les Allemands seront assignés dans les cercles de Novossibirsk, Omsk, le territoire de l’Altaï, le Kazakhstan et d’autres territoires voisins».

« den Wolgadeutschen sollten die Bezirke von Nowosibirsk und Omsk, im Altaigebiet, in Kasachstan und in anderen benachbarten Gegenden zugewiesen werden », id., p. 348.

« Dès 1941, il falluait mettre en œuvre l’évacuation de masse de la population des territoires qui étaient menacés par la Wehrmacht. Les Allemands de la Volga ont ainsi été évacués dans les territoires au-delàde part et d’autre de l’Oural », déclarait-on encore à l’époque.

« Ab 1941 musste man die Massenevakuierung der Bevölkerung der Gebiete vornehmen, die von der Wehrmacht bedroht waren. Die Wolgadeutschen wurden in die Gebiete jenseits des Ural evakuiert ».

p. 86

« Jusqu’à la gare d’arrivée, la famille entière est transportée dans unpar wagon, mais, à la gare,les certains membres (chefs) de famille doivent monter dans des wagonsde trains préparés spécialement pour eux qu’et chacun de ses wagons doit être surveillé par un fonctionnaire affecté à cet effet sera chargé de surveiller… Il ne faut rien dire sur la séparation des chefs de famille du reste de leur familleest interdit de parler de cette séparation imminente au reste de la famille ».

« Bis zur Verladestation wird die ganze Familie in einem Wagen befördert, an der Verladestation müssen jedoch die Familienhäupter in besondere, für sie vorbereitete Eisenbahnwagen verladen werden, die ein zu diesem Zweck eingesetzter Funktionär anweisen wird… Über die bevorstehende Trennung vom Familienhaupt darf ihnen nichts gesagt werden », in Heimatbuch 1966-1967, Stuttgart, 1966 et 1967, p. 7.

p. 90

« Nous recherchons des renseignements sur les personnes suivantes : Wirschke, Julian Danielowitsch, Wirschke, Gustav Ludwigowitsch, Emil Albertowitsch, Mundt, Otto Albertowitsch… Habermann, Georg Gottliebowitsch, Schander, Maria Fjodorowna, Michalzik, Hans-Georg né le20 octobre 1936 à Lötzen (aujourd’hui territoire de Kaliningrad).Durant l’hiver 1945-1946I, il a étéfut adopté durant l’hiver 1945-1946 par la famille d’un officier soviétique… ».

« Wer gibt Auskunft ? Gesucht werden : Wirschke, Julian Danielowitsch, Wirschke, Gustav Ludwigowitsch, Emil Albertowitsch, Mundt, Otto Albertowitsch… Habermann, Georg Gottliebowitsch, Schander, Maria Fjodorowna, Michalzik, Hans-Georg geboren am 20. Oktober 1936 im ehemaligen Lötzen (heute Kaliningrader Gebiet). Im Winter 1945-46 im ehemaligen Juditten von einer sowjetischen Offizierfamilie adoptiert », in Neues Leben, n° 51, 19/12/1973, p. 14.

p. 94

« Cette garantie ne pouvaitdoit pas être considérée autrement que comme une manœuvre de diversion qui devait faciliter le transport de ce’un grand nombre de personnes ».

« Diese Zusicherung konnte nicht anders als ein Täuschungsmanöver bezeichnet werden, das den Abtransport dieser großen Zahl von Menschen erleichtern sollte », in Heimatbuch 1973-1981, Stuttgart, 1981, p. 16.

p. 95

« Selon des témoignages, les conditions de transport étaient inhumaines. Les wagons desmarchandisestrains contenaient entre 45 et 120 personnes, étaient plombés et ne comportaient aucun équipement sanitaire. Dans certains wagons, pendant le transfert qui durait de un à deux mois, la mortalité atteignit 30 à 40 % des personnes transportéesles deux premiers mois. Les trains prenaient la direction de la République de Komi et de la Sibérie ».

« Nach Augenzeugen berichten waren die Transportbedingungen unmenschlich. Die Güterwagen der Züge, in die zwischen 45 und 120 Personen gepfercht wurden, waren plombiert und enthielten keinerlei sanitäre Einrichtungen. In einigen Waggons lag die Sterblichkeit auf der ausgedehnten Fahrt von ein bis zwei Monaten bei 30 bis 40 % der Insassen. Die Richtung der Züge war die Komi ASSR und Sibirien », in Heimatbuch 1973-1981, Stuttgart, 1981, p. 16.

p. 96

« Le fait des déplacements et des bannissements frappa également les Allemands vivant dans les colonies parsemées de la partie occidentale de la Russie ainsi que les Allemands citadins en dehors des territoires de colonisation allemands dans la partie occidentale de l’U.R.S.S. (soit 86 333 personnes) ».

« Das Los der Verschleppung und Verbannung traf auch die in den Streusiedlungen des europäischen Russlands lebenden Deutschen sowie das städtische Deutschtum außerhalb der deutschen Siedlungsgebiete in der europäischen UdSSR (86 333 Personen) », in Heimatbuch 1957, Stuttgart, 1957, p. 123.

p. 98

« Les historiens de cette période ont tenté de répondre à cette question et de savoir pour quelles raisons Staline s’est acharné de cette façon, avec une telle cruauté, sur des groupes ethniques entiers pour une fauteau départnon commiseinjustifiée ».

« Die Historiker dieser Periode haben versucht, die Frage zu beantworten, aus welchen Gründen Stalin mit einem derartigen Maß von hartnäckiger Grausamkeit ganze Völkergruppen für ein nicht begangenes Unrecht strafte », in Heimatbuch 1973-1981, Stuttgart, 1981, p. 17.

p. 99

« L’on pourraitpeut, dans ces conditions, admettre que la guerreavec tous ses excès entraînant destruction et haine racisteservitconstitua pour à Staline d’ultimeun prétexte pour tous les excès d’extermination et de haine envers les peuples, pourafin de régler le sort des nationalités qui faisaient obstacle à ses viséesl’empêchaient de réaliser ce qu’il souhaitait. La politique stalinienne de « solution finale » de la question des « populations fluctuantes » rencontra une certaine connivence de la partfut comprise par de la population soviétique en ce qui concerne les Allemands d’Union soviétique, d’autant que la presse et la littérature soviétique n’avaient cessé de les désigneraient comme des « colons » et des « koulaks » dont la loyauté envers la société et l’État était par principeaurait été mise en doute ».

« Man könnte auf diesem Hintergrunde zu der Annahme gelangen, dass der Krieg mit allen Exzessen von Vernichtung und Völkerhass Stalin lediglich den letzten Vorwand bot, um das Schicksal jener Nationalitäten zu besiegeln, die sich seinen Prophezeiungen entgegensetzen. Die Stalinische Politik der „Endlösung“ der Frage der „fließenden Völker“ fand gerade in Hinblick auf die Deutschen in der Sowjetunion insofern ein gewisses Verständnis in der sowjetischen Bevölkerung, als sie in der sowjetischen Presse und Literatur immer als „Kolonisten“ und „Kulaken“ verzeichnet worden waren, deren Loyalität zu Gesellschaft und Staat grundsätzlich bezweifelt wurde », in Heimatbuch 1973-1981, Stuttgart, 1981, p. 19.

p. 101

« La victoire sur le front se forge à l’arrièresur le front est forgée par le travail dans l’arrière pays », « À l’arrièreDans l’arrière-pays comme au front »

« Der Sieg an der Front wird im Hinterland geschmiedet ! », « In Hinterland wie an der Front ».

p. 103

« Dans le camp, il n’y avait pas d’eau ;,pour les besoins de la cuisine, alors on l’apportaitamenait dans des tonneaux par voiture ou sur des luges. Les toilettes étaient faites de simples planches dans la cour, au travers desquelles passait le vent. Durant des mois, personne ne put ni se laver ni se baigner. Pourle chauffer laage de la pièce, nous devions nous débrouiller seuls. Mais après douze12 heures de travail, et trois heures de trajet, chacun se ruait sur son lit de camp, sans s’occuper du chauffage ».

« Im Lager gab es kein Wasser, für die Küche wurde es in Fässern auf einem Wagen oder Schlitten gebracht. Die Toilette war im Hof aus Brettern genagelt, durch die der Wind pfiff. Monatelang konnte sich keiner waschen oder baden. Für die Heizung im Zimmer mussten wir selbst sorgen. Aber nach zwölfstündiger Arbeit, dazu drei Stunden Arbeitsweg, warf sich gewöhnlich ein jeder schnell auf die Pritsche, ohne für Heizung zu sorgen », in Heimatbuch 1990-1991, Stuttgart, 1991, p. 126.

p. 104

« àÀ l’attention du directeur de construction, le Camarade Kronov, du directeur de département politique, le Camarade Gorbatchev, le secrétaire des organisations du parti, le Camarade Schmidt, Stoll, et les milliers d’autres camarades Bräutigam, Obholz, Ehrlich, Pfund,, l’ouvrier stakhanoviste le Camarade Epp. Je vous prie de transmettre mes salutations fraternelles et les remerciements de l’Armée rouge aux ouvriers, au personnel technique de l’ingénierie et aux employés de nationalité allemande qui […] ont récolté 353 785 roubles pour la construction de chars et 1,82 millions de roubles pour la construction d’une escadrille aérienne. J. Staline ».

« An den Bauleiter Gen. Kronow, den Politabteilungsleiter Gen. Gorbatschow, die Sekretäre der Parteiorganisationen Genossen Schmidt, Stoll, die Tausender Genossen Bräutigam, Obholz, Ehrlich, Pfund, den Stachanowarbeiter Gen. Epp. Ich bitte Sie, den Arbeitern, dem ingenieur-technischen Personal und den Angestellten deutscher Nationalität, die… 353 785 Rubel für den Bau von Panzern und eine Million 820 Tausend Rubel für den Bau einer Flugzeugstaffel gesammelt haben, meinen brüderlichen Gruss und die Dankbarkeit der Roten Armee zu übermitteln. J. Stalin ».

p. 105

« Tante Ida partitest partie avec sa famille à Mai-Karagaï, dans la scierie locale (l’oncle Karl, son mari, y mourutest mort, maiset Tante Ida et Alfred participèrentont donc dû aller à l’abattage des arbres, et ce n’est que bien plus tard que Tante Ida fut professeur àdans l’école locale). Mais, nous, nousfûmesavons été emmenés dans le village de Tchigirinovka où papa fut employé comme agronome. […] Rapidement, papa dut rejoindre l’armée de travail. Il fut engagé à Nijni Tagil où il faillit mourir. Ilaurait failli se suicider, aurait survécut à une opération délicate dont il est resté miraculeusement en vie. Maman et moi mourionscrevions de faim, nous récoltions des épis de céréales dans les champs sous la neige, nous cuisinions avec les grains une sorte de bouillie, échangions le reste des choses que nous avions contre de la nourriture. L’insuffisance cardiaque, l’œdème et la déficience respiratoire de maman s’amplifiaient. Mes jambes étaient couvertes d’abcès profonds et sanglants qui étaient très douloureusesx ; je marchais avec grande difficulté… Puis les femmes durent rejoindre l’armée du travail […] ».

V. KLUNDT, « Wie wir ausgesiedelt wurden oder aus der Geschichte einer Sondersiedlerfamilie » in Deutsche Allgemeine Zeitung, Alma-Ata, 10/01/1998, p. 3, et 14/03/1998, pp. 5-8 : « Tante Ida fuhr mit ihrer Familie nach Mai-Karaigai in das dortige Sägewerk (Onkel Karl, ihr Mann, starb dort, Tante Ida und Alfred aber machten dann beim Holzfällen mit, und erst viel später war Tante Ida Lehrerin in der örtlichen Schule) ; uns aber brachte man in das Dorf Tschigirinowka, wo Papa als Agronom eingestellt wurde. […] Bald musste aber Papa in die Arbeitsarmee einrücken. Er wurde in Nishni Tagil eingesetzt, wäre dort beinahe umgekommen, überstand eine schwere Operation, blieb aber wie durch ein Wunder am Leben. Mama und ich hungerten, sammelten Getreideähren im Feld unter Schnee, kochten aus den Körnern eine Art Brei, tauschten den Rest der mitgenommenen Sachen gegen Lebensmittel aus. Mamas Herzinsuffizienz, Ödeme und Atemnot nahmen zu. An meinen Unterschenkeln kamen tiefe, blutende tropische Geschwüre auf, die sehr schmerzhaft waren ; ich konnte nur schwer gehen. …Nun mussten auch schon Frauen in die Arbeitsarmee […] ».

p. 118

« Journal personnel d’Allemand de la Volga, propriété privée. […] Extrait d’un journal d’une étudiante pendant sa participation à l’engagement social et politico-populaire du dirigeant Rosenberg – dirigeant spécial ; études de culture régionale dans les colonies allemandes d’Ukraine du 7 août au 14 septembre 1943 ».

U. RICHTER-EBERL, « Tagebuch eines Wolgadeutschen, Privatbesitz », in Geschichte und Kultur der Deutschen in Russland/UdSSR : auf den Spuren einer Minderheit, Stuttgart, 1992, pp. 174-175 : « Auszug aus dem Tagebuch einer Studentin während ihrer Teilnahme am volkspolitischen und wissenschaftlichen Einsatz des Einsatzstabes Reichsleiter Rosenberg – Sonderstab Volkskunde in deutschen Siedlungen in der Ukraine vom 7. Aug.-14. Sept. 1943 ».

p. 127

« Ces maisons des colonies mixtes étaient étonnantes sousur plusieurs aspects, notamment les jardins fleuris à l’avant des maisons, les arbres fruitiers et les ceps de vignes. Autrefois, les colonies allemandes des territoires de la mer Noire et de la Volga étaient plaisantes grâce aux charmantes maisons, aux jardins soignés et aux rues propres ; c’était aujourd’hui encoretoujours le cas des maisons allemandes en Asie centrale dans les colonies mixtes. Et l’on ne pouvait que remarquer, même de loin, dans une grande colonie kolkhozienne, les jardinets fleuris et les barrières décorées. En nous approchant, nous entendîmes parler allemand ».

« So fallen diese Häuser in den gemischten Siedlungen oft durch das vorgelagerte Blumengärtchen, die Obstbäume und Weinstöcke auf. Wie einstmals die deutschen Siedlungen im Schwarzmeer- und Wolgagebiet durch ihre schönen Häuser, wohlgepflegten Gärten und sauberen Strassen auffielen, so heute in den Weiten Asiens in den gemischten Siedlungen die deutschen Häuser. So fielen uns in einer grossen Kolchossiedlung schon aus der Ferne Blumengärtchen und schmucke Gartenzäune auf. Als wir näher kamen, hörten wir deutsch sprechen », témoignage d’un auteur inconnu, in Heimatbuch 1965, Landsmannschaft der Deutschen aus Russland (éd.), Stuttgart, 1965, p. 18.

p. 129

« La vie a prouvé que toutes cesla malheureuse accusations étaient sans fondementnon fondée et que c’était symptomatiqueun signe des conditions arbitraires du culte stalinien de la personnalité ».

In Osteuropa-Recht, cahier n° 1, 1958, p. 223 : « Das Leben hat gezeigt, daß diese pauschalen Beschuldigungen unbegründet und ein Zeichen der Willkür unter den Bedingungen des Stalinisches Personalkults waren ».

p. 130

« L’histoire contemporaine présente quelques tentatives réussies de génocide. En général, le groupe victime réussit à survivre au régime qui a perpétré ce génocide et à reconstituer son existence en tant que nation. […] Malgré l’anéantissement massif de vies humaines et d’artefacts culturels dans le cas du génocide des Arméniens ou des Juifs, ni les uns ni les autres ne sont en voie d’extinction culturelle aujourd’hui. Ces deux peuples ont reconstitué des États-nations solides et culturellement vivants sur le territoire de leurs anciennes patries respectives. On ne peut pas en dire autant des minorités allemandes de l’ancienne Union soviétique »

O. POHL, The deportation and destruction of the German minority in the USSR, Sacramento, 2001, p. 23: « There have been few successful attempts at genocide in modern times. Usually the victimized group manages to out survive the perpetrator regime and reconstitute its national existence. […] Despite the massive destruction of human life and cultural artefacts involved in both these events, neither the Armenians nor the Jews are in danger of cultural extinction today. They have both reconstituted strong and culturally vibrant nation-states in the territory of their ancient homelands. The same can not be said of the German minorities on the former Soviet Union ».

Note de bas de page, p. 133

Déclaration de souveraineté étatique de la République soviétique socialiste kazakhe, in Kazakhstankaïa pravda, 21/10/1990, p. 1. Problèmes des nationalités : différentes lois récentes notamment : 2 avril 1990 : Über die Verstärkung der Verantwortung für Anschläge auf die nationale Gleichberechtigung der Bürger (sur le néant renforcement de la responsabilité d’affichage de l’égalité des droits des citoyens)’aggravation de la responsabilité pour atteinte au principe de l’égalité nationale des citoyens ; 3 avril 1990 : Über das Verfahren über die Lösung von Fragen, die mit dem Austritt einer Unionsrepublik aus der UdSSR verbunden sind (sur la procédure de résolution des questions attenantes à la sortie d’une République de l’Union de l’U.R.S.S.l'ordre selon lequel sont réglés les problèmes qui sont liés à la sécession d'une république fédérée de l'URSS) ; 4 avril 1990 : Über die Grundlagen der Wirtschaftsbeziehungen zwischen der UdSSR, den Unionsrepubliken und den Autonomen Republiken (sur les fondementsbases des relations économiques entre l’U.R.S.S., les Républiques de l’Union et les Républiques autonomes) ; 9 avril 1990 : Über die allgemeinen Grundlagen der lokalen Selbstverwaltung und der örtlichen Wirtschaft (sur les principes généraux de l’auto-administration locale et l’économie locale) ; 24 avril 1990 : Über die Sprachen der Völker in der Sowjetunion (sur les langues des peuples de l’Union soviétique) ; 26 avril 1990 : Über die Abgrenzung der Befugnisse zwischen der Union der SSR und den Subjekten der Föderation (sur la délimitation des compétencesautorisations entre l’Union des RSS et les sujets de la Fédération) ; 26 avril 1990 : Über die freie nationale Entwicklung der Bürger der UdSSR, die außerhalb der Grenzen ihrer national-staatlichen Gebilde leben (sur le libre développement nationallibre des citoyens de l’U.R.S.S. qui vivent en dehors des frontières nationales étatiques).

Note de bas de page, p. 151

L’article 4 du protocole précise que : « Zur Unterstützung der deutschen Minderheit in Russland bei der Pflege der nationalen Identität und der Wiederherstellung der Staatlichkeit der Wolgadeutschen werden beide Seiten die Gewährung der ungehinderten Möglichkeit fördern, kulturelle, soziale, gemeinschaftsfördernde und Bildungseinrichtungen zu schaffen, die das Zusammengehörigkeitsgefühl der Deutschen stärken und das Zusammenleben von Menschen deutscher und anderer Nationalität begünstigen ».

« Pour le soutien de la minorité allemande en Russie dans le maintien de leur identité nationale et le rétablissement de l’étaticité des Allemands de la Volga, les deux parties s’engagent à promouvoirde part et d’autre il a été exigé de mettre en place et octroyer sans restriction aucune lal’octroi de la libre possibilité de fonder des institutions culturelles, sociales, communautaires et de formationde formation, communes, sociales et culturelles qui renforceraieçant le sentiment d’appartenance nationale des Allemands et favoriseraient la vie en communauté de personnes de nationalité allemande ou non ».

pp. 174-175

« L’Allemagne a appris avec plaisir que la Russie a décidé de reprendre le processus desur la Volga pour le rétablissement de la République des Allemands dans les territoires de colonisation traditionnels, dans la mesure où les intérêts de la population vivant sur place ne sont pas bafoués. Dans le prolongement ducadre de la poursuite du rétablissement progressif de la République des Allemands de la Volga, l’Allemagne va fournirpermettre dans la mesuree cadre de ses possibilités une aide multiple dans les domaines culturel, social, économique, agricole et régional ainsi que pour le renforcement de la communauté interentre-nations et inter-ethnique ».

« Deutschland nimmt mit Befriedigung zur Kenntnis, dass Russland zur Wiederbegründung der Republik der Deutschen in den traditionellen Siedlungsgebieten ihrer Vorfahren an der Wolga entschlossen ist, wobei die Interessen der dort lebenden Bevölkerung nicht eingeschränkt werden. Im Zuge des fortschreitenden Aufbaus der Republik der Deutschen an der Wolga wird Deutschland im Rahmen seiner Möglichkeiten vielfältige Hilfe auf kulturellem, sozialem, wirtschaftlichem, landwirtschaftlichem und regionalplanerischem Gebiet wie auch bei der Stärkung der zwischennationalen und ethnischen Gemeinschaft leisten », in Presse- und Informationsamt der Bundesregierung, n° 133, 25/11/1991, p. 1083.

p. 176

« Quelles sont ces coutumesmœurs qui n’ont plus course sont mêmes plus ,utilisées mais qui doivent être préservées ? »

« Was sind das für Bräuche, die gar nicht mehr gebraucht, sondern gepflegt werden müssen ! ».

p. 180

« Je peux affirmer simplement que, pour mes enfants, l’allemand et le russe sont toutes deux des langues maternelles ».

« Ich kann ruhig sagen, dass für meine Kinder Deutsch und Russisch Muttersprache sind », in Neues Leben, n° 20, 1964, p. 10.

p. 186

« […] d’introduire, dans les écoles comportant un nombre considérable d’élèves, l’enseignement en langue maternelle à partir du début de l’année scolaire 1957-1958 ou d’enseigner en fonction d’un projet pédagogique spécifique la langue maternelle en tant que matière autonome… ».

« […] in Schulen mit beträchtlicher Anzahl deutscher Schüler ab Beginn des Schuljahres 1957-58 auf Wunsch der Eltern von der ersten Klasse an den Unterricht in der Muttersprache einzuführen oder die Muttersprache als selbständiges Fach nach besonderem Lehrplan zu unterrichten … ».

p. 187

« En ce qui concerne le fonctionnement de la langue allemande au Kazakhstan, l’auteur […] arrive à la conclusion que la langue des Allemands au Kazakhstan manifeste unela tendance à l’extensionde prolongation de la fonction sociale, tendancede la langue des Allemands au Kazakhstan est visible à laquelle contribuentlàloù il y a des écoles spéciales où la langue maternelle est enseignée, la publication d’où sont publiés organes de presse périodiques et de littérature de genres différents, lesoù sont diffusées émissions radiophoniques et télévisées en langue allemande ainsi que d’, entre autres facteurs ».

H. BELGER, Freundschaft, n° 60, 23/03/1976, p. 4 : « Das Funktionieren der deutschen Sprache in Kasachstan behandelnd, bringt der Autor der Abhandlung Fakten aus dem gesellschaftlichen, kulturellen, literarischen, wissenschaftlichen Schaffen der Deutschen in Kasachstan, nennt Namen der Schriftsteller und Wissenschaftler, Büchertitel, Zeitungsbenennungen, Lehrbücher, führt Zahlen an und kommt zur Schlussfolgerung, dass in der Sprache der Deutschen in Kasachstan die Tendenz der Erweiterung der gesellschaftlichen Funktion hervortritt, wozu die speziellen Schulen, wo in der Muttersprache unterrichtet wird, die Herausgabe periodischer Presseorgane und Literatur verschiedener Genres, Radio- und Fernsehsendungen in deutscher Sprache und andere Faktoren beitragen ».

Note de bas de page, p. 200.

« Klaus Mehnert raconte comment il vivait dans ce village mennonite dans les steppes de Kulunda et à la questionposée aux enfants « parlez-vous encore allemand  ? » qu’il posait aux enfants, ceux-ci répondaientla réponse était : « non, nous parlons mennonite ». Dans le journal Neues Leben , les enseignants ne cessent de se plaindregnaient toujours du fait que les enfants allemands parlaient dans un dialecte souvent difficilement compréhensible et qu’ils rencontraient donc de grosses difficultés à l’école pour se faire comprendre en hochdeutsch ».

« Klaus Mehnert berichtet, wie er in solch einem Mennonitendorf in der Kulundasteppe war und auf die Frage an die Kinder : « Sprecht ihr noch deutsch ? » die Antwort bekam : « Nein, wir sprechen mennonitisch. » In der Zeitung Neues Leben beklagen sich die Lehrer immer wieder darüber, dass die deutschen Kinder in einer oft schwer verständlichen Mundart sprechen und deshalb in der Schule große Schwierigkeiten bestehen, sich mit ihnen in der hochdeutschen Sprache zu verständigen », R. KORN, « Unsere Mundarten », in Freundschaft, n° 218, 1990.

p. 201

« Ces variations ne sont pas toutes dues à l’apparition de dialectes mixtes : dans certains cas, ces variations sont dues à l’influence de la langue littéraire allemande, et, dans d’autres, l’incertitude s’suffit parfois à expliquerpar le fait queque les formes lexicalesd’usage rare sont tombées dans l’oubli en raison d’un usage rare ».

R. KORN, « Unsere Mundarten », in Freundschaft, n° 239, 14/12/1990, p. 3 : « Diese Schwankungen sind nicht alle auf Erscheinungen der Dialektmischung zurückzuführen : In einigen Fällen ruft diese Schwankungen der Einfluss der deutschen Literatursprache hervor, in anderen ist die Unsicherheit wohl damit zu erklären, dass die Wortformen des seltenen Gebrauches wegen in Vergessenheit geraten sind ».

Note de bas de page, p. 202

« Dans les actesfaits etlesaspirationscoutumes des gens, il n’y a aucun domaine dans lequel les proverbes et expressions ne sonte manifestent pas clairementprésents. L’éthique et la morale tombent également sous le coup des proverbes et locutionsexpressions. Ceux-ci, dans leur expression même, visent directement le cœur d’une chose, sont substantiellement très variés et imagés dans leur forme expressive. Ils doivent cette particularité à leur diffusion, leur popularité, leur permanence. Que des proverbes et expressions riment contribue à faciliterfait que cela facilite leur mémorisation et leur sauvegarde dans la mémoire collective […]. On ne peut prendre en considérationLles proverbes et expressions ne peuvent pas être pris en considération sans tenirprendre en compte dulepatrimoinefonds linguistique populaire linguistique ; ils forment un tout homogène avec les chants populaires, les poèmes enfantins, les vœux de fin d’année et les maximes, les farcbles et histoires drolatiqueset les anecdotes, les ???,anecdotes, les invitations de mariage, les récits en rimées, etc. ».

« Es gibt im Tun und Trachten des Menschen keinen Bereich, wo Sprichwörter und Redensarten nicht eindeutig in Erscheinung treten. Ethik und Moral liegen gleichfalls im Geltungsbereich der Sprichwörter und Redensarten. Diese treffen in ihrer Aussage gezielt den Kern einer Sache, sind von der Substanz her breit gefächert und bildhaft in ihrer Ausdrucksweise. Dieser Besonderheit verdanken die Sprichwörter und Redensarten ihre Verbreitung, Beliebtheit und Zählebigkeit. Dass viele Sprichwörter und Redensarten sich noch reimen, trägt mit dazu bei, ihre Einprägung und Speicherung im Gedächtnis zu erleichtern [...] Die Sprichwörter und Redensarten können nicht getrennt vom sprachlichen Volksgut betrachtet werden ; sie bilden mit dem Volkslied, den Kinderreimen, den Neujahrwünschen und Sprüchen, den Schwänken und Schnurren, den Stückelcher, Hochzeitseinladungen, dem Reimaufsagen usw., ein einheitliches Ganzes », R. Keil, « Wolgadeutsche Sprichwörter und Redensarten », in Heimatbuch 1973-1981, 1981, pp. 140-141.

Note de bas de page, p. 206

« En conséquence de la Seconde Guerre mondiale, les déportations et les migrations qui suivirent ont conduit aux regroupements suivants : a) les Allemands qui vivaient dans les anciennes colonies-filles et qui n’ont jamais été tous déportés. Ils constituent le premier groupe linguistique, le plus stable où le maintien d’un point de vue culturel et linguistique est le plus solide. b) Viennent ensuiteIl y avait d’autre part ceux qui onttous été déportés, mais qui ont ensuite été installés dans des nouvelles colonies mixtes et qui présentent, une très forte hétérogénéité. Ils n’ont pas réussi à se créere forment plus de nouvelles racines culturelles, leur langue et leur culture sont donc particulièrement fragiles. Dans l’histoire récente, cCela est particulièrement le cas derécemment pour ceux qui vivent dans les républiques du sud de l’Union soviétique et qui se sentent menacés menacés davantage encore dans leur identité ethnique par le déclenchement des conflits de nationalitésjaillissants. c) EIl y avait enfin, dans la seconde moitiéà partir de 1975, voire la fin des années 1970, un petit groupe compact, pourtant importantmais politiquement important, d’Allemands s’installe ou se réinstalle dans la Volga, nourrissant l’espoir d’un rétablissement de la République autonome de la Volga. En raison de l’attitude dureferme des autorités locales soviétiques locales, une grande partie de ces colons va se réinstaller ailleurs. DCe groupe, d’un point de vue linguistique, ce groupe est très hétérogène ».

« Die Deportationen und anschließenden Migrationen als Folge des Zweiten Weltkrieges haben zu folgenden Gruppierungen geführt : a) Die Deutschen, die in den alten Tochterkolonien leben und nie in Gänze deportiert wurden, stellen die stabilste Gruppe dar. Hier ist die Bewahrung sprachlicher und kultureller Traditionen am größten. b) Diejenigen, die von den Deportationen erfasst wurden und in neuen Mischsiedlungen angesiedelt wurden, zeigen eine äußerst starke Heterogenität. Sie haben oft keine neuen Wurzeln mehr geschlagen, ihre Sprache und Kultur sind besonders instabil. Dies gilt in jüngster Zeit besonders für diejenigen, die in den südlichen Republiken der Sowjetunion leben und sich durch die aufkommenden Nationalitätenkonflikte zusätzlich in ihrer ethnischen Identität bedroht sehen. c) Seit Mitte/Ende der siebziger Jahre hat sich eine zahlenmäßig kleine, aber politisch wichtige Gruppe von Deutschen an der Wolga angesiedelt oder wiederangesiedelt, die die Hoffnung auf die Wiedererrichtung einer autonomen deutschen Wolgarepublik hierhin führte. Aufgrund der harten Haltung der örtlichen sowjetischen Behörden wanderte ein größeres Teil dieser Siedler bereits wieder ab. Diese Gruppe ist sprachlich besonders uneinheitlich », in « Sprache und Identität », In B. PINKUS, I. FLEISCHHAUER, Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden-Baden, 1987, p. 218.

Note de bas de page, p. 207.

« [La loyauté linguistique] est un facteur indépendant, « subjectif », c’est-à-dire socio-psychologique, qui n’est pas purement et simplement la somme des conditions objectives du maintien linguistique ou de la perte linguistique qui ont été illustréreprésentées jusque’icilà. […] La raison principale depour laquelle ces variétés linguistiques, qui ont un prestige social limité,mais qui réussissentpeuvent malgré tout à survivre, réside dans la loyauté linguistique ».

« Sprache und Identität », In B. PINKUS, I. FLEISCHHAUER, Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden-Baden, 1987, p. 233 : « Die – ist […] ein selbständiger, « subjektiver », das heißt sozialpsychologischer Faktor, der nicht lediglich die Summe der bisher dargestellten objektiven Bedingungen der Sprachbewahrung oder des Sprachverlustes ist. [...] Der Hauptgrund, warum Sprachvarietäten, die ein geringes gesellschaftliches Prestige haben, trotzdem überleben können, liegt in der Sprachloyalität ».

p. 211

« Vous savez, j’apprenais l’allemand à l’école avec un professeur allemand, une femme qui ne nous enseignait pas uniquement des connaissances, mais nous inculquait aussi l’amour de la langue allemande ».

F. EMIG, « Zur Geschichte der Volksbildung bei den Wolgadeutschen », in Freundschaft, n° 98, 24/05/1989, p. 3 : « Wissen Sie, ich erlernte die deutsche Sprache in der Schule bei einer deutschen Lehrerin, die uns nicht nur gute Kenntnisse vermittelte, sondern auch die Liebe zur deutschen Sprache anerzog ».

Note de bas de page, p. 212

« Il n’y a dans la partie occidentale de l’Union soviétique plus aucune colonie allemande homogènefermée dans la partie occidentale de l’Union soviétique. […] La dispersion a fait que toutes les écoles allemandes ont disparu. […] Il n’existe plus aucune communauté religieuse allemande homogènefermée, plus d’église, ni de prêtre, ni de livres religieux. […] La question inquiétante et préoccupante que l’on peut légitimement se poser est la suivante : « la germanité va-t-elle, dans un avenir lointain,réussir à se maintenir et à s’affirmerse préfigurerdans un avenir lointain sous la forme d’un groupe ethnique allemand ? »

« Es gibt im europäischen Teil der Sowjetunion keine geschlossenen deutschen Siedlungen mehr. […] Es gibt in der Zerstreuung keine deutschen Schulen mehr. […] Es gibt keine geschlossenen deutschen Kirchengemeinden mehr, keine Kirchen, keine Pfarrer, keine religiösen Bücher. […] Die bange und sorgenvolle Frage ist daher berechtigt : Wird dieses Deutschtum sich in ferner Zukunft als deutsche Volksgruppe erhalten und behaupten können ? », in Russlanddeutschen, 200 Jahre unterwegs, K. STUMPP, Stuttgart, 1993, p. 40.

p. 216

« L’école doit garantirinculquer certains principes et se doitveutd’être noble, hautement morale et humaine ».

« die Schule soll einige Prinzipien gewährleisten, und soll edel, hochmoralisch und human sein », in Freundschaft, 13/2/1984, p. 3.

pp. 217-218

« Actuellement, il y a dans presque chaque centre du territoire des clubs ou plutôtet des associations d’Allemands soviétiques. Lors des premières réunions, les membres exprimaient encore douleurs et nostalgie. Il fallait qu’il en soit ainsiC’était bien ainsi. Désormais, il s’agit de prendre des décisions, d’être plus actif et de promouvoir des activités autour de l’allemandpour traiter les problèmes dans les jardins d’enfants, d’pour élargir les groupes assistant aux cours d’allemand-langue maternelle. Il est également temps, aujourd’hui, de faire un nouveau pas en avant, en l’occurrence en ouvrant des classes et des écoles entières dans lesquelles la langue d’enseignement serait l’allemand. Toutes les conditions sont réuniesfavorables. Maisil manque, comme toujours, de la volonté, chezdesles parents d’d’abord, qui pourraient envoyer leurs enfants dans une école allemande fait défaut ».

H. JAKOBS, « Eine deutsche Schule, wie wir sie uns heute vorstellen », in Freundschaft, 20/9/1989, p.1 : « Zur Zeit gibt es in fast jedem Gebietszentrum Klubs bzw. Gesellschaften der Sowjetdeutschen. Auf den ersten Sitzungen hatten sich die Menschen vorwiegend ihren nagenden Schmerz von der Seele gesprochen. Das musste wohl so sein. Jetzt aber heißt es, entschiedener zu handeln, sich aktiver für die Einführung von Deutsch-Beschäftigungen in Kindergärten, für die Erweiterung von Gruppen mit muttersprachlichem Deutschunterricht einzusetzen. Es ist heute auch schon Zeit, einen weiteren Schritt zu unternehmen, nämlich Klassen und ganze Schulen mit deutscher Unterrichtssprache zu eröffnen. Alle Voraussetzungen dazu sind vorhanden. An einem mangelt es nach wie vor – am Wunsch der Eltern nämlich, ihre Kinder in eine deutsche Schule zu schicken ».

p. 220

« Dans chaque république, Ll’administration chargée’organisation de l’enseignements cours est composéeétait à la charge, dans chaque république parallèlement à l’administrationorganisation générale à des niveaux librement choisispour les matières libres, du mMinistre de l’éducation, mais aussi des départements de l’éducation au sein des administrations régionales (kraï), et territoriales (oblast), ainsi que des départements de l’éducation au sein des administrations des districtsrayons et des villes. Chaque république autonome de l’Union a sa propre langue nationale d’enseignement que l’on utilise, dans laquelle (du moins en théorie) aussi bienon enseignant dans les écoles primaires queet secondaires. Mais, dDans les classes nationales mixtes, en règle générale, la langue d’enseignement esétait, en règle générale, le russe ».

« Die Unterrichtsverwaltung besteht in jeder Republik parallel zur allgemeinen Verwaltung auf frei Ebenen aus dem Minister für das Bildungswesen, aus den Abteilungen für die Volksbildung bei der Verwaltung der Regionen (kraj) und der Gebiete (oblast), sowie aus den Abteilungen für die Volksbildung bei den Rayon- und Stadtverwaltungen. Jede Unions- und Autonome Republik hat ihre eigene nationale Unterrichtssprache, in der – wenigstens theoretisch – sowohl in den Grund- als auch in den Mittelschulen unterrichtet wird. In gemischtnationalen Klassen ist jedoch in der Regel Russisch die Unterrichtssprache », Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 100.

p. 222

« Lorsque j’appris par le journal le recrutement d’étudiants pour l’établissement d’enseignement supérieur de médecine d’Alma-Ata, je décidai d’envoyer rapidement une demande d’admission accompagnée d’une copie de mon diplôme de bachelier que je fis certifier au soviet du village, sans trop me faire d’illusions. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je reçus la réponse m’annonçant que : je serai inscrite à l’établissement d’enseignement supérieur après réception de l’original du diplôme(j’avais l’original de ma carte d’admission en mains). Je l’expédiai et fus informée deconfirmé mon inscription en 1ère année de médecine,  ; j’ai vérifié qu’en outreeunema place à la résidence étudiante m’était octroyréservée et que les cours commençaient bien le 1er septembre ».

V. KLUNDT, « Wie wir ausgesiedelt wurden », in Deutsche Allgemeine Zeitung, 10/1/1998, p. 3 : « Als ich nämlich in einer Zeitung die Bekanntmachung von der Aufnahme in die medizinische Hochschule Alma-Ata gelesen hatte, beschloss ich, ein Aufnahmegesuch nebst der im Dorfsowjet beglaubigten Kopie meines Reifezeugnisses dort einzusenden, ohne mir dabei irgendwelche Hoffnungen zu machen. Wir groß war aber mein Erstaunen, als ich die Antwort bekam, dass ich nach Erhalt des Originalerzeugnisses an der Hochschule immatrikuliert werde. Ich schickte es ab und wurde benachrichtigt, als Studentin im I. Studienjahr an der Medizinischen Hochschule immatrikuliert worden zu sein, außerdem, dass mir Platz im Studentheim gewährt werde und dass der Unterricht am I. September beginne ».

Note de bas de page, p. 223.

« Dès le début j’ai aimé le cours d’allemand. Cependant, jJe parlaisnaturellement bien mieux le russe et je lisais donc principalement des livres en russe. La première œuvre importante que j’ai lue en allemand était Kabale und Liebe de Schiller. Cette tragédie m’a bouleversée. J’ai lu de plus en plus de livres en allemand,… j’ai appris une série de jolis chants folkloriques allemands. Un nouveau monde s’ouvrait à moi, une culture et un art que je connaissais peu jusque là. […] Je souhaite égaler mon père, être professeur et je pense que je pourraieux ainsi foncièrement aider mon peuple ».

« Von Anfang an gefiel es mir in der Deutschstunde. Russisch konnte ich aber viel besser und ich las daher meist russische Bücher. Das erste bedeutende Werk, das ich in deutscher Sprache gelesen habe, war Schillers „Kabale und Liebe“. Diese Tragödie überwältige mich. Ich las immer mehr deutsche Bücher,... lernte eine Menge schöner deutscher Volkslieder. Eine neue Welt eröffnete sich mir, eine Kultur und Kunst, von der ich bisher nur wenig gewusst hatte. [...] Ich will meinem Vater gleichen, will Lehrerin werden und glaube, dass ich damit meinem Volk den größten Nutzen bringen kann », in Neues Leben n° 15, 7 avril 1965 et Neues Leben n° 14, 31 mars 1965, p. 10.

p. 228

« Pour l’introduction du cours d’allemand au début de l’année scolaire 1957-1958, toutes les conditions requises faisaient littéralement défaut. Aucun livre scolaire, aucun professeur, aucun programme prévu, aucune volonté de la part des parents, ce qui était pourtant, selon la législation, la condition sine qua non ».

« Für die Einführung des Deutschunterrichts mit dem Beginn des Schuljahres 1957/1958 fehlten buchstäblich alle Voraussetzungen. Keine Lehrbücher, keine Lehrer, keine ausgearbeiteten Lehrpläne, keine Willensäußerungen der Eltern, die im Gesetz als erste Vorbedingung genannt ist », in Heimatbuch 1960, Stuttgart, 1960, p. 64.

« Nous souhaitons tout mettre en œuvre pour qu’à la rentrée prochaine,e les élèvesdes classes des 2ème et 3ème classes3ème et de 2ème classes[du primaire] aient à tempspour la rentrée prochaine (1959-1960) tous les manuelslivres pour le cours d’allemand selon le programme approfondiapprofondi ».

« Wir wollen alles tun, damit die Schüler der 2. und 3. Klassen im nächsten Schuljahr (1959-1960) rechtzeitig alle Lehrbücher für den Deutschunterricht nach dem erweiterten Programm erhalten », in Neues Leben, n° 9, 1959, p. 3.

p. 229

« Le mMinistère de l’Éducation de la Fédération de Russie et les départements correspondants des administrations territoriales ont pris une série de mesures afin de combler l’importante pénuriee manque considérable de professeurs d’allemand, ce qui impliqueait en partie des solutions à court terme, mais aussiet en partie une solution fondamentale dde résoudre le problème fondamental deela formation des professeurs ».

« Das Ministerium für Volksbildung der RSFSR und die zuständigen Abteilungen der Gebietsverwaltungen haben eine Reihe von Maßnahmen zur Behebung des akuten Mangels an Deutschlehrern getroffen, die teils kurzfristige Abhilfen bedeuten, teils aber eine grundsätzliche Lösung der Heranbildung von Lehrern anstreben », in Neues Leben, n° 9, 1959, p. 4.

« Dans les écoles ou plutôtet en particulier dans les classes comportant seulement des enfants allemands, il estétait possible, comme dans les autres écoles nationalesdès la première classe de suivre dès la première classe un enseignement dans la langue maternelle. Dans une classe nationale mixte dont la langue d’enseignement estétait le russe, et dont "un grand nombre" d’élèves sontétaient allemands, les élèves peuventpouvaient dès la seconde classea seconde classe suivre un cours d’allemand sur trois heures hebdomadaires selon le programme approfondi ».

H. ROEMMICH, « Deutschunterricht für deutsche Kinder in der Sowjetunion », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 100 et suiv. : « In Schulen bzw. in Schulklassen mit nur deutschen Kindern kann wie bei den übrigen nationalen Schulen von der ersten Klasse an in der Muttersprache unterrichtet werden. In einer national gemischten Klasse mit russischer Unterrichtssprache sollen bei einer „größeren Anzahl“ deutscher Kinder diese von der zweiten Klasse an in drei Wochenstunden Deutschunterricht nach dem sogenannten „erweiterten Programm“ erhalten ».

p. 230

« Au Kazakhstan, le nombre dix est cité dans une ordonnance comme nombre minimal pour un groupe, mais il n’existe aucune loi nationale ».

H. ROEMMICH, « Deutschunterricht für deutsche Kinder in der Sowjetunion », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 101 : « In Kasachstan ist die Zahl 10 als Mindestzahl einer Gruppe in einer Verordnung erwähnt, aber eine einheitliche Regelung besteht nicht ».

« Cette ouverture d’esprit a montré une fois encore que la mise à l’indexécart officielle de la langue allemande et des Allemands par la majeure partie du peuple russe et par les autres peuples n’a pas eu les effets escomptés auprès de la majeure partie du peuple russe et des autres peuplespas touché les racines profondes des Allemands. La preuve en este fait est également que, outre l’anglais,e l’allemand est redevenu une langue étrangère importante en Russie, en marge de l’anglais, et que l’anglais est actuellement appris par 6 millions d’élèves, l’allemand par 5,5 millions en tant que langue étrangère ».

« Diese Aufgeschlossenheit zeigt einmal mehr, dass die offizielle Verfemung der deutschen Sprache und der deutschen Menschen bei der Masse des russischen Volkes und bei den übrigen Völkern keine tiefen Wurzeln geschlagen hat. Dafür spricht auch die Tatsache, dass Deutsch neben Englisch in Russland wieder zur führenden Fremdsprache geworden ist, und Englisch zur Zeit von etwa sechs, Deutsch von etwa fünfeinhalbe Millionen Schülern als Fremdsprache gelernt wird », K. MEHNERT, Der Sowjetmensch, p. 206. 

pp. 230-231

« Les parents allemands soviétiques ont dès 1957 majoritairement refusé l’allemand comme langue d’enseignement pour toutes les matières, car ils voulaient que leurs enfants aillent avec les autres élèves des autres nationalités soviétiques dans les mêmes écoles et qu’ils suivent les cours en langue russe, langue qui selon eux unissait tous les peuples de notreleur patrie. C’est pourquoi les cours d’allemand ont trouvé un large écho pour le programme approfondi, car cela donnait aux enfants allemands soviétiques la possibilité supplémentaire de maîtriser aussi correctement leur langue maternelle aussi ».

« Die sowjetdeutschen Eltern haben 1957 Deutsch als Unterrichtssprache für alle Fächer zumeist abgelehnt, denn sie wollen, dass ihre Kinder gemeinsam mit den Schülern aller anderen sowjetischen Nationalitäten die Schule besuchen und in russischer Sprache, die alle Völker unserer Heimat eint, unterrichtet werden. Dafür fand der Deutschunterricht nach dem erweiterten Programm großen Anklang, denn das gab den sowjetdeutschen Kindern die Möglichkeit, auch ihre Muttersprache gut zu beherrschen », in Neues Leben, n° 28, 06/03/1962.

pp. 232

« Douze thèmes doivent être traités et dix-huit poèmes doivent être Les enfants doivent maîtriser douze thèmes et apprendreappris par cœur dix-huit poèmes. De plus, ilsles enfants doivent assimiler cinq thèmes grammaticaux, continuer à travailler l’orthographe et doivent, déjà en 2ème classeen deuxième classe maîtriser, à l’oral entre autres, les compétenceslinguistiques suivantes(entre autres) : restitution libre de contes ou d’histoires courtes proposées(racontés par l’enseignant (racontés ou lus) ; de courts échanges indépendants sur leur vécu, les événements, les lectures, la description d’images en répondant à des questions posées par le professeur ; enfin, la lecture à la maison,(douze contes issus de journaux et de livres ).! On estime que l’enseignant doit développer suffisammenta assez à faire, au cours du premier semestre, avec les rudiments de la lecture et de l’écriture. En ce qui concerne le langage, il arrivera tout au plus à obtenir des enfants s’agit surtout de savoir répondre à des réponses à ses questions et àleur fairede tenir de courtes conversations. Bien que les concepteurs du programme d’enseignement aient soulignentéles différences éventuelles en page trois les , difficultés auxquelles devra faire face l’enseignant (environnement linguistique différentdes enfants parlant une autre langue, vocabulaire limité, connaissances d’un dialecte,e langue maternelle mais nonpar de la’une langue littéraire), ils mentionnent malgré tout en page quatre que "le programme donné n’englobee contient que le’un minimum de connaissances que l’élève moyen doit acquérir" ».

« Zwölf Themen sollen bewältigt und 18 Gedichte auswendig gelernt werden. Außerdem müssen die Kinder fünf Themen in der Grammatik verdauen, an der Rechtschreibung weiterarbeiten und sollen schon in der 2. Klasse u. a. im Sprechen folgende Fertigkeiten erreichen : freie Wiedergabe von dargebotenen (vom Lehrer erzählten oder vorgelesenen) Märchen und kleinen Geschichten. Kurze selbständige Mitteilungen über Erlebtes, Gesehenes, Gelesenes, Erzählen des Bildinhalts nach Fragen des Lehrers. Dazu kommt noch die Hauslektüre: zwölf Märchen aus Zeitungen und Büchern ! [...] Man bedenke, dass der Lehrer im ersten Halbjahr an den Anfangsgründen des Lesens und Schreibens genug zu schaffen hat. Im Sprechen wird er es wohl kaum weiter als zu Antworten auf Fragen und zu kurzen Mitteilungen bringen können. Obwohl die Verfasser des Lehrplanes auf Seite 3 die Schwierigkeiten unterstreichen, mit denen der Lehrer zu tun hat (anderssprachige Umgebung der Kinder, begrenzter Wortschatz, Kenntnisse einer Mundart aber nicht der Literatursprache), erklären sie dessen ungeachtet auf Seite 4 : Der vorliegende Lehrplan erfasst nur jenes Minimum von Kenntnissen, das sich der Durchschnittsschüler aneignen muss ! », in Neues Leben, n° 22, 1963, p. 10.

p. 233

« Parmi les thèmes traités au second semestre en 2ème classedeuxième classe sont mentionnés : village et ville, économie collective et fabrique, Lénine [..], les enfants de la Révolution d’octobre et les pionniers, l’amitié entre les enfants de différentes nationalités dans notre patrie et dans d’autres pays. Je considère, d’après leur contenu et leur formulation, que cessont les thèmes dont le contenu ou la formulation estsont trop complexes ».

« Von den im zweiten Halbjahr der 2. Klasse zu behandelnden Themen seien genannt: Dorf und Stadt, Kollektivwirtschaft und Fabrik, Lenin [...], Oktoberkinder und Pioniere, Freundschaft zwischen den Kindern verschiedener Nationalitäten unserer Heimat und anderer Länder. Ich finde die Themen dem Inhalt und der Formulierung nach zu schwierig », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 104.

« L’étude de la langue allemande doit se faire par l’intermédiaire d’œuvres d’auteurs classiques allemands et de poètes contemporains progressifs. Les poètes allemands soviétiques doivent aussi être pris en considération comme il convient. Des œuvres de Goethe, Schiller, Heine, Hauff, Herwegh, Weerth et « bien d’autres poètes et écrivains allemands » doiventpeuvent être étudiées. Chez les auteurs modernes, on peut citer Becher, Bredel, Weinert et Anna Seghers. Les poètes soviétiques allemands sont entre autrespar exemple représentés par Franz Bach, Johannes Schaufler, Nikolaus Reichert, Alexander Reimgen, entre autres. Enfin, « les traductions du russe de bonne qualité »sontpeuvent être intégrées au programme ».

« Das Studium der deutschen Sprache soll an Hand von Werken deutscher Klassiker und „progressiver Gegenwartsdichter“ vor sich gehen. Auch sowjetdeutsche Dichter sollen gebührend zu Wort kommen. Werke von Goethe, Schiller, Heine, Hauff, Herwegh, Weerth und „vielen anderen deutschen Dichtern und Schriftstellern“ sollen durchgenommen werden. Von den Modernen werden Becher, Bredel, Weinert und Anna Seghers genannt. Die sowjetdeutschen Dichter sind durch Namen wie Franz Bach, Johannes Schaufler, Nikolaus Reichert, Alexander Reimgen u. a. vertreten. Endlich sind « gediegene Übersetzungen aus dem Russischen » in das Programm aufgenommen », in Neues Leben, n° 9, 1959, p. 4.

« Les enfants des peuples asiatiques doivent accéder àprendre le chemin de la culture européenne à laquelle ils aspirent à prendre part aujourd’hui, par le biais du russe ou d’une autre langue étrangère. Dans la pratique, cela signifie que dans les établissements d’enseignement supérieur et les grandes écoles – et en particulier pour les sciences techniques –, le russe remplace progressivement leur langue nationale et devient de plus en plus la langue des universités ».

« Die Kinder der asiatischen Völker müssen den Weg zur europäischen Kultur, an der sie heute ihren Anteil anstreben, über die russische oder einer anderen Fremdsprache nehmen. In der Praxis bedeutet dies, dass in den höheren und noch mehr auf den Hochschulen und hier besonders in den technischen Wissenschaften das Russische ihre Nationalsprache allmählich verdrängt und mehr und mehr zur Sprache der Universitäten wird », in Osteuropa, n° 10, 1959, p. 29.

p. 234

« Concernant l’enseignement de l’À propos du cours d’allemand pour les enfants allemands en Union soviétique, force est de constater que la tâche est délicate. Alors qu’un matériel fourni est proposé dans la presse spécialisée sur la politique éducative soviétique en général et tandis que les lois correspondantes peuvent être consultéessont parfaitement consultables, cette question particulière n’est jamais traitée dans les publications ».

« Über den Deutschunterricht für deutsche Kinder in der Sowjetunion zu berichten ist eine schwierige Aufgabe. Während über die sowjetische Bildungspolitik im allgemein in den Fachzeitschriften reichliches Material geboten wird und die einschlägigen Gesetze erreichbar sind, wird diese spezielle Frage in diesen Veröffentlichungen nicht erwähnt », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 117.

p. 239

« Dans tous cles cas, au final, la mauvaise et fatale décision a eu pour conséquence que le cours d’allemand-langue maternelle n’est pas un élément fondamental du programme d’enseignement et qu’on n’a pas non plus créé pour le groupe ethnique allemand d’école avec un cours en langue maternelle pour les enfants, ce qui est le cas pour les autres peuples de l’Union soviétique et ce qui serait en adéquation avec la cConstitution ».

« Letzten Endes wirkt sich jedoch in all diesen Fällen die verhängnisvolle Fehlentscheidung aus, in deren Folge der Unterricht der deutschen Muttersprache nicht ein wesentliches Element der Lehrplans ist und für die deutsche Volksgruppe kein eigener Schultypus mit dem Unterricht in der Muttersprache der Kinder geschaffen wurde, wie dies bei den andern Völkern der SU der Fall ist und allein der Verfassung entsprechen würde », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 113.

pp. 239-240

« Tous les organes éducatifs sontdoiventtenus d’accorder une attention particulière à la langue allemande comme langue maternelle. Pour les enfants allemands, l’allemand doit être la langue d’enseignement dès la 2ème classea deuxième classe ; les notes pour l’allemand doivent être reportées sur les bulletins scolaires. Les élèves ne doivent pas être pénalisés par l’introduction d’un cours d’une troisième langue étrangère (en plus du russe et du kazakh, avec, par exemple, l’anglais). De plus, dans tous les groupes scolaires, il estfortement recommandé de créer une groupe d’inspection bénévolehonorable composé de professeurs expérimentés, de professeurs des hautes écoles et d’affecter à cette tâche bénévolehonorable des professeurs retraités ».

« Alle Volksbildorgane werden aufgefordert, der deutschen Sprache als Muttersprache besondere Aufmerksamkeit zu schenken. Für deutsche Kinder muss von der 2. Klasse an die Muttersprache unterrichtet werden; die Zensuren für Deutsch müssen in die Zeugnisse eingetragen werden. Die Schüler dürfen durch den Unterricht einer dritten Fremdsprache (neben Russisch und Kasachisch z.B. Englisch) nicht überlastet werden. Außerdem wird allen Volksbildungsgruppe empfohlen, eine ehrenamtliche Inspektionsgruppe aus erfahrenen Lehrern und Hochschullehrern zu bilden und zu dieser ehrenamtlichen Arbeit pensionierte Lehrer heranzuziehen », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 114.

p. 241

« Quand je parle de l’ancienne génération de professeurs, il s’agit de tous les professeurs allemands qui étaient en activité avant la Seconde Guerre mondiale ou qui ontavaient terminé leur formation au tout début de la guerre en 1941. Déjà lors des actions d’épuration de Staline dans les années 1930, une grande partie des professeurs de l’ancienne génération ont perdu leur poste et leur liberté. Ils furent arrêtés, accusés d’agitation contre-révolutionnaire ou de contact avec l’Allemagne hitlérienne et condamnés à cinq ans ou plus en camps de travaux forcés. Seuls peu d’entre eux ont pu reprendre leurs activités d’enseignants dans les territoires de bannissement ».

« Ich verstehe unter der älteren Lehrergeneration alle deutschen Lehrer, die vor dem Zweiten Weltkrieg tätig waren oder bei Kriegsbeginn 1941 ihre Ausbildung abgeschlossen hatten. Schon die Säuberungsaktionen Stalins in den dreißiger Jahren haben einen großen Teil der älteren Generation ihre Stellung und die Freiheit gekostet. Sie wurden verhaftet, der konterrevolutionären Agitation oder der Verbindung mit Hitlerdeutschland angeklagt und zu fünf und mehr Jahren Arbeitslager verurteilt. Nur wenige haben im Verbannungsgebiet die Lehrtätigkeit wieder aufnehmen können », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 107.

p. 242

« La question de savoir qui pouvait complèterait le manque à gagner de ces pères de famille âgés pendant les cours et ce qu’il adviendraiti devait advenir de ceux qui ne seraient pas repris après la fin des cours restait sans réponse. Plus tard, certains se plaignirent de ceu fait que les cours d’allemand ne pouvaient plus être introduitsmenés en raison du manque de professeurs, tandis que les anciens professeurs travaillaient dans un kolkhoze ou une usine et que, parce que personne ne leur demandait avait demandé de façon explicite de reprendreéventuellement l’enseignement ».

« Die Frage, wer für den Verdienstausfall dieser bejahrten Familienväter während der Kurse aufkommen werde und was mit jenen geschehen soll, die nach der Absolvierung der Kurse nicht übernommen werden, konnte niemand beantworten. Es wurde auch später geklagt, dass der Deutschunterricht wegen Lehrermangel nicht eingeführt werden konnte, während im Ort ehemalige Lehrer im Kolchos oder in einem Betrieb arbeiten, aber niemand sie ernstlich auffordere, in den Schuldienst zurückzukehren », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 108.

p. 244

« Ainsi étaient fournies les conditions requises pour les bases d’un système de formation de professeurs d’allemand grâce aux traditions et à la stabilité’existence de la population ».

« Hier waren somit durch die Tradition und auch durch den Bestand der Bevölkerung die Voraussetzung für eine deutsche Lehrerbildungsanstalt gegeben », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 109.

p. 245

« Aujourd’hui, je dois étudier l’histoire du P.C.U.S., demain je passerai à la pratique de la langue russe. Bref, je n’arrive pas à ouvrir un livre d’allemand de la journée… Ma deuxième année d’étude arrive à son terme et nous n’avons vu encore aucun élève allemand. Nous donnons des cours (pratiques) dans l’école russe primaire, nous sommes des dirigeants pionniers dans les écoles de la ville. Cela n’a pourtant rien à voir avec le programme approfondi. Plus tard, beaucoup de professeurs auront à faire face à de tout nouveaux jeunes élèves qui ne parleront pas un mot de russe. Où auront-ils alors acquis l’expérience pour leurs cours ? »

« Heute habe ich Geschichte der KPdSU zu studieren, morgen Praktikum in der russischen Sprache. Mit einem Wort, tagelang, komme ich nicht dazu, ein deutsches Buch aufzuschlagen… Das zweite Studienjahr geht zu Ende, und wir haben noch keinen einzigen deutschen Schüler zu Gesicht bekommen. Wir geben (praktische) Stunden in der russischen Grundschule, sind Pionierleiter in den Schulen der Stadt. Das hat aber mit dem erweiterten Programm nichts zu tun. Später werden viele dieser Lehrer mit Abc-Schützen zu tun haben, die noch nicht einmal russisch sprechen können. Woher sollen sie die Erfahrungen für ihren Unterricht nehmen? », in Neues Leben, n° 57, 1961.

« C’est pourquoi les étudiants n’ont pas la possibilité de dispenser régulièrement des cours d’allemand (pratiques) à des enfants allemands. Il n’est donc effectivement pas envisageable de faire chaque fois vingt kilomètresm ou plus pour quelques heures une seule heure de cours. Les étudiants de quatrième année pouvaient enseigner deux à six heures d’allemand et devaient ensuite, des semaines entières,le reste de la semaine, enseigner les différentes matières en russe ».

« Darum haben die Studenten nicht die Möglichkeiten, deutschen Kindern regelmäßig Deutschunterricht (als Praktikum) zu erteilen. Mann kann nicht jedesmal zwanzig und mehr Kilometer zurücklegen, um einige Stunden zu geben. Die Studenten des 4. Kursus konnten 2-6 Stunden Deutsch unterrichten und mussten dann wochenlang in den russischen Fächern Unterricht erteilen », in Neues Leben, n° 57, 1961.

p. 248

« […] Pour les matières telles que la littérature, l’histoire linguistique allemande et la littérature internationale, il n’y a aucun ouvrage scolaire en langue allemande à disposition ».

« […] für die Fächer deutsche Literatur, Sprachgeschichte und Weltliteratur sind keine Lehrbücher in deutscher Sprache vorhanden », in Neues Leben, n° 13, 1962.

« Mis à partEn margelesdes progrès effectués, les délibérations ont mis en évidence un certain nombre de manques pour les cours d’allemand selon le programme approfondi ».

« Neben Fortschritten ergaben die Beratungen erhebliche Mangeln Deutschunterricht nach erweiterten Programm », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 109.

p. 252

« Je me réjouis de la tenue de ce séminaire qui va nous donner permettre de donner de nouvelles impulsions, de dispenser des informations et des idées. Je suis personnellement particulièrement intéressée par l’enseignement par projetse cours-type et la compétence de l’écriture ».

« Ich freue mich sehr auf die Tagung, neue Impulse, Informationen und Ideen zu bekommen. Mich persönlich interessiert der Projektunterricht und die Fertigkeit Schreiben », in O. STEIN, Deutschdozentin an der Sprachen- und Dolmetscherhochschule in Karaganda, Deutsche Allgemeine Zeitung, 16/11/01, p. 4.

p. 254

« Les critiques sur le manque de livres scolaires et de documents de lecture pour les enfants ne se sont toujours pas taries ».

« Die Klage über de Mangel an Lehrbüchern und Lesestoff für die Kinder ist bis heute nicht verstummt », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 105.

p. 255

« Même dans la centrale Soïuzkniga de répartition des ouvrages Soïuzkniga, il n’y a aucun stock de livres scolaires allemands et les commandes en cours ne peuvent plus être satisfaites ».

« Auch in der zentralen Bücherverteilungsstelle Sojuskniga ist kein Vorrat an deutschen Schulbüchern vorhanden und die eingegangenen Bestellungen können nicht mehr befriedigt werden », in Neues Leben, n°23, 1961.

« Sur ma recommandation, l’éditeur de livres scolaires publiera en 1961 de nouvelles éditions en 1961 des livres nécessaires. LaUne pratique de l’enseignementu cours selon le programme approfondi sur une période de quatre ans a prouvé que les programmes existants et les livres scolaires ne correspondent plus pas aux besoins, puisque les enfants maîtrisaient mal leur langue maternelle et parlaient différents dialectes. Afin que ce cours de langue soit efficace, il faut que les programmes en cours et les livres des professeurs soient améliorés. C’est pourquoi le mMinistère de l’Ééducation de la RSFSR projette d’évaluer les dits livres de professeurs actuels pour le programme approfondi et d’effectuer les modifications nécessaires ».

« Auf meine Anweisung wird der Lehrbuchverlag 1961 die notwendigen Bücher in einer Neuauflage herausgeben. Die vierjährige Praxis des Unterrichts nach dem erweiterten Programm hat erwiesen, dass die bestehenden Programme und Lehrbücher hier für nicht geeignet sind, da die Kinder ihre Muttersprache schlecht kennen und verschiedenen Mundarten sprechen. Damit aber dieser Sprachunterricht wirksam sei, müssen die bestehenden Programme und Lehrbücher verbessert werden. Deswegen beabsichtigt das Ministerium für das Bildungswesen der RSFSR in Zukunft die vorhandenen Lehrbücher für das erweiterte Programm zu prüfen und entsprechende Änderungen vorzunehmen », in Neues Leben, n°37, 1961.

« En vue de l’amélioration du cours et du travail éducatif dans les écoles présentant un contingent important d’élèves de nationalité allemande qui apprennent dès la 2ème classeladeuxième classe leur langue maternelle comme matière à part entière, je décrète que : § 1 l’administration chargéea gestion des programmes d’enseignement et de méthodologie doit 1) pour présentermettre en placeen l’espace d’un d’ici un mois aupour le corps enseignant un programme d’enseignement de la littératurelangue allemande destiné aux enfants de nationalité allemande dans les écoles de huit niveaux ; 2) pour dresserprésenter une liste de moyens d’enseignement pour l’enseignement par l’imagee cours de projection et la méthodologiee de langue allemande, et d’ici le 1er juillet 1961,de le soumettre au corps enseignant ; 3) pour tenir compte des expériences menées dans les écolesqui sont fréquentées par des enfants de nationalité allemande. Il faut élaborer lCe sont les lignes directrices pour les livres d’enseignement de la langue allemande et de la littératurelittéraireà appliquer dans cesde telles écoles ».

« Zwecks Verbesserung des Unterrichts und der Erziehungsarbeit in den Schulen mit einem bedeutenden Kontingent von Schülern deutscher Nationalität, die von der zweiten Klasse an die Muttersprache als selbständiges Fach lernen, verordne ich: § 1 Die Verwaltung für Lehrpläne und Methodik soll 1) binnen Monatsfrist dem Kollegium einen Lehrplan der deutschen Literatur in der 5. bis 8. Klasse sowie einen präzisierten Lehrplan der deutschen Sprache für die Kinder deutscher Nationalität in der Achtklassenschule vorlegen; 2) Eine Liste der Lehrmittel für den Anschauungsunterricht und die Methodik der deutschen Sprache aufstellen und bis 1. Juli 1961 dem Kollegium unterbreiten; 3) unter Berücksichtigung der Erfahrungen in den Schulen, die von Kindern deutscher Nationalität besucht werden, sind die Rechtlinien für die Lehrbücher der deutschen Sprache und Literatur zur Verwendung in solchen Schulen auszuarbeiten », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 106.

p. 256

« Impatients, les professeurs et les centaines d’élèves dans les écoles sont très impatients. Ils attendent leun nouveau programme, de nouveaux moyens documentaires’illustration pratique et de nouveaux ouvrages scolaires… et ils ne veulent pas s’accommoder de la gestion menée par V. Strekosin qui a repoussé à une date ultérieure l’exécution d’une ’introduction de l’ordonnancelégalejuste du mMinistère ».

« Ungeduldig, sehr ungeduldig sind aber die Lehrer und Hunderte von Schulen. Sie warten auf den neuen Lehrplan, auf Anschauungsmittel und auf die neuen Lehrbücher... Und sie wollen sich nicht damit abfinden, dass die von W. Strekosin geleitete Verwaltung die Ausführung einer richtigen Verordnung des Ministers auf die lange Bank schiebt », in Heimatbuch 1964, Stuttgart, 1964, p. 106.

Note de bas de page, p. 257

Pour un enseignant, qui enseigne l’allemandcomme langue maternelle, le matériel supplémentaire est particulièrement important, parce que les écoles ne sont jusqu’à aujourd’hui pas suffisamment approvisionnées en livres scolaires, programmes d’enseignement et les professeurs ne bénéficieant pas d’ouvrages deune littérature méthodologieique. Jusque-là, aucun matériel documentaire de projection pour le cours d’allemand-langue maternelle n’a été publiéest à disposition. Dans les écoles du territoire, il manque encore des cadres de formation supérieure. En plus des difficultés objectives, il existe aussi dans certaines écoles des difficultés subjectives ; le contrôle effectué dans cette matière parde la direction n’est loin d’êtrepas parfait. Le cours d’allemand-langue maternelle n’est que rarement abordétraité dans les conseils pédagogiques ».

Cf. « Neue Kenntnisse erworben », T. Ievsioukova, R. Markovzeva, in Freundschaft, n° 45, 4/3/1977, p. 4 : « Für einen Lehrer, der in Deutsch als Muttersprache unterrichtet, ist das Zusatzmaterial von besonderem Wert, weil die Schulen bis jetzt noch nicht vollkommend mit Lehrbüchern, Unterrichtsprogramm und die Lehrer mit methodischer Literatur versorgt sind. Bisher wurden noch keine Anschauungsmittel für den muttersprachlichen Deutschunterricht herausgegeben. In den Schulen des Gebiets mangelt es noch an Kadern mit Hochschulbildung. Nebst den objektiven Schwierigkeiten entstehen in einzelnen Schulen auch rein subjektive : die Kontrolle in diesem Fach von Seiten der Leitung ist nicht ganz richtig. Der muttersprachliche Deutschunterricht wird nur selten in den pädagogischen Räten behandelt ».

Notes de bas de page, p. 265

« Quels cadeaux les enfants ontamènent-ils apportésle 1er septembre à l’école ? Quel cadeau était Qui avait fait le cadeau le plus joli ? Pourquoi celui de Herbert était-il le plus joli ? Lisez le récit en vous répartissantprenantlesdes rôlesdifférents. Racontez quels cadeaux vous avez faits à votre école le 1er septembre ! Dessinez vos cadeaux ! »

« Pourquoi Ursel veut-il s’asseoir à côté de Herta ? À côté de qui es-tu assis(e) ? Aides-tu ton voisin ? T’aide-t-il ? »

« Questions et devoirs. 1) Répondez aux questions suivantes en faisant des phrases complètes : avec quoi voyons-nous ? Avec quoi écoutons-nous ? Avec quoi sentons-nous(les parfums) ? Avec quoi goûtons-nous ? Avec quoi ressentons-nous (touchons-nous) ? Mots pour les réponses : yeux, oreilles, nez, langue, bouts des doigts. ComplèteComplétez par le mot juste : nous avons besoin des yeux pour…, des oreilles pour…, de la langue pour…, du nez pour…, des doigts pour… Mots utiles : voir, entendre, goûter, sentir (toucher), (re)sentir ».

« Welche Geschenke brachten die Kinder am 1. September in die Schule ? Wessen Geschenk war das schönste ? Weshalb war Herberts Geschenk das schönste ? Lest die Erzählung mit verteilten Rollen ! Erzählt, welche Geschenke ihr am 1. September eurer Schule gemacht habt ! Zeichnet eure Geschenke ! », in E. KATZENSTEIN, ibid., Moscou, 1961, p. 8.

« Weshalb will Ursel sich neben Herta setzen ? Neben wem sitzt du ? Hilfst du deinem Banknachbarn ? Hilft er dir ? ! », in E. KATZENSTEIN, ibid., Moscou, 1961, p. 8.

« Fragen und Aufgaben. 1) Beantwortet folgende Fragen mit vollen Sätzen : Womit sehen wir ? Womit hören wir ? Womit riechen wir ? Womit schmecken wir ? Womit fühlen (tasten) wir ? Wörter für die Antworten : Augen, Ohren, Nase, Zunge, Fingerspitzen. 2) Setzt das ausgelassene Wort ein : Wir brauchen die Augen zum..., die Ohren zum..., die Zunge zum..., die Nase zum..., die Finger zum... Wörter zum Einsetzen : Sehen, Hören, Schmecken, Riechen, Fühlen (Tasten) ».

Notes de bas de page, p. 266

« Récitez le poème en vous distribuant lesprenant plusieurs rôles. Un élève récite le premier vers, un élève sur deux les vers 2-3-4-5, un élève le sixième et un le septième. Le refrain est repris par toute la classe (ou quelques élèves) en chœur ».

« Notre jardin d’enfants, devoirs. Décrivez votre jardin d’enfants. Notre jardin d’enfants est sur la montagne, dans la vallée, sur le versant, devant l’école, derrière l’école. […] Notre jardin d’enfants est entouré d’une haie, d’une clôture, d’un mur, d’un fossé ».

« Reliez les mots des deux colonnes entre eux selon le sens : ratisser, faire les plate-bandes, casser les mottes de terre, ameublir la terre, butter, arroser, bêcher + avec la fourche, avec la bêche, avec la pioche, avec le râteau, avec la charrue, avec l’arrosoir ».

« Sagt das Gedicht mit verteilten Rollen auf. Ein Schüler sagt den 1. Vers auf, je zwei Schüler den 2., 3., 4., 5. Vers, einer den 6. und einer den 7. Vers. Der Kehrreim wird von der ganzen Klasse (oder von einigen Schülern) im Chor gesprochen ».

« Unser Schulgarten, Aufgaben. Beschreibt euren Schulgarten. Unser Schulgarten liegt : Auf dem Berg, im Tal, am Abhang, vor der Schule, hinter der Schule. [...] Unser Schulgarten ist umgeben : vor einer Hecke, von einem Zaun, von einer Mauer, von einem Graben ».

« Verbindet die Wörter der beiden Spalten dem Sinn nach : Harken / Beete anlegen / die Erdklumpen zerkleinen / die Erde auflockern / häufeln / gießen / umgraben + mit der Mistgabel / mit dem Spaten / mit der Harke / mit der Hacke / mit dem Rechen / mit dem Pflug / mit der Giesskanne », in ILJIN und MESSERLE, Lesebuch für die vierte Klasse, Moscou, 1961, p. 12 et suiv.

Notes de bas de page, p. 267

« D’où vient le sucre ? », « Pourquoi s’en sert-on à la maison ? »

« Woher der Zucker kommt ? » ; « Wozu gebraucht man den Zucker im Haushalt ? »

« Vous êtes-vous baignés cet été ? Pourquoi le poète a-t-il intitulé son poème « AdieuDépart » ? Décrivez-votre jardin, expliquez comment vous vous en occupez ».

« Habt ihr im Sommer auch gebadet ? » / « Weshalb nannte der Dichter sein Gedicht Abschied ? » / « Beschreibt euren Garten, erzählt wie ihr ihn pflegt », in E. KATZENSTEIN, Lesebuch für die dritte Klasse, Moscou, 1961.

« Quelles sortes de groupes de travail (cercles) peut-il y avoir dans une maison des pionniers ? Es-tu également membre de ce type de groupes de travail (cercles) dans la maison des pionniers ou à l’école ? Raconte lesde quelles activitéstu t’occupes que tu y pratiques ».

« Was für Arbeitsgemeinschaften (Zirkel) kann es in einem Pionierhaus geben ? Bist du auch Mitglied einer Arbeitsgemeinschaft (eines Zirkels) im Pionierhaus oder in der Schule ? Erzähle, womit du dich dort beschäftigst».

« Que font les enfants dans les champs ? Étiez-vous cet été dans les champs ? Avez-vous également glané des épis ? Quels autresle sorte de travaux les enfants peuvent-ils aussi faire dans le kolkhoze ? Comment avez-vous apporté votre aide dans le kolkhoze ? Racontez comment la moisson est récoltée ».

« Was machen die Kinder auf dem Feld ? Wart ihr im Sommer auf dem Feld ? Habt ihr auch Ähren gelesen ? Was für Arbeiten können die Kinder im Kolchos noch machen ? Wie habt ihr im Kolchos geholfen ? Erzählt, wie das Getreide geerntet wird ».

Lois des Jeunes Pionniers de l’Union soviétique : un pionnier aime sa patrie et le Parti cCommuniste de l’Union soviétique. Il se prépare à l’entrée dans le groupe de la jeunesse communiste léniniste. Un pionnier honore lerend honneur au souvenir des combattants qui ont donné leur vie pour la liberté et le bien de la patrie soviétique. Un pionnier éprouve de l’amitiéest avenant envers les enfants de tous les pays du monde. Un pionnier étudie sérieusement, est toujours obéissant et poli. Un pionnier travaille bien et protège le patrimoine national. Un pionnier est un bon camarade, il s’occupe des plus petits, aide les plus grands. Un pionnier est courageux et ne recule pas devant les difficultés. Un pionnier dit toujours la vérité et porte haut l’honneur de son groupe de pionniers. Un pionnier endurcitmuscle son corps, il fait tous les matins des exercices de gymnastique. Un pionnier aime la nature, il protège les parcs, les animaux utiles et les oiseaux. Un pionnier donne le bon exemple à tous les enfants.

Gesetze der Jungen Pioniere der Sowjetunion : Ein Pionier liebt sein Heimatland und die Kommunistische Partei der Sowjetunion. Er bereitet sich zum Eintritt in den Leninschen Kommunistischen Jugendverband vor. / Ein Pionier ehrt das Andenken der Kämpfer, die ihr Leben hingegeben haben für die Freiheit und das Wohl unserer Sowjetheimat. / Ein Pionier ist den Kindern aller Länder der Welt freundschaftlich zugetan. / Ein Pionier lernt fleißig, ist immer gehorsam und höflich. / Ein Pionier arbeitet gern und schützt das Volkseigentum. / Ein Pionier ist ein guter Kamerad, er sorgt für die Kleinen, hilft den Erwachsenen. / Ein Pionier ist mutig und fürchtet sich vor keinen Schwierigkeiten. / Ein Pionier spricht immer die Wahrheit, er hält die Ehre seiner Pioniergruppe hoch. / Ein Pionier stählt seinen Körper, er macht jeden Morgen Turnübungen. / Ein Pionier liebt die Natur, er schützt Grünanlagen, nützliche Tiere und Vögel. / Ein Pionier geht allen Kindern mit gutem Beispiel voran, in E. KATZENSTEIN, Lesebuch für die dritte Klasse, Moscou, 1961, p. 174.

« Pourquoi la vie des ouvriers avant la Révolution était-elle si difficile avant la Révolution ? Pourquoi la vie des fermiers avant la Révolution était-elle si difficile avant la Révolution ? Dans quelle mesureComment Lénine et le parti ont-ils changé cette vie ? À quoi ressemble la vie des ouvriers et des fermiers après la Révolution ? »

« Weshalb war das Leben der Arbeiter vor der Revolution so schwer ? Weshalb war das Leben der Bauern vor der Revolution so schwer ? Wie machten Lenin und die Partei dieses Leben anders ? Wie ist das Leben der Arbeiter und Bauern nach der Revolution ? »

Notes de bas de page, p. 269

Qui a donc dans la belle forêt /, peint les feuilles de tant de couleurs ? » (L’automne)

« Wer hat denn im schönen Wald / Alle Blätter so bunt bemalt ? » (Der Herbst).

Apprenez-vous aussi des chants ? Quels chants connaissez-vous ?

« Lernt ihr auch Lieder ? Welche Lieder kennt ihr ? »

p. 272

« L’assimilation rapide des Allemands de Russie dans la culture russe est plus évidente au regard des capacités linguistiques révélées dans les données des recensements soviétiques. […] Le pourcentage de locuteurs natifs renvoie à celui des citoyens soviétiques qui définissent l’allemand à la fois comme leur nationalité que comme leur langue maternelle. Cela n’indique en aucun cas leur degré d’aisance dans la langue ».

« The rapid assimilation of the Russlanddeutschen into Russian culture is most evident in Soviet census data regarding language ability. […] The percentage of native speakers refers to those Soviet citizens who identified German as both their nationality and native language. It does not indicate any degree of fluency », in O. POHL, The deportation and destruction of the German minority in the USSR, Sacramento, 2001, p. 20.

p. 284

« Le journal a avant tout habitué ses lecteurs à la chose publique ; la rédaction a toujours combattu courageusement les maux et les dommages qui freinentont pu freiner le véritable progrès a progressionculturelle et économique dans les territoires des colonies… Quiconque voulait atteindre quelque chose de bien disposait du journal, qui constituait le meilleur et le seul organe de presse à disposition… Le journal représente un facteur culturel de la plus haute importance pour nos colonies allemandes ».

J. STACH, Die deutschen Kolonien in Südrussland, Prischib, 1904, p. 108 : « Die Zeitung hat unsere Kolonien vor allen Dingen an die Öffentlichkeit gewöhnt. Sie hat stets mutig gegen alle Übelstände und Schäden gekämpft, welche den wahren Fortschritt auf sittlichem und wirtschaftlichem Gebiet in den Kolonien hemmen… Wer in den Kolonien nur etwas Gutes erreichen wollte, dem stand die Zeitung als das geeigneteste, ja einzige Pressorgan stets bereitwillig zur Verfügung… So stellt die Zeitung einen hochbedeutsamen Kulturfaktor für unsere deutschen Kolonien dar… ».

p. 285

« … [la presse parvint] à ne pas être emportée par les vagues de la politique de russification, elle réussit aussi à protéger les écoles religieuses de la russification ».

« von der Wellen den Russifizierungspolitik nicht unterhöhlt wurde, sie brachte es auch fertig, ihre Kirchenschulen von der Russifizierung zu schützen », in « Nachwuchs für die deutsche sowjetdeutsche Presse », in Neues Leben, 16/05/1990, p. 7.

p. 288

« Le Petrograder Herold avait fait part dernièrement de la suspension de sa parution audepuis le 1er janvier. En revanche, lLe Petrograder Zeitung, après de nombreuses tentatives pour le maintien de son titre, avait annoncé s’était prononcé contre le fait que’à sa place, dans le cas où il n’auraite devait plus l’autorisation de reparaître, serait publié un Nordische Zeitung serait publié à sa place. En cette difficile période de guerre, le Nordische Zeitungvoit donca cependant le jour. Toutes les forces disponibles en Russie doivent s’unir pour repousser les dangers menaçants. Ce sera le devoir particulier de notre journal que d’exprimer les intérêts de l’État russe pour l’aider à se protéger des attaques extérieures et intérieures. Les groupes de populations représentés par le Nordische Zeitung sont donc placés au premier plan. […] Le Nordische Zeitung est l’héritier de pures traditions journalistiques anciennes et nobles qui ont été instaurées par son prédécesseur, depuis 188 ans le St. Petersburger Zeitung ou plutôt le Petrograder Zeitung, suspendudans sa 188èmeannéeet – traditions qui sont fondamentales non seulement pour l’universe mondeinternational cultivéque s’est créé de la patrie russe, mais aussi pour toute l’Europe. Rien n’a plus de valeuraux yeux duLeNordische Zeitungne peut rien, même entempsen tant quee l’un des représentants politiques de Russie se fondant sur, fondateurcesde traditions intègresprofondes, quecontre l’épanouissementa floraison et le développementa progression de la patrie. Tout souhait mesquin qui irait à l’encontre des intérêts de l’État doit être éliminéest regrettable. Sur le territoire national aussi, il est important, en gage de fidélité, de porter hautvaloriserla valeur et l’intégrité de l’esprit d’État, fidélité que cet organe de presse germanophone a consciencieusementvaloriséesoigneusement mise en application pour son cercle de lecteurs et dont il s’honore’est honoré ».

Citation originale in Volkszeitung du 15/01/1915 : « Der Petrograder Herold hatte seit einiger Zeit die Einstellung seines Erscheinens zum 1. Januar angezeigt. Die Petrograder Zeitung dagegen hatte – nach langwierigen Bemühungen um die Aufrecherhaltung ihres Titels – angekündigt, dass an ihrer Stelle, falls sie nicht weiter erscheinen dürfe, eine Nordische Zeitung zur Herausgabe gelangen werde. In der schweren Kriegszeit tritt nun die Nordische Zeitung ans Licht der Welt. Alle verfügbaren Kräfte Russlands müssen jetzt vereint sein, die drohenden Gefahren abzuwenden. Da wird es auch die besondere Aufgabe unseres Blattes sein, die Interessen des russischen Staates von allen Angriffen nach aussen und innen schützen zu helfen. So stehen auch die von der Nordischen Zeitung vertretenen Bevölkerungsgruppen auf dem ersten Plan. […] Die Nordische Zeitung ist die Erbin alter und reiner journalistischer Traditionen, die von ihrer Vorgängerin, der im 188. Jahrgange geschlossenen St. Petersburger bzw. Petrograder Zeitung geschaffen wurden und nicht nur für die internationale gebildete Welt der russischen Heimat, sondern ganz Europa Bedeutung hatten. Nichts kann der Nordischen Zeitung, als einer auf jenen redlichen Traditionen fussenden politischen Vertreterin Russlands, über das Blühen und Gedeihen des Vaterlandes gehen. Alle engeren Wünsche müssen zurücktreten, sobald sie im Gegensatz zum Interesse des Staates treten. Auch auf nationalem Gebiet, den Staatsgedanken wert und unantastbar hoch zu halten, ist Sache der Treue, die dieses deutschsprachige Organ für seinen Leserkreis zuverlässig zur Geltung zu bringen, sich zur Ehre anrechnet ».

p. 290

« L’édition du Kaukasische Post était un germe d’espoir, puisqu’comme il manquait une base financière sûre. Les apports manquants pouvaient être difficilement couverts. Les fondateurs furent déçus dans leurs attentes et ont décidèrentpenséde cesser la parution à la fin de la 3ème année, en juillet 1909. Le comité rédactionnel fut alors dissoutque le huis-clos rédactionnel solutionnerait les problèmes et comblerait leurs attentes dès la fin du troisième trimestre 1909, en juillet 1909 ».

K. A. FISCHER, « Die Kaukasiche Post », in Heimatbuch 1961, Stuttgart, 1961, p. 124 : « Die Herausgabe der K.P. war eine Saat und Hoffnung, da eine gesicherte geldliche Unterlage fehlte. Die jeweiligen Fehlbeiträge konnten immer nur sehr mühsam gedeckt werden. So sahen sich die Gründer in ihren Erwartungen getäuscht und beschlossen, die Zeitung mit dem Ende des 3. Jahrgangs, mit dem Juli 1909, eingehen zu lassen, der Redaktionsausschluss löste sich auf ».

p. 291

« Tous les thèmes ont été traités durant l’année par le Kaukasische Post, notamment les questions religieuses, scolaires, agricoles, viticoles, la délicate question ruralerurales, le système coopératifa situation des camarades, mais aussi le théâtre, les festivités, en bref, toutes les questions de la vie spirituelle, économique, sociale,qui sont épineuses dans la vie de cestte petites communautés – chacune formant un îlot linguistique. Et il y avait beaucoup de points délicats pour les colons. On trouvait toujours des villageois à la plume alerte, experts dans leur domaine et dontles contributions précieusesétaient sans cesse les bienvenues ».

K. A. FISCHER, ibid. p. 124-125 : « Alle ihre Angelegenheiten wurden im Lauf der Jahre in der K.P. behandelt, die Kirchen- und Schulfragen ebenso wie die Landwirtschaft, der Weinbau, die schwierige Landfrage, das Genossenschaftswesen, Theaterspiel und Festlichkeiten, kurz, alle Fragen des geistlichen, wirtschaftlichen, gesellschaftlichen Lebens, die jeweils für diese kleine Gemeinleben – jedes eine Sprachinsel für sich – brennend wurden. Und es gab viele Dinge, die den Kolonisten auf die Nägel brannten. Aus den Dörfern fanden sich auch immer wieder schreibgewandte und sachkundige Männer, deren Beiträge stets willkommen und wertvoll waren ».

p. 297

« En 1936, au total, 1 116 condamnations à mort furent prononcées, en 1937,on en était déjà à 353 680. En 1937 et 1938, les exécutions furent si intenses que, en l’espace de quelques jours, rien qu’à Moscou, plus de 1 000 personnes furent exécutées. Dans la prison centrale du N.K.V.D., chaque jour, jusqu’à 200 personnes étaient fusillées et recensées comme telles ».

selon R. MEDVEDEV, in Snaia, n°1/2, 1989 : « Im Jahre 1936 wurden insgesamt 1 116 Todesurteile verkündet, im Jahre 1937 – schon 353 680. In den Jahren 1937 bis 1938 fanden die Hinrichtungen so intensiv statt, dass an einigen Tagen allein in Moskau über tausend Menschen erschossen wurden. Im Zentralgefängnis des NKWD wurden täglich bis 200 Erschiessungen registriert », cité in Neues Leben, n° 24, 07/06/1989, p. 7.

p. 299

« Fichtner, qui était depuis le début opposé aux sections allemandes des écrivains de Moscou (ou MAPP), avaitvoyait en la personne de Schellenberg un ennemi décidéimportant qui était depuis 1923 membre des MAPP et changeait régulièrement d’avis, entre Moscou et Kharkov. Pendant qu’en 1930,e Fichtner pouvait encore occuper le terrainsondait le terrain dansSturmschritt avec des critiques prolétaires contre les écrivains des sections de Moscouen 1930, Schellenberg exigeait que l’on s’oriente , on s’occupait moins versde la patrie allemande, et on nous embêtait moins avec la question de la culture patriotiquequ’ainsi la culture d’origine nous imprégnerait moins ».

« Fichtner, von Anfang an in Opposition zur Moskauer deutschen Sektion der MAPP (Moskowskaja assoziazija proletarskich pissatelej) stehend, hatte einen entschiedenen Gegner in Schellenberg, der seit 1923 Mitglied der MAPP war und ständig zwischen Moskau und Charkow wechselte. Während Fichtner mit seiner proletarischen Kritik an den Schriftstellergenossen in Moskau 1930 das Terrain im Sturmschritt noch behaupten konnte, « man orientiere sich weniger auf die deutsche Heimat », forderte er, « und es wird auch weniger von der heimatlichen Kultur zu uns herübergeschleppt », in Sturmschritt, n° 4, 1934.

p. 303

« Nous croyons que personne ne pourra nous reprocher les éloges que nous nous adressons et notre manque de modestie si l’on en croit nombreux de nos lecteurs : nous convenons avec nombre de nos lecteurs quec’est vraiment un beau cadeau de nouvel an le fait qu’aujourd’hui chaque Allemand soviétique, au Kazakhstan et dans les territoires voisins, puisse lire chaque jour, dans sa langue maternelle, un grand journal, et en allemand de surcroît, partout au Kazakhstan et dans les territoires voisins traitant de sujets divers sur la patrie, sur les événements internationaux, les problèmes politiques actuels, économiques, culturels et scientifiques, est véritablement un beau cadeau de Nouvel An ».

« Wir glauben, niemand wird uns Selbstlob oder Unbescheidenheit vorwerfen, wenn wir mit vielen von unseren Lesern übereinstimmen, dass dies wirklich ein schönes Neujahrsgeschenk ist, von heute an kann jeder Sowjetdeutsche in Kasachstan wie auch in den Nachbargebieten täglich eine grosse Zeitung haben, die ihn in seiner Muttersprache über die Ereignisse in unserer Sowjetheimat, über das Geschehen im Ausland, über die aktuellen Probleme der Politik, der Wirtschaft, der Kultur und Wissenschaft unterrichten wird ».

« Il est évident encore une fois que le pouvoir soviétique ne donne pas son soutien aspire non seulement à donner à toutes les nationalités de notre grand payssans distinction, ni les mêmes possibilités d’œuvrer activement’un travaileffectif dans tous les domaines de la vie publiquequotidienne ; au contraire, , mais aussi àle pouvoir favoriserle plus possible leur développement les nationalités en tenant compte des particularités nationalestout au long de leur évolution. Il nous incombe donc, en ce début d’année 1966, d’adresser au nom de tous nos lecteurs nos remerciements les plus chaleureux e parler au parti de Lénine et au gouvernement soviétiqueau nom de tous nos lecteurs et de leur exprimer nos remerciements les plus sincères… ».

« Darin kommt erneut das Streben unserer Sowjetmacht zum Ausdruck, allen Nationalitäten unseres grossen Landes nicht nur die gleichen Möglichkeiten zu einer aktiven Mitwirkung in allen Bereichen unseres öffentlichen Lebens zu geben, sondern sie auch unter Berücksichtigung der nationalen Besonderheiten möglichst weitgehend in ihrer Entwicklung zu begünstigen. Darum obliegt es uns, an diesem ersten Tage des neuen Jahres 1966, der Leninschen Partei und der Sowjetregierung im Namen aller Leser unseren innigsten Dank auszusprechen… »

pp. 303-304

« Dès aujourd’hui, chaque Allemand soviétique au Kazakhstan, mais aussi dans les territoires voisins, peut avoir chaque jour un grand journal qui traite, dans sa langue maternelle, des événements qui surviennent dans notre patrie soviétique, des événements à l’étranger, des problèmes actuels politiques, économiques, culturels et scientifiques. Notre journal reflètera la vie de la République kazakhe et, les réalisations des habitants. Ainsi, dans nos colonnes (notre titre à lui seul nous y engage, et en l’occurrence c’est le D.A.Z.), nous exprimerons l’amitié entre les peuples de notre république et deans toute l’Union soviétique, cetteainsi que la grande force de notre progression vers le communisme ».

« Von heute an kann jeder Sowjetdeutsche in Kasachstan wie auch in den Nachbargebieten täglich eine Grosse Zeitung haben, die ihn in seiner Muttersppsrache über die Ereignisse in unserer Sowjetheimat, über das Geschehen im Ausland, über die aktuellen Probleme der Politik, der Wirtschaft, der Kultur und Wissenschaft unterrichten wird… Unsere Zeitung wird das Leben der kasachischen Republik, das Schaffen ihrer Bewohner umfassend schildern. Dabei wird in unseren Spalten – allein unser Titel verpflichtet und schon Deutsche Allgemeine Zeitung – die Freundschaft der Völker unserer Republik und der ganzen Sowjetunion, diese grosse Kraft bei unserem Vormarsch zum Kommunismus, deutlich zum Ausdruck kommen ».

p. 327

« À notre sens, la littérature russe allemande, c’estrassemblecettetoutlittérature d’espritécrit littéraire quei décrit les îlots linguistiques éparpillés du grand Empire ont fait naître, principalement sur la Volga et en Ukraine,et, plus tardpuisceux qui ont été emportés par le vent ».

J. WARKENTIN, Geschichte der russlanddeutschen Literatur aus persönlicher Sicht, Stuttgart, 1999, p. 27 : « In unserem Verständnis ist Russlanddeutsche Literatur jenes schöngeistige Schrifttum, das die über das Riesenreich verstreuten Sprachinseln, vor allem die an der Wolga und in der Ukraine, und später die im Winde Verwehten hervorgebracht haben ».

« Nous sommes bien là, nous vivons, peu importe si on a écrit sur Lénine ou sur le patriotisme. La littérature étaitest pour nous la preuve que nous vivionsun moyen de survie ».

« Wir sind noch da, wir leben noch, egal ob über Lenin oder Patriotismus geschrieben wurde. Literatur wurde für uns zum Lebenszeichen ».

p. 328

« […] L’Opus est resté isolé pendant des décennies et n’a pas eu, par conséquent, d’influence en terme d’histoire littéraire ».

« […] das Opus steht über Jahrzehnte allein auf weiter Flur, und ist damit entwicklungsgeschichtlich folgenlos », Ibid., p. 22.

p. 329

« La culture germanophone des villes hanséatiquesanciennes de Riga et Reval (Tallin) et des alentours ne s’est jamais ancrée dans le milieu régional, mais est toujours restée un composant exclusif de la culture allemande, ainsi que la vie intellectuelle de Danzig et Königsberg. De par l’église, les coutumes, l’art et la littérature, et de très nombreuses relations familiales et/ou commerciales, lLa communauté allemande locale était liée à l’église, aux mœurs, à l’art et la littérature, et à des milliers de relations familiales et/ou sociales durablements et foncièrement liée à la mère patrie. Et c’est précisément ce que nous n’étions pas ».

« Die deutschsprachige Kultur der einstigen Hansestädte Riga und Reval (Tallin) und des Umlandes hatte sich nie in das regionale Milieu integriert, war immer ausschließlicher Bestandteil der deutschen Kultur geblieben, genauso wie nebenan das Geistesleben von Danzig und Königsberg. Das dortige Deutschtum war durch Kirche und Bräuche, durch Kunst und Literatur, auch durch tausend familiäre und/oder geschäftliche Beziehungen dauernd und unlösbar mit dem Mutterland verbunden. Und genau das waren wir nicht », Id., p. 26.

« SonVotre vocabulaire [de la communauté allemande de la Volga] était territorial et limité professionnellement limité. N’oublions pas que l’exode se produisit’est produit avant la Révolution industrielle du XIXe siècle, quand il n’y avait encore ni vapeurcombats ni électricité ; tout ce qui est arrivé dès lors est que la langue fut assaillie de concepts, d’idées, de connaissances, d’expériences de la vie pratique ; elle se’est muaée en une autre langue ».

« Ihr Wortschatz war territorial und beruflich beschränkt. Vergessen wir nicht : der Exodus geschah vor der technischen Revolution des 19. Jahrhunderts, also noch nix Dampf, noch nix Elektrizität, und alles, was fortan auf sie zukam, auf sie einstürmte an Begriffen, Ideen, Erkenntnissen, praktischer Lebenserfahrung, vollzog sich in einer anderen Sprache », Ibid., p. 31.

p. 330

« La caractéristique immanquable de l’appartenance nationale d’une œuvre ou d’une création reste la langue ».

« Unfehlbares Kennzeichen der nationalen Zugehörigkeit eines Werkes oder Schaffens bleibt die Sprache », Ibid., p. 50. Cf. B. PINKUS, I., FLEISCHHAUER, Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden-Baden, 1987, p. 438.

p. 332

« Au moment de leur réhabilitation partielle [1955], les Allemands d’Union soviétique ne possédaient disposaient d’absolument aucune littérature nationale propre ».

« Zum Zeitpunkt ihrer partiellen Rehabilitierung besaßen die Deutschen der Sowjetunion mithin überhaupt kein eigenes nationales Schrifttum », in B. PINKUS, I., FLEISCHHAUER, Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden-Baden, 1987, p. 420.

Note de bas de page, p. 335 - Texte correspondant, p. 336

« [Il s’agit] d’une perte de substance de la population allemande pendant les années de guerre et les années immédiates d’après guerre qui se ressent encore des décenniestrente ans plus tard ».

Voir ANNEXE CIII. Cf. B. PINKUS, FLEISCHHAUER, I., Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden-Baden, 1987, p. 422 : « Substanzverlust der deutschen Bevölkerung in der Kriegs- und unmittelbaren Nachkriegszeit auch nach weit über die Jahrzehnten ».

p. 336

« Non, cela ne peut pas venir vient pas des flûtes et des chants, de l’cette accumulation d’épithètes, d’hyperboles et de vagues ’allusions, mais des âmes humaines, vraies et simples, dulevrai ressenti vrai, dles vraies pensées vraies ».

« Nein, es mag wohl nicht auf das Flöten und Zirpen, die Häufunggunf von Epitheta, Hyperbeln und undeutlichen Anspielungen ankommen, sondern eben auf die einfache, wahre, menschliche Seele, das wahre Empfinden, die wahren Gedanken », in Neues Leben, n° 17, 24/04/1991, p. 10.

Note de bas de page, p. 339

« Peter avait un visage ébahi et regardait autour de lui l’air embarrassé. Il n’avait pas eu lesa meilleures notes. La petite Marie reçutavait eu une médaille, Liese et Georg obtinrentavaient obtenu de meilleures notes que lui. C’est d’unavec un pas mal assuré que Peter montaest monté sur scène. Le directeur Schuhmachen expliqua : « je déclare Bauer premier. Ses notes sont certes inférieures à certains autres, mais notre Peter… », des applaudissements interrompirent le discours. « C’Il est un bon mécanicienet cela fait déjà , qui passe depuis déjà trois étés de suitequ’il passe ses vacances sur le tracteur et la moissonneuse. Il a été notre secrétaire du Komsomol trois années durant à l’école, il a aidé fidèlement le professeur, il est la fierté de notre école ! »

A. Hasselbach, Peter der Zweite, pp. 40-41 : « Peter machte ein verdutztes Gesicht und sah sich verlegen um. Er hatte nicht die besten Noten. Das Mariechen bekam eine Medaille, und Liese und Georg hatten auch bessere Noten als er. Unsicheren Schritts betrat Peter die Bühne. Direktor Schuhmachen erklärte : « Ich rufe Bauer als ersten auf. Seine Noten sind ja schwächer als bei einigen anderen. Aber unser Peter... » Neues Händeklatschen unterbrach die Rede. « Er ist ein guter Mechanisator, der schon drei Sommer lang seine Ferien auf dem Traktor und der Mähmaschine verbringt. Er war drei Jahre lang unser Komsomolsekretär in der Schule, ein treuer Gehilfe der Lehrer, der Stolz unserer Schule !  »

Note de bas de page, p. 340

« Il est comme ça notre vieuxAinsi il est de notre âge. Je lui ai expliqué que Kuanysch et moi sommes maintenant aussi communistes et que, pour nous, peu importede quelle famille l’on vientn’a aucune importance, quelle soit chrétienne ou musulmane. – Même quand les gens sont encore croyants, chez nous on ne différencie par le mMusulman du cChrétien, déclara Johann. – On poursuit tous le même but. Chez nous au village vivent des Kazakhs qui croient encore en leur Dieu Allah, et des cChrétiens croyants allemands, qui ne vivent pas chacun de leur côté, mais tous ensemble, sans parler des communistes et des Komsomols ».

A. HASSELBACH, Der erste Schnee, p. 132 : « - So ist er unser Alter. Ich hab’ ihm erklärt, dass ich und jetzt auch schon Kuanysch Kommunisten sind und dass für uns es keine Rolle spielt, was für einer Familie man entstammt, einer christlichen oder muselmanischen. – Auch wenn die Menschen noch gläubig sind, trennt das bei uns den Muselman nicht vom Christen, sagte Johann. – Wir ziehen doch alle an einem Strang. Bei uns im Dorf leben die Kasachen, die noch an ihren Allah glauben, und deutsche gläubige Christen nicht nur beieinander, sondern alle miteinander, nicht zu sprechen von den Kommunisten und Komsomolzen ».

Extraits, pp. 342-343-344 – traduits sans les rimes.

« Ich sehe die Tundra / Gärten spriessen./ … seh Erdöls und Ströme / sich ergiessen / an der Petschora und auf Mangyschlak ».

Je vois la toundra, les jardins pousser./… vois huiles et fleuves / se mélanger / au bord de la Petchora et du Mangyschlak.

« Vernichtet wird nur das Leben, / alles andere bleibt verschont / Leute ! Erhebt eure Stimmen alle / und schreit den Wohltätern ins Gesicht : / Ihr, Herren Generale, / wir brauchen eure Wohltaten nicht ! »

Toute vie est anéantie, / tout le reste est épargné / Vous ! Élevez tous vos voix / et criez à la figure des bienfaiteurs : / Eh, Messieurs les Généraux, / nous n’avons pas besoin de votre bienfaisance !

« Such nicht die Heimat in der Ferne. / … wo fremder Himmel, fremde Sterne, / die niemals du dein eigen nennst ».

Ne cherche pas ton pays au loin. / … où tu ne trouveras qu’un ciel étranger, des étoiles étrangères, / qui ne seront jamais ton ciel et tes étoiles.

« Ich fühle mich / so leicht / und lichtumflossen. / Es ist so frisch, / so durchsichtig / und klar. / Ein Lüftchen, / das noch eben / festgefroren war, / liebkost mein Herz / mit seinen / weichen Flossen ».

Je me sens / si léger / dans un halo de lumière. / Tout est si frais, / si transparent / et clair. / Une brise légère, / qui, il y a peu, était / encore glacée, / caresse mon cœur / de ses / douces ailes d’ange.

« Unsre Erde war einst / ein maßloser Schatz / für Menschen, Vögel, Tiere. / Für diesen Schatz / schafft man keinen Ersatz. / Da kann man nur / an die eigene Vernunft appellieren ».

Notre terre était jadis / un trésor regorgeant de richesses / pour les gens, les oiseaux, les animaux. / Ce trésor / ne sera jamais remplacé. / On ne peut que / s’en remettre à notre propre raison.

« … eines Tages sich etablieren / Menschen mit Bäumen, Vögeln und Tieren ».

... un jour s’installeront / des gens, des arbres, des oiseaux et des animaux.

« Wir saßen da im hellen Licht der Kerzen. / Die Mutter trug die guten Speisen auf. / Der Ofen summte ».

Nous étions assis là à la clarté d’une bougie. / La mère apporta les bons plats. / Le poêle ronflait.

« die Arbeit ist für ihn / ein Hochgenuss ! / Er kann mit Feuer / seine Lebensfreunde äußern ».

Le travail est pour lui / un délice ! / Il peut, par le feu, exprimer / sa joie de vivre.

« […] in ihrer Nonnentracht : schleicht sich nun durch das Gelände / wie vermummt die stumme Nacht […] ».

[…] dans son habit de nonne : elle se faufile à travers la campagne / comme masquée par la nuit silencieuse […].

> la silencieuse nuit, comme masquée, / se faufile maintenant à travers la campagne

« Fort, fort mit den / Begräbniskerzen ! Ich lasse mich / noch nicht beweinen ».

Écartez, écartez / ces cierges funéraires ! Je ne me laisserai pas / enterrer avant l’heure..

« Die Zeit wirkt hellend … / Und auf frohen Festen / wird selten der Verschiedenen gedacht… ».

Le temps s’éclaircit… / Et lors des fêtes joyeuses / l’on pense rarement aux défunts…

Note de bas de page, p. 345

« Mais où, où avez-vous donc disparu - / la boucle fine et la main chaude... »

« Ach wohin, wohin seid ihr verschwunden - / das schmale Ringeln und die warme Hand… ».

Note de bas de page, p. 347

« Récemment, le secrétariat de l’association des écrivains d’U.R.S.S. a décidé de soutenir la tentative des écrivains soviétiques allemands de créer un almanach littéraire pour la population soviétique allemande ».

Cf. Freundschaft, 09/01/1971 : « Unlängst beschloss das Sekretariat des Schriftstellerverbandes der UdSSR, das Ersuchen der sowjetdeutschen Schriftsteller um die Gründung eines literarischen Almanachs für die sowjetdeutsche Bevölkerung zu unterstützen ».

p. 348

« Á Engels, la rédactiondu département de Llittérature internationale a mené trois délibérations avec ldes lecteurs […]. Professeurs, étudiants et élèves des établissements d’enseignement supérieur et des lycées de Engels, employés, comédiens et ouvriers échangèrent leurs points de vue sur les différents problèmes du magazine ; ils formulèrent des critiques et donnèrent quelques suggestions pour la poursuite du travail. Un des thèmes exprimés les plus intéressants était la question de savoir si un poème était compréhensif pour tous les lecteurs, si le poète était libre de transmettre ses sentiments, états d’âmeatmosphères et visions qui ne trouvaient pas le même écho chez tous les lecteurs, parce que cela’ilssuppose que ceux-ci aient cetteexprimaient une capacitéforce inhabituellele de se mettre au diapason de l’univers du poèteu ressenti du poète dans le monde de la pensée ».

Internationale Literatur, Deutsche Blätter, 1940, n°6, p. 109 : « In Engels führte die Redaktion der Internationalen Literatur drei Beratungen mit ihren Lesern durch […]. Lehrer, Studenten und Schüler der Engelser Hoch- und Mittelschulen, Angestellte, Schauspieler und Arbeiter tauschten ihre Meinungen über die verschiedensten Probleme der Zeitschrift aus ; sie übten Kritik und gaben Anregungen für die weitere Arbeit. Eines der interessantesten Aussprache-Themen war die Frage, ob eine Dichtung für alle Leser verständlich sein, oder ob es dem Dichter unbenommen sein soll, auch solchen Gefühlen, Stimmungen und Visionen Ausdruck zu verleihen, die nicht bei allen Lesern gleiches Verständnis finden, weil sie eine ungewöhnliche Kraft der Einfühlung in die Gedankenwelt des Poeten vorraussetzen ».

p. 383

« Malgré des restrictions sévères, des pressions et une propagande antireligieuse véhémente, les chrétiens allemands d’Union soviétique n’ont donc pas renoncé à leur vie religieuse face au processus général de sécularisation progressive ; ils l’ont au contraire entretenue ».

« Trotz einschneidender Restriktionen, Pressionen und einer vehementen antireligiösen Propaganda haben die deutschen Christen in der Sowjetunion mithin auch im allgemeinen Prozess fortschreitender Säkularisierung ihr religiöses Leben nicht aufgegeben, sondern es tätig fortgesetzt », in B. PINKUS, FLEISCHHAUER, I., Die Deutschen in der Sowjetunion, Baden-Baden, 1987, p. 469.

p. 389

« Lorsque j’arrivai en 1941 dans le sud de la Russie et que je pus visiter des communautés sur mon trajet de lales chemins près des frontières roumainesetà lajusqu’en Crimée, zones qui avaient étéétaient submergées par les troupes allemandes, je ne trouvai aucun ni religieux, évangélique ouni catholique. Cependant, lorsque le premier dimanche après l’avancée des troupes bolcheviques (le 16 août 1941), je pus rester quelques heures dans ma communauté d’origine, Worms, près d’Odessa, j’assistai après cinq années d’interruption, au premier service religieux, le premier après cinq années d’interruption, dans l’une églisenettoyée etprovisoire localeprovisoirement aménagée.dressée pour l’occasion.. LEn fait, le prédicateur, un soldat de la Wehrmacht allemande, dut ensuite baptiser les enfants et unir les couples. Quelques couples vinrent avec leurs enfants et les firent baptiser et se marièrent. La même chose estétait relatée par lesau sujet des communautés catholiques de cesdans chaque territoires ».

« Als ich 1941 nach Südrussland kam und auf dem Wege von der rumänischen Grenze bis in die Krim Gemeinden besuchen konnte, die von den deutschen Truppen überrollt worden waren, fand ich keinen evangelischen und keinen katholischen Geistlichen mehr. Als ich aber am ersten Sonntag nach dem Abmarsch der bolschewistischen Truppen, am 16. August 1941, für einige Stunden meine Heimatgemeinde Worms im Kreis Odessa besuchen konnte, fand dort in der gereinigten und behelfsmäßig eingerichteten Kirche nach fünf Jahren Unterbrechung der erste Gottesdienst statt. Anschließend musste der Prediger, ein Soldat der deutschen Wehrmacht, Kinder taufen und Ehepaare einsegnen. Manche Ehepaare waren mit ihrer Kinderschar erschienen und haben diese taufen und ihren Ehebund einsegnen lassen. Dasselbe wird von den katholischen Gemeinden jener Gebiete berichtet », Ibid., p. 45.

p. 392

« Une société religieuse et un groupe de croyants ne peuvent commencer leurs activités que si cette même société et ce même groupe sont enregistrésrecensés à la commission d’pour un examen des questions religieuses,effectué par leauprès du soviet local concerné ou dule comité exécutif du districtrayon ».

A. BELINSKY, « Kommentar zur Novellierung der Verordnung vom 8. 4. 1929 Über religiöse Vereinigungen », in Religion und Atheismus in der UdSSR, Monatlicher Informationsdienst, n°4, Muunich, 1976, p. 103 : « Eine religiöse Gesellschaft und eine Gruppe von Gläubigen können mit ihrer Tätigkeit erst beginnen, wenn die Gesellschaft und Gruppe in der Kommission zur Prüfung religiöser Fragen beim betreffenden Stadtsowjet oder Rayonexekutivkomitee registriert sind ».

Note de bas de page, p. 394

« Le dimanche, le service religieux commençace à 9 heures avec le baptême. Puis suivit la confirmation. Plus de 100 confirmands s’étaiente sont présentés, beaucoup d’autres virent s’ajouter encore,sont encore entrés mais il ne leur avait pas été possible de s’inscriree manifester et de se préparer avant. La plupart d’entre eux sont mariés et ont déjà plusieurs enfants, mais il y a aussi des enfantsles enfants étaient d’ailleurs présents. UC’était une vaste grangebien rangée et devant un toit de tente avait été dressée ainsi qu’une vélum à l’entrée, le tout orné de branches de pin vert et de versets joliment peints. Le lieu était cependant si bondé qu’une partie des confirmandsdut rester debout pendantn’a pas suivi tout le service religieux. Après tant d’années,j’entends j’entendis de nouveauencore le magnifique chant du chœur chanter magnifiquement et les chants furentsont entonnés selon ldes mélodies comme à la maison. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point c’était exaltant, ce cantique de la communauté qui retentissait (les chants étaient récités avant,répétéspuisqu’comme il n’y avait presque pas de livres de chants), les magnifiques  discours magnifiques aux: les parents etles parrains, auxles confirmands, puis auxles invités du repas du soir et enfin aux mariéslors des mariages. Quelleforce d’âme plaisir depour tenirservirleune messeservice religieux de 9 heures du matin à 16 heures de l’après-midi, dans une salle comble, puis de partager le dîner avec les malades resteret d’êtreen forme jusqu’à la findu début à la fin à la hauteur. […] D’abord les confirmands furentétaient appelés, , du moins ceux qui s’étaient préparés, et le prêtre demandal’on disait : quelqu’un souhaite-t-il encore s’approcherentrer ? Il nous reste peu de tempsest grand temps. […] Il y avait tant d’invités au dîner et la salle était si petite que cela ne semblait ne jamais vouloir se terminer ».

H. Roemmich, « Die Evangelisch-lutherische Kirche in Russland unter der Sowjetherrschaft », in Heimatbuch 1962, 1962, pp. 105-106 : « Am Sonntag begann der Gottesdienst um 9 Uhr mit der Taufe. Danach war Konfirmation. Es hatten sich über 100 Konfirmanden gemeldet, es traten aber noch viele herzu, die nicht die Möglichkeit gehabt haben, sich vorher zu melden und vorzubereiten. Die Mehrzahl ist verheiratet und hat schon mehrere Kinder, es waren aber auch Kinder dabei. Es war eine geräumige Scheune und davor ein großes Zeltdach gemacht, alles mit Kiefergrün und schön gemalten Sprüchen geschmückt, und doch war es so voll, dass ein Teil der Konfirmanden den langen Gottesdienst durch standen. Nach so vielen Jahren hörte ich wieder wunderschönen Chorgesang, und die Lieder wurden nach den Melodien gesungen wie zuhause. Ihr könnt Euch gar nicht vorstellen, wie erhebend es war, der brausende Gemeindegesang (die Lieder werden vorgesagt, da es doch fast keine Gesangbücher gibt), die wunderschönen Ansprachen : an die Eltern und Taufpaten, dann am die Konfirmanden, dann an die Abendmahlsgäste, dann zur Trauung. Welch eine Geisteskraft gehört dazu, um einen Gottesdienst von 9 Uhr morgens bis 4 Uhr nachmittags zu halten in überfülltem Raum und dann noch Krankenabendmahl und von Anfang bis zu Ende auf der Höhe zu sein. […] Erst wurden die Konfirmanden aufgerufen, die sich vorbereitet hatten, dann hieß es : möchte noch jemand herantreten ? Es ist doch die Not der Zeit. […] Es waren so viele Abendmahlsgäste und so eng, dass es schien kein Ende zu nehmen ».

p. 396

« C’est un tort envers les très nombreux croyants désirant exercer leur croyance dans le cadre étatique légal que de mettre en avant et d’admirer Lles membres des communautés non recenséesenregistrées,subissant des vexationsétaient persécutés etpunis en raison du maintien des cours de religion et des écoles dominicales, comme les chrétiens les plus sincères,(c’est régulièrement le cas dans certains journaux et magazines de l’ouest)ceci afin de mettre en avant et de forcer l’admiration envers les chrétiens dits sincères (comme c’était régulièrement fait dans certains journaux et magazines de l’ouest), et nombre de croyants ressentaient comme une injustice le fait de ne pas pouvoir exprimer leurs croyances dans le cadre étatique légal..Ces croyantsIlssontétaient pourtant reconnaissants qu’on leur accorde de laune liberté, certes limitée, mais signe de garantie par l’État athée pour la continuation de leur vie religieuse  que leur accorde l’État athée pour vivre leur religion ».

J. SCHNURR, Die Kirchen und das religiöse Leben der Russlanddeutschen, Evangelischer Teil, 1980, p. 59 : « Die Mitglieder der nichtregistrierten Gemeinden, die wegen Abhaltens von Religionsunterricht und Sonntagsschulen schikaniert und bestraft werden, als die aufrichtigsten Christen hervorzuheben und zu bewundern – wie es ständig in gewissen westlichen Zeitungen und Zeitschriften geschieht-, ist ein Unrecht den vielen, vielen Gläubigen gegenüber, die ihren Glauben im Rahmen der Gesetze ihres Staates ausüben wollen. Sie sind dankbar auch für die begrenzte Freiheit, die ihnen vom atheistischen Staat für ihr kirchliches Leben gewährt wird ».

p. 397

« Le nombre des communautés non enregistrées qui e affichentrattachent volontairement leurà la confession luthérienne est difficilement définissable. Dans les communiqués de presse, pourtant, oOn estime pourtant qu’il y a parmi les évangéliques dispersés une centaine de ces communautés, ce que confirme des communiqués de presse tel que celui-ci : et ainsi on déclareque le secrétaire du P.C. dans le territoire de Koktchetav (Kazakhstan), dans lequel presque 25 % des habitants sont de nationalité allemande, a fait un discours pour l’ouverture d’un séminaire athée devant une centaine d’des Allemands réunis pour l’occasion. Il a loué la valeur’efficacité des fermiers allemands et a souligné leur importance pour l’ouvertureexploitation économique du nouveau pays, mais a cependant désapprouvé le fait qu’il existaite dans le territoire 51 communautés religieusesexistantes n’étaient pas encore recensées ».

« Die Zahl der nicht registrierten Gemeinschaften, die sich bewusst zur lutherischen Konfession bekennen, lässt sich auch nicht annähernd feststellen. Dass es aber unter den zerstreuten Evangelischen Hunderte solcher Gemeinschaften gibt, bestätigen auch Pressemeldungen wie die folgende : der Sekretär der kommunistischen Partei im Gebiet Koktschetaw (Kasachstan), in dem fast 25 % der Einwohner deutscher Nationalität sind, hielt vor hundert zu einem atheistischen Seminar versammelten Deutschen die Eröffnungsrede. Er lobte die Tüchtigkeit der deutschen Bauern und unterstrich ihre Bedeutung für die wirtschaftliche Erschließung des Neulandes, tadelte jedoch den Umstand, dass im Gebiet 51 religiöse Gemeinschaften bestünden », Ibid., p. 53.

p. 398

« Une direction religieuse pour les communautés allemandes évangéliques […] est fondamentalement nécessaire, et cenotamment dans la république oùdans laquelle vit la majorité des Allemands. Le cœur de la vie religieuse évangélique est la ville de Tselinograd avec sa communauté luthérienne. C’est là qu’Uune direction religieuse devraitabsolumenty être établie ; le gouvernement devrait donc s’efforcer de permettre l’établissement d’une telle direction religieuse ».

« Eine Kirchenleitung für die deutschen evangelischen Gemeinden […] ist äußerst notwendig, und zwar in der Republik, in der die meisten Deutschen wohnen. Der Mittelpunkt des evangelischen kirchlichen Lebens ist die Stadt Zelinograd mit ihrer lutherischen Gemeinde. Dort müsste diese Kirchenleitung etabliert werden ; die Regierung müsste dazu bewegt werden, eine solche Kirchenleitung zuzulassen », Id., p. 96.

« Que Tselinograd, au Kazakhstan, posséèdaite une communauté allemande luthérienne avec un pasteur a étéétait un fait connu dans la région rapidement après sa création. Cette communauté devintfut un point d’attraction pour tous les nombreux chrétiens évangéliques de près et de loin ».

« Dass in Zelinograd, Kasachstan, eine deutsche evangelisch-lutherische Gemeinde mit einem Pastor bestehe, war bald nach ihrem Entstehen weithin im Lande bekannt geworden. Diese Gemeinde wurde nun Anziehungspunkt für viele evangelische Christen aus nah und fern », Id., p. 97.

p. 399

« L’amical président nous a mis son automobile à disposition afin que nous puissions nous rendreprospecter aussitôt dans les villages choisis pour la visite et pour que nous y donnerions aux dirigeants des communautés les recommandations nécessaires. Une représentation de l’administration de l’État nous accompagnaa accompagnés afin de clarifier, le cas échéant, la position du gouvernement le cas échéant auprès de l’administration des villages, qui pourraient certainement s’horrifierpouvait s’interroger sur de cestellesextraordinaires libertés extraordinaires accordées aux croyants. Tout ce qui était prévu pour les communautés des villages fut effectué permis ce jour-là, au grand étonnement et à la grande joie des membres des communautés […]. À Tselinograd même, nous,avonsles (membresfondateurs de la communauté, le conseil religieux, la paroisse) travaillé, nous mîmes aux préparatifs afin de recevoir dignement nos invités de Genève dignement et de rendre leur séjour le plus agréable possible. Comme notre salle de prière ne pouvait accueillir à elle seule le nombre prévu de visiteurs, une grande tente devait être mise en placefut prévue. Nous invitâmesQquelques familles, qui appartenaient à la communauté, à décorer leurs logements, afin d’accueillir correctement les invités ».

« Der freundliche Vorsitzende stelle uns sein eigenes Auto zur Verfügung, damit wir sogleich die für den Besuch auserwählten Dörfer aufsuchen konnten, um den Gemeindeleitern die nötigen Anweisungen zu geben. Ein Vertreter der Stadtverwaltung fuhr mit uns, wohl um gegebenenfalls der Dorfverwaltung, die gewiss über solch unerhörte Freiheiten der Gläubigen entsetzt sein würde, den Standpunkt der Regierung klarzumachen. Alles, was für die Dorfgemeinden vorgesehen war, wurde an diesem Tag, zum Staunen und zur großen Freude der Gemeinden, erledigt. [...] In Zelinograd selbst machten wir uns (Gemeindeglieder, Kirchenrat, Kirchendorf) an die Vorbereitungsarbeiten, um unsere Gäste aus Genf würdig zu empfangen und ihnen den Aufenthalt bei uns angenehm zu machen. Da unser Bethaus allein die zu erwartenden Besucher nicht fassen würde, sollte ein großes Zelt bereitgestellt werden. Einige Familien, die zur Gemeinde gehören, wurden aufgefordert, ihre Wohnungen festlich zu gestalten, um die Gäste entsprechend aufnehmen zu können », Ibid., pp. 107-108.

p. 401

« La messee sacrifice de la messe fut célébrée dans les lieux les plus improbables, dans dles galeries des mines, dans les recoins d’unes baraquements de prisonniers et même dans dles bureauxqui étaient occupés par des prisonniers. Ceux qui ne pouvaient pas prendre part au service religieux reçurentrecevaient leur pPremière cCommunion de leurs compagnons de cellulees co-prisonniers. Calices et linges sur les autels étaient extrêmement sommaires ; le vin de messe était fait à partir de grappes de raisin sèches quand les prisonniers n’avaient pas pu introduire clandestinement de vinu raisin dans les camps et les hosties étaient fabriquées à partir de farine de froment ».

E. SENDLER, « Zwölf Jahre Priester in der Sowjetunion », in Petrusblatt, 23/07/1955 : « Das Messopfer wurde an den unmöglichsten Stätten gefeiert, in Bergwerksstollen, in der Ecke einer Gefangenenbaracke und sogar in Büros, die mit Gefangenen besetzt waren. Wer nicht selbst an den Gottesdienst teilnehmen konnte, empfing die heilige Kommunion von den Mitgefangenen. Kelche und Altartücher waren äußerst primitiv, der Messwein wurde aus getrockneten Weintrauben hergestellt, wenn er nicht ins Lager geschmuggelt werden konnte, und die Hostien wurden aus Weizenmehl gebacken ».

« Les sentiments religieux des croyants ne doivent pas être touchés, et le combat contre la religion doit se limiter à l’explication scientifique ; pourtant ainsi pour les Allemands de Russietoute amélioration de la situation religieuse futreste exclue. Alors que l’église orthodoxe obtient de nouveau la possibilité d’e rouvrir églises, cloîtres, séminaires et , alors que l’aAssociation russe des baptistes et et évangéliques obtient de l’État une tolérance certes limitée, il n’y eutexiste pour l’église luthérienne de Russie et pour les Allemands catholiques de Russie aucune reconnaissance ».

J. SCHNURR, Die Kirchen und das religiöse Leben der Russlanddeutschen, Katholisher Teil, 1980, p. 102 : « Die religiösen Gefühle der Gläubigen sollen nicht verletzt werden, und der Kampf gegen die Religion soll sich auf die wissenschaftliche Aufklärung beschränken ; so blieben doch die Russlanddeutschen von jener Erleichterung der religiösen Situation ausgeschlossen. Während die orthodoxe Kirche wieder die Möglichkeit erhielt, Kirchen, Klöster und Seminare zu eröffnen, und während der Allrussische Verband der Evangeliumschristen Baptisten eine beschränkte Staatliche Duldung erlangten, gab es für die evangelisch-lutherische Kirche in Russland und für die katholischen Russlanddeutschen keine Wiederanerkennung ».

p. 405

« […] Notre mère vous remercie tout particulièrement pour les cadeaux reçus à son anniversaire. Elle a eu 80 ans. À Pâques, chez nous, il y a eu unetrès grande fête solennelle. Notre église est chaque jour plus belle. Un si grand nombre de paroissiens s’y sont rassemblés que l’église n’a pas pu tous les accueillir, la cour était pleine et laes rues bondées. Il y avait à l’extérieur trois fois plus de gens qu’à l’intérieur. Le Christ était ressuscité. Il y eutavait une procession d’icônes et de drapeaux. Nous eûmes aussiOn un beau prêcheprêcha. Presque tout le monde a reçut les saints sacrements eta communiaé. Oh, on se réjouissait que notre bien aimé Seigneur soit toujours autant vénéré et qu’onpuisse lui rendere honneur ! L’église était très bien décorée, l’autel principal presque terminéprêt, avec de magnifiques statues des apôtres Pierre et Paul, et la Cène... Tout était fait de façon artistique. Les gens s’extasiaient et s’étonnaient de la beauté de l’église. Oui, MonseigneurPère, nous devons aussi vous remercier, tous cesen priant avec nos rosaires, parce que vous avez sacrifiésvous êtes sacrifié pour nous, encore et toujours. C’est ce qui rend tout celaTout cela est si merveilleux. Nous ne vous oublions pas dans nos prières. Chaque premier vendredi du mois, un sacrifice de la messe sainte est célébré pourpar les bienfaiteurs de notre église. Vous êtes notre plus grand bienfaiteur, puisse le Seigneur vous accorder lrécompensera avec des biens célestes. Nous prions aussi pour tous nos évêques et nos prêtres, puisse Dieu les bénir tous et les protéger, en particulier l’évêque Reinhard Lettmann, notre bienfaiteur ».

Extrait donné par J. SCHNURR, Die Kirchen und das religiöse Leben der Russlanddeutschen, Katholis c her Teil, 1980, pp. 119-120 : « […] besonders dankt Mutter für die Geschenke zum Geburtstag. Sie wird 80 Jahre alt. Ostern wurde bei uns sehr feierlich abgehalten. Es wird immer schöner in unserer Kirche. Es waren so viele Menschen versammelt, dass die Kirche nicht alle fassen konnte, der Kirchhof war voll und auch die Strasse. Es war drei Mal Umgang um die Kirche außen, der Heiland ist erstanden. Prozession mit Bildern, Fahnen. Auch wurde schön gepredigt, und fast alle empfingen die hl. Sakramente, die Kommunion. Oh, wie freute man sich, dass der liebe Gott noch so sehr geliebt wird und ihm alle Ehre erzeigt wird. Die Kirche war sehr schön geziert, der Hauptaltar ist fast ganz fertig, wunderschöne Statuen von den hl. Aposteln Peter und Paul, das Abendmahl. Alles ist sehr künstlerisch gemacht. Die Leute wundern sich und staunen über die Schönheit unserer Kirche. Ja, lieber Hochwürden, da müssen wir auch immer Euch danken – die vielen Rosenkränze, wo ihr für uns geopfert habt und noch immer opfert. Gerade das macht alles so wunderschön. Wir vergessen Euch nicht in unserem Gebet. Jeden Monat wird am ersten Freitag für die Wohltäter unserer Kirche das hl. Messopfer gefeiert. Ihr seid unser größter Wohltäter, Gott möge es Euch mit himmlischen Gütern vergelten. Auch beten wir für alle Eure Bischöfe und Priester, möge der liebe Gott sie alle segnen und beschützen, besonders Bischof Reinhard Lettmann, unseren Wohltäter ».

p. 406

« C’est avec plaisir que j’ai reçu votre rapport sur la consécration’inauguration imminente de la nouvelle église de Karaganda. Chaque ligne des rapports qui vous sontvotre rapport qui m’est parvenus montre la foi profonde et inébranlable de cess chrétiens douloureusement éprouvés et leura joie intacte d’être en sécurité dans la main de Dieu notre pèrees bras paternels du Seigneur, de voir s’’exprimer cette sécurité dans la nouvelle maison de Dieucette foiainsi queet en même temps ce lien fraternel qui unit toute la communauté. Le ciment, et le mortier et qui unissent jusqu’aux derniers joyauxbijoux de la nouvelle maison de Dieu sont un faible reflet des pierres vivantes et de l’éclat vertueuxa brillance vertueusedontqui symbolisent cette communauté de fidèlesrevendicatricequi bâtit et orne ainsi l’église mondiale tout entière. Je réponds volontiers à votre demande et adresseretourne par votre intermédiaire à tous ces frères dans leu Christ ma bénédiction épiscopale. Le 29 juin, je viendrai célébrer la Sainte Messe pour Karaganda ».

J. SCHNURR, Die Kirchen und das religiöse Leben der Russlanddeutschen, Katholisher Teil, 1980, p. 120 : « Mit freudiger Anteilnahme habe ich Ihren Bericht von der bevorstehenden Einweihung der neuen Kirche in Karaganda entgegengenommen. Aus jeder Zeile der Ihnen zugegangenen Berichte spricht der tiefe unerschütterliche Glaube dieser schwergeprüften Christen und die ungebrochene Freude, in Gottes gütiger Vaterhand geborgen zu sein und in dem neuen Gotteshaus diese Geborgenheit und zugleich die Brüderliche Verbundenheit der ganzen Gemeinde ausgedrückt zu sehen. Da sind Zement und Mörtel bis hin zum letzten Schmuck des neuen Gotteshauses nur schwaches Abbild der lebendigen Steine und des Tugendglanzes, womit diese Bekennergemeinde die ganze Weltkirche aufbaut und ziert. Gern entspreche ich Ihrer Bitte und sende durch Sie allen diesen Brüdern in Christo meinen bischöflichen Segen. Am 29. Juni werde ich die heilige Messe für Karaganda feiern ».

pp. 411-412

« Le même destin douloureux a séparé les deux confessions. Dans l’ancienne patrie, territorialement diviséecoupé en différentes colonies confessionnelles fermées, il était peu probable de faire des rencontres. Puis, pendant l’internement, on a appris à se connaître et à se respecter. Ainsi eEst née une relation de bon voisinage et on est arrivé à une situation de tolérance en matière de croyances. La coexistence et la cohabitation ont rapidement conduit à des mariages mixtes qui, avec le temps, sont devenus de plus en plus fréquents. On disait de part et d’autre : mieux vaut un conjoint évangélique ou catholique plutôt qu’un Russe ».

J. SCHNURR, Die Kirchen und das religiöse Leben der Russlanddeutschen, Katholisher Teil, 1980, p. 159 : « Das gleiche leidvolle Schicksal hat beide Konfessionen einander gebracht. In der alten Heimat in konfessionell geschlossenen Siedlungen räumlich getrennt, bot sich wenig Gelegenheit zu Begegnungen. Dann, in der Internierung, lernte man sich kennen und achten. Es entstand ein gutnachbarliches Verhältnis, und es kam zu einer toleranten Einstellung in Glaubenssachen. Das Nebeneinander und das Miteinander führte bald zu Mischehen, die mit einer Zeit immer häufiger wurden. Man sagte sich auf beiden Seiten : Lieber einen evangelischen bzw. Katholischen Ehepartner als einen Russen ».

Note de bas de page, p. 412

« La religion, en tant qu’élément majeur de la spiritualité, a jouée un rôle puissant dans le maintien de la culture nationale des Allemands pendant la période tsariste, mais aussi du temps de l’U.R.S.S., notamment au Kazakhstan ».

Cf. J. F. Trofimov, « Die Wechselwirkung religiöser Vereinigung Kasachstans und Deutschlands in der 90er Jahren des 20. Jahrhunderts », in Deutsche Allgemeine Zeitung, 08/03/2002, p. 6 : « Als eines der wichtigsten Komponenten der Geistigkeit hat die Religion eine gewaltige Rolle bei der Erhaltung der nationalen Kultur der Deutschen sowohl im Zarenrussland als auch in der ehemaligen Sowjetunion, darunter auch in Kasachstan, gespielt ».

Note de bas de page, p. 415

« Parmi les Allemands du Kazakhstan, il y a une majorité de luthériens, de baptistes et de catholiques […]. J’aurais aimé Des réponses à la question de savoir comment les Allemands ont pu sauvegarder leurs représentations religieuses jusqu’à entre hier et aujourd’huim’auraient intéressée. […] Savoir, pPar exemple,, la question de savoir pourquoi les Allemands de Russie ou du Kazakhstan qui souhaitent immigrer aujourd’hui en Allemagne adoptentpassent-ils à une autre forme de croyanceest intéressante. Personnellement, je ne comprends pas de telles personnes, parce qu’elles ne restent pas fidèles à leurs croyances. […] Une autre question serait par exemple : dans quelle mesure la vie de famille a-t-elle une influence sur la foi des enfants ? »

Cf. Intervention lors de cette conférence de Mme Schaukenowa d’Astana, directrice de l’institut de recherches en comparaisons sociales sur le thème « Einfluss der protestantischen Mentalität der Deutschen Kasachstans auf das Werden der Elemente der kasachstanischen materiellen und geistigen Kultur » (Influence de la mentalité protestante des Allemands du Kazakhstan sur le devenir des éléments de la culture matérielle et spirituelle kazakhe).

Cf. C. KÜHN, « Offene Fragen bleiben immer », in Deutsche Allgemeine Zeitung, n° 8044/46, 15/11/2002, p. 4 (Interview de Jewgenija Wolomsowa, chargée de culture au Rat der Deutschen) : « Unter dem Kasachstandeutschen gibt es am meisten Lutheraner, Baptisten und Katholiken [...]. Mir hätten Antworten auf die Frage interessiert, wie die Deutschen ihre religiösen Vorstellungen von damals auf heute bewahrt haben. [...] Zum Beispiel die Frage, warum Kasachstan- oder Russlanddeutsche, die nach Deutschland übersiedeln möchten, zu einem anderen Glauben übertreten. Ich persönlich kann solche Menschen nicht verstehen, da sie ihrem Glauben nicht treu geblieben sind. [...] Eine weitere Frage wäre, inwieweit das Familienleben einen Einfluss auf den Glauben der Kinder hat ».

Note de bas de page, p. 417

Le chant est un petit poème chanté qui joue un rôle non négligeable dans un cercle restreint comme dans la vie de la communauté. Sous le terme chant, nous comprenons un poème qui peut se chanter, adaptable en musique avec des strophes et des vers construits de la même façon. Un chant folklorique est un chant simple, créé, transmis, répandu parmi le peuple sous la forme de strophes, chanté, nourri et entretenu par les peuples, populaire d’après son esprit et, porté et hérité populairement selon son esprit et par la transmission oraled’un peuple. Mais iIl existe aussi toute une série de poèmes qui se rapprochent tant par leur substance et leur forme d’un chant folklorique,si bienqu’ils sont été intégrés dans le patrimoinerepris sous la forme du’un chant folklorique et qu’dont aujourd’hui la plupart des chanteurs n’ont jamais entendu parler de l’auteur.

« Lied ist eine gesungene Kleindichtung, die im engen Kreis, aber auch im Gemeinschaftsleben eine beachtliche Rolle spielt. Unter Lied verstehen wir ein sangbares, vertontes Gedicht, mit meist gleichgebauten Strophen und Versen. Ein Volkslied ist ein im Volk entstandenes und überliefertes, weitverbreitetes, schlichtes Lied in Strophenform ; vom Volke gesungen, gehegt und gepflegt ; volkstümlich nach seinem Geist und von der mündlichen Überlieferung des Volkes getragen und vererbt. Es gibt aber auch eine ganze Reihe von Gedichten, die dem Volkslied in ihrer Substanz und Form so nahe, dass sie in den Bestand des Volkslied aufgenommen wurden und heute viele Sänger nicht einmal den Autor dieses Lied kennen », R. KEIL, « Über das Volksliedes der Wolgadeutschen », in Heimatbuch 1982-1984, 1984, pp. 176.

p. 418

« Le chant folklorique constitue un pan important de la poésie populaire et le fait de chanter ces chansons est un besoin fondamental de l’Homme ».

« Das Volkslied bildet mithin einen wichtigen Bestandteil der Volksdichtung, und das Singen von Liedern ist ein Grundbedürfnis des Menschen ».

Notes de bas de page, p. 419

« Un cavalier l’a bien fait, qui nous a entonné un petit chant, dans la bonne ville de Braunschweig. […] Trois lansquenets l’ont bien fait, deux anciens et un jeune, qui nous chantèrent ce nouveau petit chant ».

« Der uns das Liedlein neu gesang, das hat getan ein Reiter gut, zu Braunschweig in der Stadt. [...] Die uns das neue Liedlein sangen, das haben getan drei Landsknecht gut, zwei alte und ein junger », in V. SCHIRMUNSKI, op. cit., Moscou, 1928, p. 70-71.

« Et celui qui a créé ce chant, il vient de ce côté-là de la montagne, un gars tel un ours, qui vient de ce côté-là de la montagne ».

Cf. « Und wer das Lied gedichtet hat, / der stammt von der Bergseit’her - / ‘n Kerl wie ‘Bär - / der stammt von der Bergseit’her », V. KLEIN, Unversiegbarer Born, Alma-Ata, 1974, pp. 10-11.

p. 421

« Le chant reste ancré dans la mémoire des anciens, est rajeuni dans la bouche des jeunes célibataires puis se transmet sans livre ni écrit d’une personne à une autre. Les chants sont échangés quand les fermiers des différentes colonies rentrent de leurs champs ou quand un moment de tranquillité invite à se détendre et se reposer ».

« […] Das Lied lebt im Gedächtnis der Alten, ist jung im Munde der ledigen Burschen und erbt sich fort ohne Buch und Schrift von einem Geschlecht zum andern. Lieder werden ausgetauscht, wenn die Bauern aus verschiedenen Kolonien den Heimweg vom Ackerland antreten oder eine Ruhepause zur Erholung und Rast ladet », in G. SCHÜNEMANN, « Kolonistenlieder », in Der Deutsche um Ausland, sans année, Volga, p. 72.

p. 422

« Le travail communautaire avec les colons est inoubliable à mes yeux. Nous sommes rapidement devenus amis […]. Je remercie ces chanteurs de la Volga et du sud de la Russie d’avoir collecté ces chants qui sont maintenant reliés en un volumeont désormais été enregistrés sur une bandesomptueuxmajestueuse et solideclassique. […] Dans la vie des colons, le chant allemand est resté un élément fort et riche. La répressiones pressions et la russification n’ont pas pu le détruire ; le chant fait remonter à la surface souvenirs et nostalgie de la patrie allemande. Les Allemands possèdent là un bien qu’ils ne peuvent perdreinestimable, ilqui représente leur héritage et leur consolation ».

« Das gemeinschaftliche Arbeiten mit den Kolonisten bleibt mir unvergesslich. Wir waren bald miteinander Freunde [...]. Diesen Sängern von der Wolga und aus Südrussland verdanke ich die Liedersammlung, die nun in einem stattlichen, gediegen ausgestatteten Band vorliegt. [...] Im Leben der Kolonisten ist das deutsche Lied stark und reich geblieben. Unterdrückung und Russifizierung haben es nicht vernichten können ; mit dem Lied steigen Erinnerung und Sehnsucht an die deutsche Heimat auf, es ist der Kolonisten unverlierbarer Besitz, es ist ihr Erbe und Trost », in J. JANZEN, « Zur Entwicklung des deutschen kirchlichen Liedgutes im Russischen Reich und in der UdSSR », in Referate der Kulturtagung der Deutschen aus Russland/UdSSR vom 20. bis 22 Oktober 1989, Stuttgart, 1989, p. 23-124.

« Ils (les colons) adoptent de plus en plus fréquemment des habitudes russes : leurs manières évoluent chaque jour davantage, sont modifiées ou adaptées à la musique russe. Le colon se différencie peu du Russe lorsqu’il chante ses chants ».

« Sie (die Kolonisten) gerieten immer stärker in russische Gewohnheiten hinein : Ihre Weisen änderten sich mehr und mehr, wurden umgestaltet oder der russischen Musik angepasst. Der Kolonist ist vom Russen kaum zu unterscheiden, wenn er seine Lieder singt », in R. KEIL, « Über das Volkslied der Wolgadeutschen », in Heimatbuch der Deutschen aus Russland 1982-1984, 1984, p. 180.

Note de bas de page, p. 423

« Si nous voulons voir nos vœux [de perpétuer la culture notamment folklorique et musicale] se réaliser, il faut que le chant possède deux caractéristiques : d’abord, il doit préserver le poids de la tradition ensuite, il doit revêtir une forme actuelle correcte ».

« Wenn wir unsere Wünsche erfüllt sehen wollen, […] muss das Lied zwei Eigenschaften haben : 1. muss das Gewicht der Tradition erhalten bleiben und 2. muss es in eine heute ansprechende Form gekleidet werden », in Heimatbuch 1966, Stuttgart, 1966, p. 140.

p. 428

« Le bien culturel que les colons de la Volga ont réussi à préserverdes colons de la Volga qu’ils possèdent toujours est passé au travers des tempêtes et vicissitudes de l’Histoire (révolution, guerre civile, guerre mondiale, bannissement et diaspora) et constitue aujourd’hui une richesse d’une valeur inestimable. En plus de 220 ans d’histoire, jamais encore lLes colons n’avaient,en plus de 220 ans d’histoire, encore jamais été aussi impunément tant tourmentés qu’aujourd’huiet peinés contre leur gré. Le chant folklorique a souvent étédevint pour eux source de consolation et d’espoir dans la tourmente de ces moments-làeurs difficultés quotidiennes ! »

« Ein bis heute durch alle Stürme und Wetter der Geschichte – Revolution, Bürgerkrieg, Weltkrieg, Verbannung und Diaspora – noch erhalten gebliebenes Kulturgut der Wolgakolonisten, ein Reichtum von unüberschätzbarer Bedeutung. Noch nie waren die deutschen Kolonisten an der Wolga in den 220 Jahren ihrer Geschichte so schuldlos leidgeplagt wie heute. Und da war ihnen das Volkslied oft Trost und Hoffnung in all den Stürmen jener Tage ! », in R. KEIL, « Über das Volkslied der Wolgadeutschen », in Heimatbuch 1982-1984, 1984, pp. 175.

« Quelle variété deN’avons-nous pas toutes sortes de chants folkloriques n’avons-nous pas !: les berceuses, les chansons enfantines, les chants de marchevoyage, chants d’adieuxde départ, de moqueries, chansons satiriques, airs de danse, des chants drôles,des chants militairespour les soldats, des chants historiques, régionauxsur la patrie ou patriotiques, hymnes àqui louent la nature, chansons d’amour, etc. ».

« Was haben wir nicht alles an Volksliedern : Wiegenlieder, Kinderlieder, Wanderlieder, Abschiedslieder, Spottlieder, Tanz- und Scherzlieder, Soldatenlieder, historische Lieder, Heimatslieder, Vaterlandslieder, Lieder, die die Natur verherrlichen, Liebenslieder, usw. », in R. KEIL, ibid., pp. 176. (note de bas de page)

Note de bas de page, p. 429.

« À juste titre, on constate aujourd’hui encore que le chant folklorique a contribué au maintienà la réception de la langue maternelle allemande et renforce aujourd’hui encore la germanité enqui vit une véritable diaspora ».

« Mit Fug und Recht stellen wir heute noch fest, dass das Volkslied viel zum Erhalt der deutschen Muttersprache beigetragen hat und auch heute noch das Deutschtum in der Diaspora stärkt », R. KEIL, ibid., pp. 177.

Note de bas de page, p. 430.

« Lors de chaque fête, jour de commémoration ou de deuil, elles [les femmes] participaient corps et âme et ne retenaient en rien leurs émotions ».

« Bei jedem Fest, gleichgültig ob Feier- oder Trauertag, waren sie mit Leib und Seele dabei und legten ihren Gefühlen keinen Zwang an », M. SCHUMM, « Sitten und Bräuche der Deutschen in Russland », in Heimatbuch 1985-1989, 1989, p. 171.

pp. 435-436

« Lorsque je suis arrivée en Souabe, en 1945, nous nous sommes installés, ma mère, mes deux frères aînés et moi-même dans un village souabe. C’est là que j’ai vécu la fin de la guerre et que j’ai trouvé un emploi de couturière pour hommes. Deux années passèrent, j’eusai atteint l’âge de 17 ans etje suis tombaiée amoureuse d’un autochtone. Il était évident que je devais absolument apprendre à cuisiner souabe. Trois semaines avant notre mariage, je n’y parvenais toujours pas, c’est pourquoi je pris la décision d’apprendre la cuisine auprès de ma future belle-mère. […] Depuis, mon mari souabe a également appris à beaucoup apprécieré la cuisine russo-allemande ».

Id., « Als ich 1945 ins Schwabenland kam, landeten wir, meine Mutter, meine zwei älteren Brüder und ich in einem schwäbischen Dorf. Dort erlebte ich das Kriegsende und fand eine Lehrstelle als Herrenschneiderin. Zwei Jahren vergingen, ich wurde 17 Jahre alt und verliebte mich in einen Einheimischen. Es war klar, dass ich unbedingt schwäbisch kochen lernen musste. Drei Wochen vor der Hochzeit konnte ich es immer noch nicht, deshalb ging ich bei meiner zukünftigen Schwiegermutter in die Kochlehre. […] Mein schwäbischer Ehemann schätzt inzwischen aber auch die russlanddeutsche Küche sehr ».

p. 436

« À Andrenbourg, c’était maMa grand-mère Mariahabitait à Andrenbourgqui s’en chargeait. Elle avait un gros livre dans lequel figuraient des esquisses d’herbes médicinalessimples qui étaient décrites. […] Elle connaissait toutes les plantes, bien mieux je crois quele meilleur de notres professeurs. À l’école aussi, nous devions aussi ramasser des plantes médicinales et les faire sécher au grenier. Chaque école devait atteindre son objectif de production. […] Les villageois venaient et venaient chercher chez elleprenaientde quoi soignerce dont ils avaient besoin pourleurs bobosse soigner ».

« In Andrenburg war das meine Grossmutter Maria. Sie hatte ein dickes Buch, in dem die Heilkräuter abgebildet und beschrieben waren. [...] Sie kannte alle Pflanzen, sogar weitaus besser als unser Lehrer. Auch in der Schule mussten wir Heilkräuter sammeln und auf dem Dachboden trocknen. Jede Schule hatte ein bestimmtes Soll zu erfüllen. [...] Die Dörfler kamen und holten sich für ihre Wehwehchen etwas von ihr », N. DÄS, Kochbuch der Deutschen aus Russland, Stuttgart, 1996, pp. 107-108.