b - Jacques Gohory à la recherche des lois du genre

J. Gohory ne fait pas preuve d’une telle fébrilité, son but étant d’établir une correspondance non seulement entre le roman et l’éthique du temps, mais encore entre la prose chevaleresque et l’esthétique antique. Intronisé en 1552, lors de la parution du Dixiesme livre d’Amadis, comme le successeur officiel de N. Herberay, il s’engage dans un plaidoyer énergique pour la reconnaissance du roman de chevalerie. S’il se réclame, comme ses prédécesseurs, essentiellement d’Horace, son art du roman le plus abouti, construit dans les années 1570, puise également à la source aristotélicienne. Notons d’abord que Gohory emploie d’emblée en co-occurrence les substantifs roman et Poësie, faisant cesser la relation d’antagonisme sémantique que le sociolecte des érudits de l’époque entretient entre eux et établissant le second comme hyperonymedu premier. Lecteur du Songe de Poliphile, auteur lui-même de récits allégoriques et amateur de sciences occultes, Gohory montre certes, et de façon originale, comment les ‘«’ ‘ Rommans ’» réalisent les ‘«’ ‘ mysteres de la Poësie ’». Mais il veut également restaurer l’art antique des rhéteurs dans ses fonctions de sélection, d’organisation et de formulation d’un matériau intellectuel. Dans le paratexte des livres X, XI, XIII et XIV qu’il traduit, Gohory forme ainsi l’ambitieux projet d’inventer un art poétique et oratoire du roman, à la hauteur de la théorisation contemporaine de l’épopée, de la poésie lyrique et de la tragédie. Le premier aspect de sa théorie consiste dans le postulat conventionnel de la portée morale de la fable romanesque. Il veut persuader du didactisme de ces textes pour la société de cour : un bon roman de chevalerie se doit d’enseigner la courtoisie. La présentation du roman comme modèle d’éducation noble ou comme miroir du courtisan constitue un véritable leitmotiv des discours liminaires du traducteur :

‘[…] en exaulsant les vertueux faits et blasmant les vicieux, en recommandant tousjours l’adoration et reverence de Dieu, la defense du bon droit principalement des personnes pitoiables, damoyselles, vefves, orfelins, […] ils [= les Rommans] conseillent le travail et exercice de la guerre, abhorrent l’oysiveté, louent largesse et liberalité et taxent l’avarice […] 275 .’

L’idée est toujours la même : les lecteurs goûtent mieux ‘«’ ‘ les enseignemens des meurs parmy ceste douce volupté de comptes plaisans et heroiques, que dedans les autheurs des Ethiques, epineux, secs et ethiques (sic)’ ‘ 276 ’ ‘ ’». Reflet idéalisé de la cour d’Henri II, les romans espagnols auraient donc en pleine Renaissance une fonction essentielle de promotion de la morale du Courtisan de Castiglione. Outre cette incitation au bien, Gohory leur confère une autre mission, d’ordre philosophique cette fois. Ce faisant, il complète à son gré la défense horacienne de la fiction narrative bâtie par ses prédécesseurs, qui n’avaient osé soutenir l’existence de ‘«’ ‘ secrets d’erudition profonde ’» dans les Amadis : la lecture allégorique doit permettre de déceler à travers des thèmes, des motifs et des épisodes une certaine vérité. Comme l’expose le paratexte du Quatorzieme livre d’Amadis, le ‘«’ ‘ fruict […] du sens mystique des Rommans antiques » ’ne peut être saisi que ‘«’ ‘ par les esprits eleuz ’» : Gohory congédie ici le public non érudit, qui doit se contenter de ‘«’ ‘ la simple fleur de la lecture literale ’» 277 . Le lectorat que Gohory appelle de ses vœux est un petit groupe d’initiés qui sait reconnaître ‘«’ ‘ la lumiere cachée à travers le tenebre du chiffre fabuleux ’». Autrement dit, le sens supérieur des Amadis relève de l’alchimie, doctrine ésotérique qui associe connaissances scientifiques et spéculation sur les mystères du monde. L’éloge de la ‘«’ ‘ verité occulte ’» et de la ‘«’ ‘ science secrette ’» recelées par les romans justifie leur caractère à proprement parler hermétique et cette obscurité confère aux vieux romans bretons une richesse interprétative digne des ‘«’ ‘ fables ’» antiques :

‘[…] il y a en iceux Rommans fabuleux en apparence, autant de verité occulte qu’en la plus part des histoires et croniques de mensonge manifeste. Car là gisent des mysteres de science secrette, naturelle et louable, […] ayant toujours esté traitez par les anciens sages souz telle phrase voilée comme par les premiers poetes peres des fables, et comme par les Mages de la grand’ Bretaigne Merlin leur prophete, l’auteur de Perceforest, de Gyron le Courtoys, l’auteur du livre intitulé […] de la conqueste du Sainct Greal […] 278 .’

La présence de la magie et des prophéties dans les romans cités et dans les Amadis, par le biais des enchanteurs et de leurs actes ‘«’ ‘ mistiques ’», suffit à garantir la présence d’un savoir mystérieux ; d’ailleurs, les lettrés de la Renaissance attribuent à Arthur et Merlin la rédaction de quelques textes alchimiques. La vérité occulte aurait été célée par les Anciens sous la forme de l’histoire des dieux, reprise dans les ‘«’ ‘ Rommans antiques ’» du Moyen Âge et enfin cachée dans les romans italiens de Boccace, Colonna, B. Tasso et L. Alamanni ainsi que dans Amadis. Telle est, selon Gohory, l’histoire de la narration fictionnelle contenant le ‘«’ ‘ chifre fabuleux ’», qu’il présente également dans la dédicace du Dixiesme livre d’Amadis :

‘[…] les sages anciens ont caché souz fables de dieux, et infinies fictions poëtiques la cognoissance sacrée des secretz de nature […] comme au labyrinthe du Minotaure, dragon des Hesperides, toison de Colchos, labeurs d’Hercules, et telles inventions admirables. Ainsi en ont usé les Philosophes d’Italie, Apuleie en la metamorphose de l’asne, Bocace en la genealogie, et au philocope, Poliphile en l’hypnerotomachie. Ce qu’avaient fait avant eux en la grand’ Bretaigne Merlin, Morgue, Zyrphée, et autres souz figure de charmes et enchantements de la table ronde, de la queste du saint Greal, du palais d’Apolidon, tour de l’univers, de Phebus et Diane, et telles autres magies […], tout bon entendement y trouvera occasion de douter quelque sens mistique 279 .’

La continuité entre les fables homériques et ovidiennes, les romans bretons et le Philocope ou le Songe de Poliphile ne relève pas forcément d’une construction mythique, mais l’analogie entre ces récits et la littérature ‘«’ ‘ mistique ’» est forcée. Ces manœuvres de rapprochement permettent à Gohory de placer les romans de chevalerie du XVIe siècle dans une tradition prestigieuse. Peu importe si le lectorat populaire ne peut déchiffrer le parcours vers la pierre philosophale que recèle chacun des volumes d’Amadis ; le principal est qu’il existe un sens occulte de la fable chevaleresque. Cet argument est absolument remarquable dans la réhabilitation des romans de chevalerie, au vu de l’importance des reproches de nature religieuse et morale formulés à leur encontre. Faire des romanciers des ‘«’ ‘ Philosophes ’», c’est-à-dire donner une dimension, sinon théologique, du moins ésotérique aux Amadis,permet aussi à Gohory de conférer à cette œuvre la même valeur allégorique que celle de l’ancienne poésie. Respectant doublement l’impératif horacien du docere, par sa portée morale et par son ‘«’ ‘ sens mistique ’», le roman peut donc participer aux ‘«’ ‘ mysteres de la Poësie’ ‘ 280 ’ ‘ ’».

Si en 1552 le rattachement de la forme romanesque à la poésie se fait sous le patronage d’Horace, en 1571, quand paraît le Trezieme livre d’Amadis, la mise en avant de son ‘«’ ‘ invention fabuleuse » ’fait appel à la définition aristotélicienne de l’écriture poétique  par opposition à la véracité des récits historiques  et au docere horacien :

‘En quoy ils [= ces Rommans recreatifs] sont imitateurs de la Poesie, fondée selon Aristote en fiction contenant toute-fois des secrets d’erudition profonde 281 .’

Outre cette déformation de la prisca theologia par le vocabulaire et la doctrine de l’alchimie, le théoricien avance d’autres arguments en faveur de la reconnaissance d’un statut littéraire officiel pour le nouveau roman de chevalerie. Quittant le domaine de la morale et celui de l’herméneutique, il se lance dans un véritable traité de l’écriture romanesque : la dédicace du Trezieme livre d’Amadis en appelle moins à la Poétique qu’à l’art oratoire pour déterminer les exigences qui incombent au ‘«’ ‘ Rommanceur ’». À défaut d’une compatibilité entre les dogmes des Anciens sur la poésie  spécialement ceux d’Aristote  et la pratique romanesque de la Renaissance, Gohory invoque les catégories de la rhétorique pour cerner les lois du roman, genre moderne en prose. Le titre de son essai  » demonstrance de l’art Rethoricale qui consiste en la composition ou construction des Rommans, non croyable qu’à ceux qui en contemplent de pres toute l’architecture »  sonne d’emblée comme un plaidoyer en faveur des textes chevaleresques ; sous l’aspect antiquisant de son programme, il est aussi un défi lancé aux poéticiens partisans du strict respect des règles héritées du passé. Contre les a priori négatifs de son temps envers les histoires de paladins, Gohory fait du ‘«’ ‘ Rommanceur » ’un émule de l’orateur, réévaluant ainsi le terme roman et la réalité qu’il désigne. Dans un long passage, que nous citons en entier, il loue l’élégance de l’elocutio, la diversité de l’inventio et l’équilibre des contrastes dans la dispositio des romans de chevalerie :

‘[…] selon les institutions oratoires de Ciceron, le style y [= dans les Rommans] est Floride, net et coulant : quant au suget, […] l’ordre des temps y est observé, la description des lieux, les conseils des entreprises y vont devant, puis le fait, les evenemens après, […] il [= le Rommanceur] ne traitte pas seulement les actes mais les modes et manieres d’icelles, des evenemens il affine les causes ou de cas fortuit, ou de pourvoyance ou de temerité, Et quant aux gestes des hommes, il touche de ceux qui excellent en los et renom la fin et les complexions, Or pour rendre le Rommanceur sa narration plus plaisante il met en avant choses nouvelles ou non jamais ouyes ne veuës, il la rend plus agreable par admirations, attentes, issues inopinées, passions entremeslées, devis des personnes, douleurs, coleres, craintes, joyes, desirs evidens. Quant à la disposition, il monte aucunesfois des petites choses aux grandes, autrefois il descend des grandes aux petites, autrefois il les mesle les unes parmy les autres, et les simples avec les composées, les obscures avec les claires, les tristes avec les gayes, les incroyables parmy les vray-semblables : qui n’est pas besongne de legere industrie 282 .’

Selon lui, le romancier se conforme donc en tout point aux ‘«’ ‘ institutions oratoires ’», qui semblent surtout celles de Quintilien : en dehors dela définition du style moyen comme style ‘«’ ‘ fleuri ’» (livre XII, chap. 10, 58), le traducteur s’inspire du chapitre intitulé ‘«’ ‘ De narratione ’» du livre IV, recensant les règles relatives à la partie du discours qui présente une action accomplie. À ce sujet, le rhétoricien latin déclare qu’il faut en général suivre ‘«’ ‘ l’ordre des faits ’» (livre IV, chap. 2, 87) ; que l’étude des motivations des personnes est nécessaire, c’est-à-dire qu’il convient de faire précéder ‘«’ ‘ l’exposé des faits par celui des causes et des motifs ’» et de ‘«’ ‘ camper des caractères en harmonie avec les faits ’» (IV, 2, 52) ; que tout cela concourt au ‘«’ ‘ vraisemblable ’», que l’histoire racontée soit fausse ou véridique (IV, 2, 34). Outre le fait que la prose du roman réalise ici l’un des trois styles, à savoir le langage fleuri ou moyen, Gohory soutient que le romancier traite les événements en les contextualisant, par la présentation de l’époque, des lieux et des coutumes et ‘«’ ‘ modes ’» qui y sont attachés ; il rend cohérent leur déroulement chronologique et expose les projets, les motivations et le caractère des personnages qui agissent afin que le récit des faits paraisse raisonné et plausible. Enfin, il milite en faveur de la savante architecture des textes romanesques. Qu’il en ait ou non conscience, Gohory retrouve ici plusieurs aspects de la théorisation italienne du romanzo, qui sont les suivants : d’abord, l’insistance sur le plaisir produit par les romans sur le lecteur ; ensuite, la convenance horacienne  le fameux decorum  dans la peinture des personnages, de leurs pensées et de leurs actions appliquée à l’intrigue et à son ordonnancement et s’accompagnant, comme souvent à la Renaissance, d’un souci éthique  le romancier doit s’attacher aux hommes qui ‘«’ ‘ excellent en los et renom ’»  ; pour finir, l’idée d’une disparité des éléments qui entrent dans la composition d’un roman. Le mot est lâché : pour Gohory, la molta varietà ne s’avère-t-elle pas la pierre de touche de la poétique du roman ? C’est elle, en effet, qui préside à l’ouverture du genre à toutes sortes de sujets, des ‘«’ ‘ passions ’» aux ‘«’ ‘ douleurs ’» en passant par les ‘«’ ‘ craintes ’» et les ‘«’ ‘ joyes ’» ; le romancier ne saurait trop être loué d’inventer des choses ‘«’ ‘ jamais ouyes ne veuës ’» dans la tradition littéraire. Comme sous la plume de Giraldi et de Pigna, bien que l’œuvre romanesque réalise l’exigence antique de proportion et de totalité, sa disposition démultiplie la disparité des matériaux : par son ‘«’ ‘ industrie ’», le romancier alterne épisodes simples et complexes, clairs et obscurs, gais et tristes, incroyables et vraisemblables. La ‘«’ ‘ Preface aux lecteurs ’» ajoute même un argument en faveur du respect du foisonnement au niveau de l’élocution : le style ‘«’ ‘ varie infiniement par coppie és deux sugets principaux des armes et d’amour’ ‘ 283 ’ ‘ ’». Il apparaît donc clairement que le genre du roman de chevalerie se définit pour Gohory par son infinie variété : c’est une forme qui plaît par la richesse de sa matière, les effets de changement produits par l’organisation de la trame narrative. Mais le déploiement de l’imagination de l’écrivain comme du lecteur n’est pas gratuit : il est orienté vers la révélation d’un sens supérieur. Bien que plusieurs aspects de cette conceptualisation soient en lien avec les travaux des humanistes italiens sur le romanzo, nous constatons donc que le théoricien français se place pour l’essentiel dans la lignée de la rhétorique antique, de la poétique horacienne et du décryptage médiéval des textes bibliques, trois sources doctrinales qu’il adapte de manière intéressante à la forme romanesque. Il ne retient la leçon aristotélicienne que pour promouvoir l’» invention fabuleuse » du genre et repousser les attaques contre ses extravagances ; il l’ignore totalement dans sa manière d’envisager la vraisemblance, qui est plutôt celle de la rhétorique latine : le lien de dépendance logique et chronologique entre les épisodes et la cohérence entre les caractères et les actes prônés ici ont peu en commun avec l’agencement vraisemblable et nécessaire des faits principaux et secondaires que recommande Aristote. De fait, Gohory a le mérite d’inventer une voie toute personnelle de théorisation du roman qui dépasse la seule mise en avant de l’appartenance de celui-ci à la fiction moralisante et ‘«’ ‘ mistique ’». Mais son entreprise, plus orientée vers la volonté de redorer le blason des textes chevaleresques que vers l’isolement des ressorts intrinsèques de leur écriture, reste sommaire : la préface du Quatorzieme livre d’Amadis ne fera aucune allusion à ces préoccupations rhétoriques, laissant l’effort de conceptualisation du roman de 1571 largement inabouti.

La défense du roman de chevalerie s’est ainsi organisée en promotion de la fiction en général : on a justifié la lecture de textes vernaculaires avec les même arguments qu’on l’a fait pour les œuvres léguées par l’Antiquité. Comme le reste des humanistes et comme les penseurs catholiques, les traducteurs des romanzi et des récents libros de caballerías se sont confrontés au problème moral et littéraire posé par la fable ; ils l’ont abordé en se conformant au discours en vigueur sur le déchiffrement herméneutique de plus riches formes d’écriture et l’ont appliqué au roman. Conformément à la tradition théorique française, ils ont privilégié une perspective rhétorique, horacienne et platonicienne plutôt qu’aristotélicienne. Seul Gohory, dans les années 1570, a réussi à ébaucher un ‘«’ ‘ art romanesque ’» national en revenant précisément aux subtilités de la rhétorique, sans réduire la doctrine des orateurs à l’instruction de l’auditoire. Mais toutes les tentatives formées dès les années 1540, avant même que l’Italie ne songe sérieusement à codifier le romanzo, pour créer le concept de poésie romanesque ont été un échec : soit que le rattachement du roman à la noble poésie, selon la définition qu’en ont donnée les Anciens, par la mise en avant de leurs ‘«’ ‘ secrets d’erudition profonde ’» communs, ait semblé le plus souvent forcé, soit que trop peu de voix aient soutenu cette idée face aux très nombreux lettrés à s’y opposer, le roman de chevalerie n’a à aucun moment été reconnu comme un véritable genre d’écriture en France au XVIe siècle. Le deuxième essai de théorisation à son sujet, celui entrepris par les membres de la Pléiade, confirme ce constat.

Notes
275.

Le trezieme livre d’Amadis de Gaule, op. cit., « Epistre à l’illustre et vertueuse dame Catherine de Clermont », non paginé.

276.

Ibid., fol. ãiiij r°.

277.

Le quatorzieme livre d’Amadis…, s. l., F. Poumar, 1575, « Preface au lecteur ; contenant exposition generale des chifres des Rommans antiques », non paginé.

278.

Ibid., « À tresillustre princesse Henriette de Cleves », fol. 3 v°-4.

279.

« À tresillustre princesse ma dame Marguerite de France » du Dixiesme livre d’Amadis…, op. cit., p. 109. On aura compris que dans l’idiolecte de Gohory l’adjectif mistique n’est pas l’équivalent d’anagogique, comme c’est le cas dans le vocabulaire de l’exégèse biblique : il ne renvoie pas ici à des réalités qui préfigurent la vie éternelle, mais à des mystères qui font l’objet d’une croyance cachée.

280.

Ibid., p. 109.

281.

Le trezieme livre d’Amadis de Gaule, op. cit., « Preface aux lecteurs », non paginé.

282.

Ibid., « » Epistre à l’illustre et vertueuse dame Catherine de Clermont », non paginé.

283.

Ibid., « Preface aux lecteurs », non paginé. Gohory entend par là que l’elocutio doit s’adapter au sujet traité : on ne parle pas de guerre comme on parle d’amour ou comme on fait un commentaire.