3 - Plaisir du corps ou plaisir de l’âme ?

Si elle n’implique pas la mise en œuvre de la réflexion, la réception d’une œuvre d’art suppose, en tant qu’elle sollicite un jugement, l’activité conjuguée de la sensation et des facultés intellectuelles : faire usage du goût, c’est éprouver une émotion qui met en jeu des représentations nées de l’imagination et de l’entendement. Le soupçon pèse cependant sur la forme romanesque de faire plus appel aux sens qu’à la raison, ce que formulent ses théoriciens aux XVIe et XVIIe siècles 470 . Une division s’établit alors les tenants d’une jouissance corporelle et ceux d’une jouissance intellectuelle. Les penseurs d’un renouveau romanesque réussiront-ils à concilier la délectation voluptueuse et les exigences rationnelles dans la théorisation qu’ils proposent au public ?

Laissons l’ami de Sevin nous rappeler la diversité des émotions que ressent le lecteur captivé par les événements d’un roman de chevalerie :

‘[…] le lecteur qui vient cest œuvre à lire,
Se prend soudain à plorer, puys à rire,
Puys il est triste, et puys en joye il vient :
Puys paoureux est, puys asseuré devient.
[…] Pour la douceur, et soulas qu’il y treuve,
Il en perdra le boire et le menger,
Il laissera à son profit songer,
Puys quand aura quelque peu de sejour,
Y passera et la nuyt, et le jour,
Ne delaissant de lire incessamment,
Tant que iceluy ayt leu entierement 471 .’

Une lecture de participation engage la sensibilité tout entière du sujet ; autrement dit, la notion de ‘«’ ‘ soulas ’» se confond ici avec celle de movere 472 . Une partie du public de l’époque se complaît dans cette sollicitation des sens. Il ne s’agit pas seulement de la ‘«’ ‘ populace »’, comme Grévin se plaît à l’affirmer 473  : la liste des humanistes à avoir soutenu les Amadis par des liminaires élogieux montre qu’en plus des petites gens et des gentilshommes, nombre de lettrés en ont apprécié la lecture. Nous avons encore trouvé des témoignages du goût pour cette littérature au début du XVIIe siècle. Sans invoquer l’exemple trop connu de Chapelain, mentionnons l’admiration de Vauquelin pour les ‘«’ ‘ faits d’armes hautains de ces braves neuf Preux / Et de ces Chevaliers errants parmi le monde’ ‘ 474 ’ ‘ »’. Lucinge, pour sa part, nous renseigne avec précision sur ce qui a fait les délices de son enfance. S’il ‘«’ ‘ n’y avoit plaisir en tout l’exercice des lettres qui esgalla, à [s]on choix, celuy qu[’il] prenoi[t] ’» à la lecture d’Amadis, cela tient d’abord au sujet de ces histoires, à savoir ‘«’ ‘ les amours, les guerres, l’entregent des cours, les loix de chevallerie, la forme des deffis anciens, les combats singuliers, l’honneur et le support que les chevaliers doivent aux dames, le soulagement des oppressez’ ‘ 475 ’ ‘ »’. L’historien rend compte d’une raison essentielle du goût ressenti au XVIe siècle pour les histoires chevaleresques, à savoir la nostalgie d’un temps exemplaire où une loi courtoise régissait les rapports amoureux, guerriers et sociaux, où la vertu et la justice semblaient triompher dans tout le royaume. Or à l’aube de la Renaissance, les chevaliers ont perdu leur aura médiévale : la noblesse n’est plus chez eux une éthique, mais une étiquette sociale 476 . Nous l’avons vu, c’est dans ce contexte qu’Herberay cherche à adapter l’idéal chevaleresque du passé au monde de la cour : Amadis doit être le miroir du cavalier ou du courtisan. Outre le «‘ deduit »’ amoureux et guerrier, Lucinge se dit aussi captivé par les ‘«’ ‘ matieres fabuleuses ’» et la ‘«’ ‘ chymerisée science »’ des Amadis ; l’invincibilité des héros est évidemment une source majeure de contentement pour les amateurs d’exploits guerriers. Mais il ajoute une donnée précieuse, qui permet d’affiner notre compréhension de la lecture ‘«’ ‘ participative ’» : ‘«’ ‘ Je croyois à demy toute leur narrative ; mon ame desployoit toutes ses puissances pour y donner du meilleur »’. Contrairement aux idées reçues, le sujet n’est qu’à moitié dupe des invraisemblances décrites ; il force son ‘«’ ‘ ame ’» à y croire pour laisser libre cours à son imagination. Tels sont donc, sinon les motivations  on ne peut trouver des raisons objectives à un sentiment esthétique , du moins les ressorts du plaisir ressenti par le public des romans de chevalerie.

Un certain lectorat ne trouve cependant pas son compte dans la fréquentation de ces livres : il lui faut la mise en branle de la réflexion, le plaisir du lent décryptage en plus de l’émoi des sens. Les revendications d’Amyot dans ‘«’ ‘ Le Proësme du translateur ’» de l’Histoire Æthiopique sont significatives du besoin d’une nouvelle forme de jouissance romanesque au XVIe siècle. L’helléniste dit avoir trouvé dans le sujet antique et la facture érudite du roman d’Héliodore tous les ingrédients d’une lecture savante. Ni les moralisateurs à l’esprit étriqué ni les enfants ne sont conviés aux réjouissances : le texte s’adresse à des ‘«’ ‘ personnes jà parvenues en aage de cognoissance’ ‘ 477 ’ ‘ ’». Au contraire des Éthiopiques, les romans chevaleresques ‘«’ ‘ ne peuvent delecter le loisir d’un bon entendement ’» :

‘[…] [dans] la plus grande partie des livres de ceste sorte, qui ont anciennement esté escritz en nostre langue, outre ce qu’il n’y a nulle erudition, nulle cognoissance de l’antiquité, ne chose aucune (à brief parler) dont on peust tirer quelque utilité, encore sont ilz le plus souvent mal cousuz et si esloignez de toute vraysemblable aparence, qu’il semble que ce soient plus tost songes de quelque malade resvant en fieüvre chaude, qu’inventions d’aucun homme d’esprit et de jugement 478 .’

Le lecteur idéal du roman grec, soucieux des mécanismes de la fable, répond déjà aux traits de l’honnête homme, selon le portrait qu’en donnera le chevalier de Méré : Amyot veut d’» honnestes gens », aptes à mettre en œuvre leur ‘«’ ‘ esprit ’» pour rechercher un plaisir ‘«’ ‘ point du tout ocieux ’». Cependant, une nuance importante existe entre les règles établies par le spécialiste classique du goût et celles d’Amyot : sous la plume de celui-ci, l’exigence de moralité n’est pas un critère essentiel pour délecter, alors qu’au XVIIe siècle la bienséance surimpose aux données rationnelles des impératifs venant des conventions sociales et de l’éthique chrétienne. Peut-être les érasmistes espagnols ont-ils eu leur rôle dans le rigorisme moral exigé par les théoriciens du roman et du théâtre au Grand Siècle 479 . Il est remarquable que ceux-ci n’ont fait l’éloge que d’une forme d’écriture contemporaine de fiction, le roman d’aventures grec. Valdés, moins intransigeant que Vivès, sait ainsi apprécier la substance philosophique, la moralité, la vraisemblance des situations, la ‘«’ ‘ vérité psychologique ’» et l’ingéniosité de la composition de l’œuvre d’Héliodore. Quoiqu’Érasme n’ait pas écrit sur le roman, ses ouvrages théoriques ont donc encouragé, directement ou indirectement, un certain nombre d’humanistes à exiger une délectation qui engage l’âme et l’esprit, autrement dit qui touche, selon la formule presque oxymorique d’Amyot, ‘«’ ‘ ceux qui mesurent leur plaisir à la raison, et qui se delectent avecq jugement ’».

Doit-on, pour autant, opposer radicalement le public adepte de littérature courtoise et l’honnête homme amateur de romans grecs ? Carrafa et Attendolo, les deux protagonistes du traité de Pellegrino, ne pourraient-ils pas tomber d’accord sur les qualités diverses de récréation et d’enseignement de l’Orlando furioso et de la Gerusalemme liberata 480  ? De fait, dans les nombreux paratextes français consacrés au nouveau roman de chevalerie, il apparaît que les préfaciers adoptent une position tant ‘«’ ‘ mythophile ’» que ‘«’ ‘ mythopathe ’» : ils sont à la fois d’ardents défenseurs de l’utilité des productions romanesques et d’avides consommateurs des histoires de paladins mêlant plaisirs charnels et magie 481 . Sous l’impulsion d’Amyot, revient régulièrement dans leurs préfaces l’idée que les romans sont des précepteurs pour les simples : ils enseignent la justice, la morale chevaleresque et la vertu chrétienne 482 . En somme, placere et docere sont toujours disponibles dans Amadis, les capacités imaginatives et intellectuelles du lectorat décidant de leur nature respective. De fait, le peuple et les ‘«’ ‘ Gentilz-hommes et Damoyselles ’», qui n’ont pas la culture de la révérée Marguerite de France, sont invités à chercher ‘«’ ‘ un exemple et patron de Chevalerie, courtoisie, et discretion, qui leur elevast le cœur à la vertu, enseignant les actes qu’ilz doivent ensuyvre ou eviter’ ‘ 483 ’ ‘ ’» ; pour le public qui aurait un ‘«’ ‘ estomac à digerer plus grave et forte lecture ’», un déchiffrage occultiste de la fiction est encouragé. Gohory envisage donc tout autant un public ignorant mais capable d’apprendre qu’un public docte mais apte à goûter les facéties de la fable. Pourtant, la longue introduction de la ‘«’ ‘ Preface aux Lecteurs ’» du Onziesme livre d’Amadis développe abondamment l’idée que peu de lecteurs répondent à ces canons. Gohory n’ignore pas que la ‘«’ ‘ multitude moins lettrée ’» se plaint que de ‘«’ ‘ graves discours ’» altèrent ‘«’ ‘ le goust du simple plaisir ’» qu’elle recherche, tandis que les érudits préfèrent lire la ‘«’ ‘ vraye histoire ’», dont la finalité exemplaire n’est pas cachée sous le voile de la fiction 484 . Il admet alors qu’une tranche spécifique de la population trouve à se satisfaire de la double dimension des Amadis : il s’agit de la « noblesse », qui se sert du roman comme d’une « peinture parlant » ou d’un « miroir familier » et inversement, des doctes qui acceptent le détour de la fable pour en recueillir la « semence », qui consentent à passer ‘«’ ‘ par les chemins battuz ’» pour ‘«’ ‘ soy destourner de la foulle ’». Tel est le lectorat idéal des nouveaux romans de chevalerie ; quant à ceux qui cherchent soit le plaisir du corps ou soit celui de l’âme, ils sont bien sûr conviés à les lire, bien qu’ils passent à côté d’une des ressources du texte. Pour sa part, Amyot entend également concilier les exigences de la sensibilités avec celles de l’intellect : il explique que la lecture du savant est une lecture de plaisir et non un exercice austère : il revendique l’existence d’une manière de lire qui sollicite le ‘«’ ‘ loysir d’un bon entendement ’». Ces deux analyses donnent une fine explication du succès rencontré par les romans depuis l’invention de l’imprimerie et de l’hétérogénéité sociologique et culturelle des lecteurs. Elle sera largement reprise au Grand Siècle, Huet l’appliquant au genre dans son ensemble :

‘[…] il ne faut point de contention d’esprit pour les [= les Romans] comprendre, il n’y a point de grands raisonnemens à faire, il ne faut point se fatiguer la mémoire, il ne faut qu’imaginer. [...] C’est pourquoy ceux qui agissent plus par passion que par raison, et qui travaillent plus de l’imagination que de l’entendement, y sont les plus sensibles : quoy que les derniers le soyent aussi, mais d’une autre sorte. Ils sont touchés des beautés de l’art, et de ce qui part de l’entendement : mais les premiers, tels que sont les enfans et les simples, le sont seulement de ce qui frappe leur imagination et agite leurs passions, et ils aiment les fictions en elles-mesmes, sans aller plus loin 485 .’

‘«’ ‘ Passion ’» et ‘«’ ‘ raison ’», ‘«’ ‘ imagination » ’et ‘«’ ‘ entendement ’» : autant de notions que le XVIe siècle a exploitées dans sa théorie du roman. Pourtant, la Lettre à M. Segrais caricature quelque peu le discours d’Amyot et de Gohory : la théorie classique de la récréation oppose une conception sérieuse et une conception plaisante du roman et dissocie délectation des sens et exercice de l’esprit. Au contraire, chez ces préfaciers, la légitimation d’une consommation sérieuse du roman n’exclut pas le désir d’une jouissance du texte.

À nous interroger sur les principes de plaisir valables pour les lecteurs du XVIe siècle, nous avons découvert une certaine homogénéité dans les représentations qu’en donnent les textes théoriques consacrés au roman. L’insistance avec laquelle les préfaciers de l’Histoire Æthiopique, des Amadis et de l’Histoire palladienne font mention de ce concept relève presque de l’éloge paradoxal. Revendiquer la delectatio pour elle-même, c’est porter ombrage aux règles antiques de l’art et à l’éthique chrétienne ; mais c’est aussi chercher à inventer une théorie de la réception du roman, cette forme qui a par nature le don de susciter l’enjouement de ses lecteurs. Il est notable que les penseurs humanistes du roman tentent de poser les jalons d’une manière de lire ces textes qui réconcilie la délectation et l’érudition, au lieu de les opposer. C’est sur ce postulat qu’ils vont établir les lois d’une nouvelle poétique romanesque.

Notes
470.

Gohory revendique la capacité des Amadis de toucher cette « masse de chair » qu’est l’homme, alors que « l’entendement pur et nu est propre aux [seules] intelligences celestes » (« Preface aux lecteurs » du Onziesme livre d’Amadis…, op. cit., p. 126). Une volonté de cerner précisément les raisons de l’attrait naturel pour la fiction apparaît chez les premiers penseurs du roman héroïco-galant. Fancan se demande ainsi, dans Le Tombeau des Romans où il est discouru I. Contre les Romans. II. Pour les Romans, 1626, in Le Roman jusqu’à la Révolution, op. cit., t. II, pp. 33-34 et ici p. 34, « d’où vient aux hommes cet appetit d’escrire des choses fabuleuses et d’où provient ce plaisir que nous en avons presque tous à nous plaire au recit de ce que nous savons certainement estre exempt de verité ». On peut citer, par ailleurs, un passage de la description que fait G. de Balzac des sentiments qu’a suscités en lui la lecture de l’Histoire indienne de Boisrobert (lettre reproduite dans Le Roman jusqu’à la Révolution, op. cit., t. II, p. 39) :

Je sçavois que je regardois la peinture d’une chose fausse ; et neanmoins j’ay ressenty d’aussi violentes emotions que m’en eust donné la chose mesme, si elle eust esté vraye, et que je l’eusse veüe de mes propres yeux. […] C’est une puissance tyrannique que les sens usurpent à la raison, et qui nous monstre clairement que le voisinage de l’imagination est extrémement contagieux à la partie intellectuelle, et qu’il y a bien plus de corps que d’ame en cette superbe creature, qui pense estre née pour commander à toutes les autres.
471.

« Discours sur les Livres d’Amadis » en tête du Huitiesme livre d’Amadis…, op. cit., p. 75, v. 217-228. Balzac dira de même : « J’ay esté tantost triste et tantost joyeux, selon qu’il a pleu à Monsieur de Boisrobert me conter de bonnes ou de mauvaises fortunes ; […] j’ay eu des peurs pour le pauvre Anaxandre, qui ne peuvent s’exprimer » (lettre citée, p. 39 ; il faudrait reproduire l’ensemble du passage).

472.

On se rappelle comment Du Bellay définit la finalité pathétique de la poésie (Défense, op. cit., II, 11, p. 257) :

[…] sache, lecteur, que celui sera véritablement le poète que je cherche en notre langue, qui me fera indigner, apaiser, éjouir, douloir, aimer, haïr, admirer, étonner, bref, qui tiendra la bride de mes affections, me tournant çà et là à son plaisir.
473.

Dans l’» Avant-jeu » de La Tresoriere, op. cit., p. 4, celui-ci oppose les « Romans », prisés par le petit peuple, à la « gentille Poësie », seule digne des « meilleurs esprits ».

474.

« Épigramme sur le portrait de Jean Brise » citée en note dans l’édition de l’Art Poëtique françois, op. cit., livre I, p. 39 ; au livre II du traité, Vauquelin fait plus précisément l’éloge du Lancelot en prose et d’Amadis (pp. 117-118).

475.

La maniere de lire l’Histoire, op. cit., p. 66 ; toutes les citations seront prises dans la même page.

476.

Un petit pamphlet d’Érasme, intitulé Le Chevalier sans cheval, V. Develay (trad.), Paris, Librairie des Bibliophiles, 1872, pp. 18-19, est dirigé contre la classe avilie des guerroyeurs :

Si vous n’êtes pas un bon joueur, habile faussaire, débauché effréné, buveur intrépide, dissipateur hardi, ruiné, criblé de dettes, enfin orné du mal français, on vous prendra difficilement pour un chevalier.
477.

L’Histoire Æthiopique…, op. cit., « Le Proësme du translateur », non paginé.

478.

L’Histoire Æthiopique, op. cit., « Le Proësme du translateur », non paginé.

479.

Pour un développement sur la position des émules d’Érasme au sujet du roman, voir Érasme et l’Espagne de M. Bataillon, op. cit., pp. 651-684. Dès 1523, Valdés jette la pierre aux romans de chevalerie, en raison de leurs multiples incohérences, anachronismes et invraisemblances. Voici la recommandation qu’il adresse tout particulièrement à l’auteur d’Amadís (ibid., p. 659) :

Ceux qui écrivent des mensonges doivent écrire de manière qu’elles [= les fables] se rapprochent, autant qu’il sera possible, de la vérité, de telle sorte qu’ils puissent faire passer leurs mensonges pour vérités.
480.

On connaît la position de Pellegrino, formulée à la fin du dialogue : l’Arioste a remporté plus le succès que le Tasse parce que son œuvre plaît au peuple ; ce sont, au contraire, les règles de l’art qui président à l’écriture de la Gerusalemme, ce qui explique que l’œuvre ait reçu l’assentiment non seulement « dalla moltitudine », mais aussi « da’ professori di buone lettere » (Il Carrafa…, op. cit., p. 343).

481.

Nous empruntons les adjectifs « mythophile » et « mythopathe » à un article de S. Capello portant sur la duplicité de l’argumentaire de Sevin au sujet des Amadis : « Il Discours sur les Livres d’Amadis di Michel Sevin », in Il Romanzo nella Francia del Rinascimento…, op. cit., pp. 207-224.

482.

Nous avons montré le fonctionnement de la thèse du didactisme de la fable romanesque chez Sevin et Gohory au chapitre 2, pp. 138-141.

483.

Dédicace « À tresillustre princesse ma dame Marguerite de France » du Dixiesme livre d’Amadis…, op. cit., p. 108.

484.

« Preface aux lecteurs » du Onziesme livre d’Amadis…, op. cit., p. 125.

485.

Lettre à M. de Segrais de l’Origine des Romans, op. cit., pp. 153-154.