2 - L’agencement des énoncés dans la structure d’ensemble des romans

Un autre élément contribue à guider le lecteur pour l’interprétation juste du dessein du romancier, à savoir la disposition relative des unités discursives au sein de la construction romanesque. De ce point de vue, pour que des énoncés fort éloignés l’un de l’autre entrent en dialogue, il faut que la structure du roman pousse le lecteur à prendre en compte des prises de parole autres que celles qui se situent dans l’entourage immédiat du discours qu’il considère. L’organisation des énoncés dans un épisode lui apparaît, au contraire, de manière plus évidente : il n’est pas anodin que l’exposé d’une idée apparaisse avant, pendant ou après l’intervention d’un autre locuteur. Pour reprendre les concepts de la pragmatique, nous pouvons dire que l’agencement des microsystèmes romanesques est déterminé par le but qu’ils ont à produire.

Dans les Livres rabelaisiens d’abord, le lieu d’insertion d’un énoncé n’a pas la même portée selon que l’on considère un ensemble de discours fédérés autour d’un thème ou un langage spécifique. Du point de vue macrostructural, il est aisé de constater que Rabelais aime à faire fonctionner des épisodes de manière antithétique : l’éducation donnée à Gargantua par Ponocrates est sur de nombreux points l’envers de celle de Thubal Holoferne ; les mondes de Picrochole et de Grandgousier s’opposent de manière manichéenne ; les consultations qui font appel à la science sont le pendant de celles qui faisaient appel à la prescience ; la présentation des Andouilles prend le contre-pied de celle de Carêmeprenant ; les Papimanes se comportent à l’inverse des Papefiques ; etc. Dans tous ces cas, chaque terme du contrepoint ne peut être analysé sans prendre en compte la présence de son double inversé 1023 . Même quand un sujet semble totalement loué ou blâmé, la structure de l’œuvre invite le lecteur à saisir le caractère excessif de l’orientation des langages qui entrent en opposition. Le jeune Gargantua passe ainsi de l’extrême paresse à l’extrême surmenage ; au réquisitoire contre le mariage clandestin fait par Gargantua, fait pièce la célébration joyeuse de l’exemption militaire pour les jeunes mariés ; le libertinage de Carnaval n’est pas plus à priser que l’ascétisme de Carême ; les croyants qui remplacent Dieu par le pape ne valent pas mieux que les hérétiques ; etc. Le romancier plaide donc pour la saisie de facteurs compositionnels dans l’évaluation de l’axiologie des énoncés, ce qui trouve une application constante dans l’interaction dialogique, à un niveau microstructural. Deux exemples évidents serviront notre démonstration et nous permettront de lever en partie les ambiguïtés de passages que nous avons déjà évoqués 1024 . Le plaidoyer de Bridoie a révélé un juge ergoteur, si attaché aux formules de droit qu’il en fait une lecture littérale : il allègue les gloses juridiques pour justifier n’importe quelle action absurde  en l’occurrence, le fait de déterminer une sentence selon le sort des dés. Voyons quelles interprétations suscitent son attitude et sa défense. Face à une question si délicate et ‘«’ ‘ paradoxe’ ‘ 1025 ’ ‘ ’», les magistrats de la cour de Mirelingues décident de suspendre leur jugement et de s’en remettre à la décision de Pantagruel. Celui-ci allègue trois motifs pour l’acquittement du juge : sa vieillesse, sa franchise et le fait qu’hormis son dernier jugement, qui a suscité une procédure d’appel, tout le monde a trouvé équitable sa manière de statuer sur les litiges ; pour expliquer ce dernier point, il suppose que Dieu est intervenu pour faire justice par le sort. Il requiert donc la relaxe de Bridoie : si le tribunal estime que celui-ci est toujours apte à son ‘«’ ‘ office ’», qu’un jeune clerc lui apprenne à se conformer aux ‘«’ ‘ procedures judiciaires ’» ; s’il le démet de ses fonctions, qu’il l’envoie à Pantagruel qui trouvera à l’employer dans son royaume. Pantagruel raconte ensuite ‘«’ ‘ une estrange histoire des perplexités du genre humain’ ‘ 1026 ’ ‘ ’», qui montre les limites de l’exercice de la loi, à laquelle Épistémon réplique par sa propre tentative d’analyse du problème : Bridoie, ‘«’ ‘ soy deffiant de son sçavoir et capacité ’» et ‘«’ ‘ congnoissant les antinomies et contrarietez des loix ’», ‘«’ ‘ se recommenderoit humblement à Dieu le juste juge »’ ‘ 1027 ’ ‘. ’À ces considérations pauliniennes sur la toute-puissance de la divinité et la faiblesse de ses créatures, fait logiquement suite un réquisitoire contre l’iniquité et la corruption des jurisconsultes et des praticiens du droit. Les discours de Pantagruel et d’Épistémon sont donc proches par leur hypothèse commune de l’intervention divine, mais ils se distinguent en ce que le second insiste plus que le premier sur la conscience, de la part du vieux juge, de la perversion de la justice humaine et sur son renoncement à formuler un jugement. Ces pistes de lecture formulées, il faut revenir au langage employé par Bridoie pour tenter de déterminer s’il est un naïf inspiré, comme l’entend Pantagruel, ou un homme de loi avisé et pieux, comme le décrit Épistémon. Nous constatons qu’aucun des deux herméneutes ne détient à lui seul la vérité : Bridoie n’a pas la simplicité et l’humilité du chrétien, son discours ne portant pas trace de sa foi, et il est assez lucide pour employer en sa faveur les axiomes juridiques ; mais il est douteux qu’il renie le droit humain en l’utilisant de manière si habile. Par ailleurs, dans son respect délirant de la manière de statuer sur un cas litigieux ou de se défendre, le sophiste s’avère formuler une sagesse : sa métaphore de la maturation des procès, illustrée par deux histoires drôles, permet de reconnaître l’action apaisante du temps sur les conflits  argument auquel Rabelais ajoute ironiquement celui du coût des procédures. Quant à son attitude, aussi grotesque soit-elle, elle a le mérite de ne pas chercher à favoriser un parti plus qu’un autre. Il nous vient alors à l’idée que cette figure insolite du prétoire doit être condamnée et admirée à la fois : se faisant gloire de se conformer avec précision à toutes les chicaneries des hommes de droit, il désamorce inconsciemment l’autorité de la basoche ; formaliste à l’excès, le personnage prête le flanc à la satire en même temps que sa folie rend compte de l’infinie puissance de Dieu 1028 . Plus clairement que Triboulet, Bridoie est donc un ‘«’ ‘ Morosophe’ ‘ 1029 ’ ‘ ’» au sens érasmien du terme, tout en étant le bras de la justice divine : il est l’incarnation de l’arbitraire de la justice mais il remet le sort des querelleurs, comme le sien propre, entre les mains de Dieu  il n’est pas anodin que nous ignorions l’issue de son procès. Par conséquent, pour évaluer l’axiologie du long propos du magistrat, nous avons considéré l’ordre des discours dans l’épisode : le tribunal et Pantagruel ont commencé par mettre en doute l’autorité de la justice humaine ; le sage a ensuite placé le problème à un niveau transcendant ; enfin, l’érudit a souligné la maîtrise fine du droit par le discoureur. À partir de là, l’attention portée aux particularités stylistiques de chaque prise de parole a permis d’achever la réflexion. Cette opération peut être renouvelée pour tous les passages des romans ; elle est particulièrement fructueuse pour cerner l’épisode de Thélème. Notre précédent constat de la monotonie du style du narrateur dans la description des lieux et des habitudes des moines et des moniales se trouve confirmé par l’existence d’un discours ludique tenu par Gargantua et frère Jean au seuil de l’abbaye. Au moment de légiférer sur les règles de la nouvelle « religion », « le moyne » laisse parler Gargantua, relayé ensuite par le narrateur ; tous deux énoncent des principes aux antipodes de ceux en vigueur dans les couvents contemporains. Mais voici que frère Jean brise le sérieux de la parole performative :

‘« Premierement doncques (dist Gargantua) il n’y fauldra jà bastir murailles au circuit : car toutes aultres abbayes sont fierment murées.
– Voyre, dist le moyne. Et non sans cause où mur y a et davant et derriere, y a force murmur, envie, et conspiration mutue 1030 . »’

Le jeu de mots fondé sur une onomatopée permet d’introduire la facétie et d’opposer au principe de la loi celui du désir. On sait comment ils interpréteront l’énigme prophétique finale : l’un y verra le ‘«’ ‘ decours et maintien de verité divine ’» et l’autre une ‘«’ ‘ description du Jeu de Paulme »’ ‘ 1031 ’ ‘. ’Rabelais ne nous invite-t-il pas ainsi à nuancer le caractère idéal de son anti-abbaye en soulignant que la jovialité en est exclue ? Ne nous met-il pas en garde, par ce simple agencement des énoncés, contre la perfection des utopies et la difficulté de la réalisation pratique de la liberté en communauté ?

Aneau tire des effets plus spectaculaires encore de l’agencement des langages ; dans une série de sept chapitres, il se plaît ainsi à faire alterner les voix de Franc-Gal et de Croniel pour rapprocher des événements éloignés dans le temps 1032 . La technique du décalage entre l’ordre de la diégèse et celui du récit lui permet de donner un exposé abstrait de la destinée variable des hommes et du sort des âmes après la mort puis deux illustrations fictionnelles de cette théorie philosophique et religieuse. Au chapitre 7, Franc-Gal expose l’architecture de la tour de Dame Anange et de ses filles et la « revelation » qu’il a eue des mondes inférieurs et supérieurs. Croniel l’interrompt pour lier ce mythe à une histoire survenue sept cents ans plus tôt à Orbe, celle de Désaléthès. Or au chapitre 11, la tête tranchée et le corps décapité du menteur se mettent à évoquer leur parcours depuis la mort du personnage : la première, d’une voix « casse et mortelle », dit avoir volé jusqu’au « lieu des bienheureux asseurs » en haut de la « ronde tour » ; le second écrit en lettres de sang sur l’échafaud qu’il est tombé au « bas fondement » de la tour où ‘«’ ‘ sont mis en prison les malheureux coupables »’ ‘ 1033 ’ ‘. ’Ils déclarent l’un et l’autre que, non repentis, ils vont se précipiter au lieu infernal ; cela fait, la terre referme la « profonde fosse » qui les a engloutis et le soleil, qui ne brillait plus depuis trois jours, reparaît. Nul doute qu’il faut voir dans ces paroles et ces signes surnaturels la manifestation de la Providence : Dieu montre sa toute-puissance, explicitée par la vision de Franc-Gal, en intervenant dans le monde humain pour châtier un coupable. Franc-Gal reprend alors son récit mythique et y introduit les notions de prédestination et de rétribution des fautes et des bienfaits. Pour faire à nouveau un lien entre l’abstraction et la vie commune, Croniel joue le rôle du naïf en demandant à son interlocuteur pourquoi lui-même ne voit pas son ‘«’ ‘ cierge de veüe, vie et voie’ ‘ 1034 ’ ‘ ’» ; il comprend ensuite les allégories du « vital luminaire », de la « peregrination » et de la « maison paternelle ». Le symbolisme chrétien et stoïcien du destin humain s’applique aussi au vieux Macrobe, qui explique pour finir qu’il est un « peregrin » inhabituel parce qu’il appartient à la génération des hommes vertueux et qu’il a un don de prescience. Toute la subtilité du romancier consiste donc à retarder l’explication du mythe qu’il a construit et à superposer les niveaux de sens ; il fait même tenir par deux fois à Croniel une analyse métadiscursive sur le rôle analogique ou explicatif de son récit par rapport à celui de Franc-Gal 1035 . Du coup, les niveaux humains et divins sont mis en relation au sein des diverses trames narratives du roman : le destin de Franc-Gal est celui d’un sage civilisateur, qui est par moments guidé par l’Éternel, tandis que celui d’Orbe est emblématique de celui de toutes les nations et est placé sous le regard divin ; à ce titre, le châtiment de Désaléthès et l’action héroïque d’Alector ont une portée providentielle pour la ville.

La longue scène d’agonie des amants des Angoysses nous fournit elle aussi un exemple d’agencement didactique des énoncés, même si elle ne résout pas l’ambiguïté du statut de chaque personnage 1036 . La conversion d’Hélisenne et de Guénélic est présentée de manière progressive, sous forme de dialogue, pour signifier successivement un éloignement des affections humaines, une perte de la conscience de soi et un appel à une montée vers le Père. De fait, Hélisenne commence à réaffirmer à Guénélic qu’elle l’aime ; sachant qu’elle est condamnée, elle évoque ensuite des figures antiques qui ont su résister à l’appréhension de la mort ; elle se tourne alors vers l’» eternel et souverain Dieu » et, affirmant sa confiance en sa bonté, lui demande la rémission de ses péchés. Au jeune homme désespéré, elle enjoint enfin de veiller au salut de son âme et de renoncer à l’amour charnel :

‘[…] si jusques à present d’une amour sensuel, tu m’as aymée, desirant l’accomplissement de tes inutiles desirs, à ceste heure de telles vaynes pensées il te fault desister. Et d’aultant que tu as aymé le corps, soys doresnavant amateur de l’ame par charitable dilection. Et donne telle correction à ta vie, que le venin de la concupiscence ne te prive de la possession de ceste divine heritage qui nous est promise. Et pource je prie nostre fabricateur, que toy et moy consolez nous y conduise.’

Ce discours néo-platonicien constitue le testament spirituel de l’héroïne. Les prises de parole de Guénélic connaissent une évolution à peu près parallèle : le personnage commence par accabler la ‘«’ ‘ mauldicte fortune ’» qui le prive du bonheur au moment où il pensait pouvoir en jouir ; après l’appel d’Hélisenne à une élévation de l’amour à la contemplation du Bien spirituel, le jeune homme fait une élégie sur le thème de la fragilité de la condition humaine et maudit le jour de sa naissance. Une fois que Quézinstra lui aura présenté la mort comme le moyen de parvenir à ‘«’ ‘ la fruition de la vie bien heureuse ’», tout en lui enjoignant de continuer à vivre, il demandera pardon à Dieu et ira rejoindre Hélisenne sur l’» autre rive ». Il s’avère que les interventions des deux amants comme celle de Quézinstra citent textuellement le discours de purification et de sublimation de Pérégrin avant de mourir : après avoir vu en songe Genèvre l’inviter à la rejoindre, l’amant de Caviceo renonce à l’amour charnel et tourne son désir vers l’âme de sa maîtresse et vers Dieu. Or nous remarquons dans le roman d’Hélisenne une répartition assez claire des thèmes abordés par Pérégrin selon celui qui assume le discours : à l’héroïne reviennent les formules pauliniennes et le souhait de placer son ‘«’ ‘ ame avec les esleuz où elle se pourra consoler et letifier ’» et à Guénélic l’affirmation d’une passion de nature humorale, l’appel de la mort comme un moyen pour que ‘«’ ‘ [s]a dolente ame se puisse reunir avec [s]a tres chere dame Helisenne ’» et l’expression in extremis de la contrition ; Quézinstra occupe la position chrétienne la plus radicale dans la mesure où il appelle à poursuivre la vie sur terre avec le seul appui qui soit fiable, celui de Dieu. Selon nous, les héros ne meurent donc pas avec les mêmes convictions, malgré la convergence partielle de leurs propos : Guénélic prend le parti d’un amour de type idéalisé, tandis qu’Hélisenne renonce plus tôt à la sensualité et, purifiée, aspire à un retour vers son « salvateur » et « redempteur ».

Un autre cas d’organisation problématique des unités discursives dans les romans est réalisé dans le compte rendu que fait Songe-creux de la dispute suscitée par la publication des Animadversiones de P. Ramus, qui a eu lieu à Paris lors des études de Gaudichon  en 1543, précisons-le. De prime abord, le narrateur semble prendre le parti des ‘«’ ‘ Ramistes à beaux rameaux de Sapience ’», détaillant dans une liste satirique les divers groupes qui se sont ralliés aux « Aristoteliques », parmi lesquels se trouvent ‘«’ ‘ ces petits chiardeaux d’Humanistes »’ ‘ 1037 ’ ‘. ’Mais il termine en laissant les opposants s’affronter et en composant un quatrain sur la nécessaire impartialité des juges :

‘La sentence n’est pas certaine
Du juge qui est incité
Par grand amytié, ou par haine,
Ou par sa propre utilité.’

En considérant à nouveau le style de l’exposé de Songe-creux, nous remarquons finalement une réalisation assez poussée de cette suspension du choix entre l’un ou l’autre camp : le déroulement général des débats est présenté et, si les arguments sont largement simplifiés, ils le sont dans les deux cas. Du coup, le poème final met au jour la volonté d’objectivité du narrateur et rectifie l’opinion première que nous nous étions faite de la présentation d’un fait d’actualité culturelle.

Qu’elle aide au décryptage du sens d’un passage ou qu’elle en perturbe la compréhension, la dispositio linguistique possède donc une efficacité remarquable et le public idéal doit tenir compte de ce critère pour faire naître une signification de la relation dialogique entre des prises de parole. Nous pouvons à présent conclure que les nouveaux romans de la Renaissance sont des hybrides intentionnels. Le soin apporté par les quatre auteurs au travail de la forme des œuvres est, en effet, la garantie d’une action préméditée de leur part sur le lecteur : Rabelais, H. de Crenne, Des Autels et Aneau ont calculé à la fois la matière et le mouvement de la réflexion du lecteur.

Notes
1023.

Pour la mise au jour de la binarité des épisodes du Tiers livre selon le principe de l’inclusion concentrique, voir E. M. Duval, « Panurge, Perpexity, and the Ironic Design of Rabelais’s Tiers livre », Renaissance Quaterly, New-York, vol. XXXVI, 1982, pp. 381-400.

1024.

Il s’agit du procès du juge Bridoie et de l’épisode de Thélème : voir partie III, chapitre 2, pp. 506-507 et chapitre 1, p. 463.

1025.

Tiers livre, chap. 43, p. 486.

1026.

Ibid., chap. 44, p. 488.

1027.

Ibid., chap. 44, p. 489.

1028.

Tel n’est pas l’avis d’A. Tournon, dans «  En sens agile »…, op. cit., pp. 133-137, qui part pourtant aussi du constat du caractère chicaneur du juge. Le critique pense que son attitude n’a rien d’inspiré et que c’est la gaîté du personnage qui pousse Pantagruel à le protéger ; il conclut que Bridoie est un fou et sa folie « est préférable aux conclusions de la chicane » (p. 137).

1029.

Tiers livre, chap. 46, p. 493.

1030.

Gargantua, chap. 52, p. 138.

1031.

Ibid., chap. 58, p. 153.

1032.

Alector, chap. 7 à 13, pp. 57-88. Nous complétons ici les données que nous avons posées sur le mythe d’Anange au chapitre 1 de cette partie, p. 450, et reprenons l’analyse de l’articulation conceptuelle entre les histoires en question proposée par M. M. Fontaine dans les notes d’Alector, t. II, pp. 454-455.

1033.

Ibid., chap. 12, pp. 79 et 80.

1034.

Ibid., chap. 13, p. 87.

1035.

L’archer dit ainsi au début de son conte : « le mesme ou semblable a esté depuys n’agueres entendu en ceste region » ; il ajoute, à la fin, que sa « digression » se « conform[e] » au « dire vray-semblable » de Franc-Gal (Alector, chap. 8, p. 59 et chap. 12, p. 80).

1036.

Les Angoysses douloureuses…, partie III, pp. 464-485.

1037.

Mythistoire barragouyne…, chap. 11, pp. 53-56.