C - Répartition des risques

Le déséquilibre des risques suivant le département est fonction de facteurs naturels provenant du relief et de la végétation, mais également de facteurs humains, notamment la concentration industrielle.

Dans certaines régions, il existe des bassins à risques; l'exemple du couloir de la chimie, des portes de Lyon jusqu'à celles de Marseille, est typique, ou bien encore les forets du Midi. La prévention est importante pour lutter contre les accidents possibles, mais comment combattre efficacement le risque radiologique?. Le cas de Tchernobyl est frappant, le nucléaire, quoi que l'on dise, ne connaît pas de frontières; de même en va-t-il du transport de matières dangereuses sur notre territoire. Nous ne nous trouvons plus dans un bassin à risques, mais face à un risque diffus et aléatoire. Pourtant, il faut bien trouver une solution pour stopper ce type de catastrophe lorsque cela se produit. Il est vrai que les pompiers de certains départements ne connaissent pas tous ces problèmes, vu que les mutations de département à département ne sont pas très fréquentes. Certains avancent même qu'il peut parfois s'agir de deux métiers différents. La formation se trouve influencée, en plus, par ce que la diversification des risques s'intensifie de jour en jour. La mission première des sapeurs-pompiers est actuellement le secours aux personnes; or le risque d'accidents de la route ou d'accidents domestiques sur le territoire du Grand Lyon n'est pas le même que dans la commune de Mende, en Lozère. Il en est de même du risque chimique ou radiologique et du transport de matières dangereuses. L'exode rural n'étant pas en diminution, le phénomène d'aggravation des risques en milieu urbain va certainement continuer de creuser un écart entre les pompiers citadins et les ruraux.