3-2-3 Le financement de la formation

Deux remarques importantes le concerne: la difficulté de cerner avec précision son coût actuel en général, et le rôle et les relations des différents partenaires dans ce financement.

A Le coût

Les budgets des écoles sont difficiles à appréhender, tant les informations sont confuses, partielles et délicates à obtenir.En effet, si nous prenons l'exemple de Nainville et du C.N.I.P.C.I, leur budget est réparti en six rubriques identiques à celui de la Direction de la Sécurité-Civile. De même les E.I.R, les C.I.S.A ou les écoles départementales sont elles en étroite collaboration avec les C.S.P ou les C.S. Les prix de journée des stagiaires sont facturés différemment selon que ces derniers font ou non partie du C.S.P, ou du C.S du département. Divers aménagements sont ainsi mis en place, ce qui a pour conséquence une absence de facturation de coût réel. De plus, suivant le type de stage proposé, le prix de journée sera également variable, compris entre cent et six cents francs, voire parfois seulement de cinquante francs. Les coûts indirects, comme le traitement des formateurs, qui sont en réalité des sapeurs-pompiers détachés pendant la durée du stage, ne sont pas toujours pris en compte, de même que celui de l'utilisation des matériels.

En règle générale, l'Etat finance, dans sa majeure partie, les formations supérieures dans les E.I.R ou l'école de Nainville et les collectivités locales financent les formations initiales ou d'avancement des grades inférieurs, ainsi que le financement du Centre National de la Fonction Publique Territoriale, ( C.N.F.P.T ), réparti essentiellement entre les écoles, avec, cependant, une préférence pour l'Ecole Nationale Supérieure des officiers sapeurs-pompiers, où 20% de la formation de ces derniers sont assurés.