A- Recrutement au grade de sapeur

Le candidat doit:

  • remplir les conditions d'aptitudes physiques définies par l'arrêté ministériel du 25 janvier 1965 32 ,
  • posséder un profil SYGICOP, égal au moins à 2222222 33
  • satisfaire aux épreuves déterminantes de la valeur fonctionnelle et du contrôle de la faculté d'équilibre,
  • avoir une taille égale ou supérieure à un mètre soixante pour les hommes et un mètre cinquante cinq pour les femmes,
  • ne pas posséder de troubles objectifs ou subjectifs de l'équilibration,
  • ne pas posséder de difformités incompatibles avec le port de l'uniforme.

Lorsque tous ces tests sont positifs, le candidat doit passer un examen composé d'épreuves physiques éliminatoires, et d'épreuves écrites, qui comportent une dictée, une épreuve de mathématiques et une rédaction sur un sujet d'ordre général. Les sapeurs-pompiers volontaires bénéficient de points supplémentaires en fonction de leur ancienneté. Les candidats admis se voient inscrits sur une liste d'aptitude établie pour chaque département centre d'examen. Cette liste reste valable deux ans et le candidat doit rechercher personnellement un poste en envoyant, par courrier, des demandes d'emplois dans les mairies, les préfectures ou les états-majors pour les gros corps. Lorsqu'ils sont recrutés par un département ou une commune, ils demeurent stagiaires pendant douze mois, pendant lesquels ils reçoivent une formation initiale avant d'être titularisés.

Ce type d'examen semble a priori identique pour tous. Seuls les corps importants, tel celui de Lyon, inscrivent les postulants qui le possèdent et procèdent à un second concours, propre au corps, où des tests psychotechniques, en plus d'épreuves écrites et physiques, permettent de mieux cerner le profil psychologique de la personne. En ce qui concerne l'épreuve écrite, le niveau demandé est celui du premier degré de l'enseignement secondaire. Il ne présente donc pas de grandes difficultés pour les candidats. Mais un problème se pose parfois ensuite, pour les formations futures, qui exigent une culture beaucoup plus élevée. En 1988, un recensement démontre que 87% des sapeurs-pompiers possèdent un niveau équivalent à la classe de quatrième ou troisième de l'enseignement secondaire.

Notes
32.

annexe n° 11 page

33.

annexe n° XI pages 1 à 5