Les spécialités opérationnelles:

L'industrie chimique associée au tissu industriel se développe en parallèle avec l'agglomération Lyonnaise ; le danger du risque chimique est donc réel. La Direction Incendie et Secours du Grand Lyon, à partir de 1986, met en place une organisation de secours face à cela dans le département du Rhône, en premier lieu en ciblant des secteurs opérationnels, puis en composant une organisation précise des sapeurs-pompiers. Deux casernes, l'une au sud, l'autre au nord de la communauté urbaine, vont se spécialiser afin de permettre une intervention immédiate de deux équipes CMIC de reconnaissance et d'en activer cinq dans l'heure qui suit, ainsi qu'une d'identification. Il faut considérer deux types de fonctionnement:

Pendant onze années, la CMIC a travaillé de la façon suivante:

Quatre emplois sont déterminés, deux pour la cellule reconnaissance et deux pour celle d'identification. Pour la première, l'emploi d'équipier se situe au niveau du certificat et s'effectue sur une durée de soixante seize heures. Le second, de chef de cellule, à celui du brevet, a une durée de cent cinquante six heures. Pour la deuxième, le premier emploi d'équipier est au niveau du brevet, sa durée est également de cent cinquante six heures. Enfin, le second emploi de chef de cellule se déroule au niveau du brevet supérieur et il se poursuit pendant deux cent soixante seize heures.

Le personnel a la possibilité de s'entraîner lors de sa prise de garde, lorsqu'il est sur le groupe qui arme le F.M.A. Une manœuvre hebdomadaire est mise en place cinq fois par an et un recyclage est prévu dans le cadre des manœuvres pour les équipes et une fois par an pour les officiers.

A la suite du nouveau schéma de formation, le fonctionnement de la CMIC s'articule ainsi:

Le fonctionnement de la CMIR est similaire. Les incidents d'origine radiologique demeurent plus rares, mais leurs conséquences peuvent être dramatiques ; les équipes doivent toujours être prêtes à intervenir rapidement et efficacement.

La spécialité «  groupe reconnaissance et intervention en milieu périlleux », communément appelé G.R.I.M.P, vient d'être reconnue officiellement. Elle permet d'intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans tous les sites naturels et artificiels où les moyens traditionnels sont inadaptés ou insuffisants. Le secours spéléologie ou le secours en matière de montagne ainsi que les opérations réalisables avec un lot de sauvetage sont exclus du champ d'action du G.R.I.M.P.

Les origines et les premiers balbutiements de cette formation sont lyonnais. Ils se sont ensuite étendus à tout le territoire français. Mais aucune véritable réglementation, que ce soit à propos du matériel, de l'entraînement ou de techniques particulières, n'a été mise en place. La conséquence est que plusieurs sapeurs-pompiers sont décédés lors d'entraînements à la suite d'erreurs techniques.. La Direction de la Sécurité Civile s'est donc attaquée à ce problème, pour uniformiser les compétences et les techniques. Le fascicule numéro sept du référentiel emploi définit les conditions d'engagement des G.R.I.M.P lors des interventions. La brochure «  techniques propres «  est en cours d'achèvement.

Actuellement, l'équipe G.R.I.M.P du corps du Grand Lyon est basée à la première compagnie ; fin 2001, les spécialistes intégreront le nouveau centre de la Doua . Vingt huit spécialistes sont répartis ainsi :