Après l'abolition du régime socialiste en 1991, le nouveau gouvernement n'a pas poursuivi la même politique de développement, mais a adopté une nouvelle politique de développement national et un nouveau système de développement de la ville.
Ce nouveau principe économique qui a transformé l'économie centrale (planifiée) en économie de marché laisse escompter théoriquement la limitation de l'intervention publique dans les activités de production et de promotion au profit de l'engagement du secteur privé.
Au sein de cette politique nationale (l’économie de marché), en se basant sur l'assertion que l'industrialisation précédée par l'activité agricole peut servir comme moyen de développement économique du pays, et sur l'idée que la ville peut se développer par sa propre ressource et sa dynamique de façon autonome, l'administration a affiché une politique de développement qui donne un pouvoir d’autonomie à la ville et promulgue une nouvelle politique foncière qui est le système à bail. (Cf., annexe 5.)
Mais ce système foncier affiché a-t-il servi pour leau développement urbain escompté ? Selon des études il lui est reproché d’exclure 94% des citadins de la ville (Erbach & Bachman 1996) 32 .
Erbach and Bachman cited in Birké yami , The history of urban morpology and land use in Ethiopia in the contexte of changing land policies in Urabn fields developement in Ethiopia and other related issues, Addis Abeba december,1998. page, 10.