Le principal acteur du développement de la ville est la municipalité d’Addis Abeba ; l’Etat, lui s’occupe des grands projets de développement qui représentent un intérêt pour l’Etat fédéral.
Sous la direction du vice-président de l’administration de la ville, la section économique (les bureaux de la planification économique, de l’industrie et du commerce, des travaux et du développement urbain, des finances, de l’agriculture, et du transport) et la section sociale (bureaux de la santé, de l’éducation, du travail et des affaires sociales, des relations extérieures, et du sport) sont les responsables du développement socio-économique de la ville. Dans le même temps, sous la direction du secrétaire général, la section administrative et la section de l’administration zonale s’occupent de l’administration de la ville.
En fait, même si le développement physique et socio-économique résulte de plusieurs autorités municipales, le rôle que jouent les différentes autorités autonomes, semi autonomes, O.N.G. et C.B.O. est non négligeable.
Le bureau des travaux et du développement urbain (B.T.D.U) est un des bureaux responsables du développement de la ville. (Cf. Annexe 8. l’organisation de BTDU).
Dans le cadre de son mandat, ce bureau est le représentant du ministre des travaux et du développement urbain fédéral dans la municipalité. Il est placé sous la direction du vice président et est le seul à être responsable de l'administration foncier et des logements urbains dans la ville.
Le pouvoir de décision, revient à la commission de ‘lease’ en ce qui concerne la location à bail et à l’agence de logements locatifs pour les logements de l’état qui ont un loyer de plus de 100 birr1. Hormis ces cas particuliers, le B.T.D.U a principalement les responsabilités suivantes:
Comme on peut l’observer sur l’organigramme d'organisation municipale le bureau des travaux et de développement urbain réunit deux sous secteurs qui ont des fonctions différentes mais qui partagent le même objectif de développement urbain. Alors il s’agit d’abord du secteur opérationnel de développement urbain, et puis du secteur d'étude et de contrôle du développement urbain.
Secteur opérationnel de développement urbain
Par ces trois sous directions, ce secteur il administre les logements et le foncier urbain, gère tous les logements municipaux placés sous son mandat, et contrôle l'évolution de tous les logements de la ville de plus:
En fait, même si ce secteur est représenté au niveau du woreda et de la zone, tout le pouvoir semble se concentrer au niveau du bureau. D’après les représentants, il n'y a pas de devoir ou de fonction clairement établis. Selon eux, mis à part quelques demandes ponctuelles d'information et d’assistance technique lors de l'arbitrage foncier, le seul travail qu'ils ont à réaliser est de délimiter les terrains pendant l’attribution foncier.
Secteur d'étude et de contrôle du développement urbain
Par ces trois directions, ce secteur
Jusqu'en 1992, toutes les activités qui concernent le développement de la ville restent sous la seule responsabilité de l’Etat à cause de l’idéologie socialiste. A partir de 1992 et avec l’instauration de la politique de privatisation, le secteur privé commence à contribuer légèrement au développement socio-économique de la ville dans différents secteurs. Si les conditions favorables perdurent, notamment en ce qui concerne l’accès au sol urbain, cette tendance devrait se confirmer.
Proclamation n° 41/1993, article39.