3.1.5 Les autres acteurs du développement : autonomes et semi autonomes

Outre les acteurs municipaux du développement, il en existe bien d’autres : organisations gouvernementales (bureaux ministériels, commissions,) et non gouvernementale (ONG et les CBO…). Elles peuvent être autonomes ou semi autonomes.

Parmi ces acteurs du développement, on peut identifier les principaux qui interviendront dans le développement et l’amélioration des conditions physiques :

Mais on pourrait citer aussi : l’autorité de la voirie et du drainage, responsable de la gestion de toutes les voiries de la ville et des systèmes de drainage de tous types ; l’autorité de l’électricité qui est responsable de la distribution et de la maintenance des infrastructures, l’autorité de la télécommunication ….

Même si, ces autorités autonomes et semi autonomes sont responsables du fonctionnement des éléments urbains auxquelles elles sont rattachées, elles sont incapables de satisfaire les besoins de la ville pour différentes raisons, voici les principales :

Par exemple, selon l’interview du responsable de la voirie, la responsabilité de toutes les voiries principales de la ville est confiée au bureau. Or celui-ci n’est pas capable de les gérer, il est dépourvu des sous organismes exécutifs au niveau du woreda et des kebeles. De plus il n’a pas de pouvoir de décision pour la réalisation des projets étudiés par le bureau lui-même, et manque de coordination avec les autres bureaux de même statut.

Les autres acteurs qui interviennent dans le développement de la ville sont des O.N.G. Même si plusieurs d’entre elles s’engagent pour résoudre les problèmes sociaux et familiaux à petite échelle, à l‘heure actuelle, 72 O.N.G. existent dans la ville d’Addis Abeba et travaillent en coordination avec les différents bureaux concernés par les activités de ces O.N.G. La plupart d’entre eux sont directement liés aux projets de développement et intègrent les citadins.

De même, les C.B.O. principalement les Idir jouent un rôle important pour résoudre les problèmes socio-économiques de leurs quartiers en s’appuyant sur l’aide financière et humaine venant des habitants du quartier et de l’extérieur.