3.3.4.5 Marché de gré à gré pour des investissements importants : les difficultés

Recherche du site pour investir

Mis à part les investissements de grande envergure, qui nécessitent souvent la décision de l’Etat Ffédéral, l’identification et la sélection des terrains sont du ressort des investisseurs. Cette recherche se fait grâce à des contacts personnels et privés avec des urbanistes et des ingénieurs de la ville au sein de la municipalité, ou avec des personnes engagées dans le secteur, qui ont elles mêmes des contacts avec le personnel de la municipalité. Ceci ne semble peut être pas très logique, mais c’est juste une solution pour accéder au master plan de la ville et obtenir des informations foncières à travers des ingénieurs et urbanistes qui connaissent bien la ville. Deux interviews ont été menés dans deux bureaux concernés : le bureau du bail et le bureau de l’investissement. Selon l’interview du bureau de bail, aucune assistance n’est mise en place pour fournir des informations sur le foncier ; de même, selon le responsable du bureau d’investissement de la ville d’Addis Abeba, il n y a aucune aide aux investisseurs pour leur faciliter l’accès aux informations foncières hormis l’attribution des licences d’investissement. Ce qui est encore plus grave c’est que ce bureau d’investissement n’a aucun contact avec le bureau du bail en matière foncière et n’offre aucune assistance pour les investisseurs 135 . Il existe donc un problème en terme de fonctionnement institutionnel, qui affecte le déroulement du processus d’investissement dans la ville. Comment peut-on séparer l’investissement et la terre sur la quelle on investit ?

Les problèmes sont multiples pour les investisseurs : d’abord comment investir sans avoir aucune information sur le lieu où investir ? Cette recherche d’information privée et personnelle sera-t-elle saine vu le nombre de demandeurs d’investissement qui existent dans la liste d’attente municipale 136  ? Les informations qu’on obtient de l’ancien master plan sont ils elles fiables ? ...

Notes
135.

Ceci malgré la déclaration du bureau d’investissement Ethiopien de 2001. « ...The Ethiopian investment authority has announced plans to impliment a five years strategic plans that aimes to address the bottle necks in attracting and promote investment activities in Ethiopia….. to remove problemes in acquiring urban and rural land, taxation, and bank loan policies........the authority will consider ways to make land easily accesssible to potential investors..” Investment authority to urge re-consideration of land lease policy, [online] <http://addistribune.ethipiaonline.net/rchives/2001/04/06-04-01/Investment.htm. > (consulté le 10/04/01).

136.

Selon le responsable du bureau des baux, il y a 8000 demandes foncières pour investir dans des secteurs différents