3.3.4.6 Compensation ou exclusion ?

N’est il pas difficile d’accepter ce principe, qui est destiné spécifiquement à l’amélioration physique de la ville et surtout des zones dégradées ? Peut-on le justifier juridiquement ? Même si on n’est pas contre l’amélioration physique de la ville, les mesures prises négligent la pression qui s’exerce sur la majorité des habitants de la ville : la plupart des logements qui sont en mauvais état appartiennent à l’Etat, ils servent de résidences et sont sources de revenus pour les habitants à bas revenus qui sont majoritaires. Les deux sous articles de l’article 9 du principe et les deux questions respectives sous-jacentes expliquent les difficultés liées à ce principe, qui nécessitent peut être une révision tenant en compte du contexte socio économique de la ville.

‘Article 9. Encouragement pour ceux qui quittent les lieux volontairement’ ‘Sous article 9.3 ‘… Les propriétaires de logements étatiques peuvent avoir, «si cela est possible » la priorité pour les logements de remplacement locatif… ’’

Mais la question qu’on se pose ici est : quels sont les logements disponibles pour la location, étant donné qu’un grave problème de logement existe dans la ville, que le nombre de personnes qui figurent sur la liste d’attente dans chaque kebele augmentent depuis des années, et que l’offre et la demande sont incompatibles.

‘Sous article 9.4 « … Dans le cas contraire, ils partiront ailleurs en recevant une aide d’un an de loyer, une aide estimée suffisante par la commission des baux…..  » ’

La deuxième question est de savoir si agir de cette manière làa n’est pas une forme d’exclusion de la part de l’administration de la ville.