3.4.1.7 Un obstacle au développement individuel (privé)  : La peur  

Privation d’information et aAbsence de transparence ; Des nombreux citadins n’ont aucune information sur ce qui se passe en ville concernant le processus de développement. Même les kebeles, les administrateurs de proximité ou de quartier ils connaissent rien pas quelle partie de leur quartier sera affectée à quel projet. Que de murmures fréquents entre les habitants :

‘« Cette partie de quartier va être concédée, à un investisseur pour la réalisation d’un projet quant anous on partira…….. »’ ‘« Tu sais !! … le quartier x va être concédé à Mr x un investisseur très connu pour un projet ………..et les habitants partiront …….. » ’

Cela se voit surtout dans les vieux quartiers souvent dégradés (Cette dégradation est due principalement à l’absence d’entretien depuis la nationalisation du sol et des logements urbains en 1975, et qui sont encore les propriétés de l’état. Ils sont les potentiels financiers des autorités, car ils sont faciles à déguerpir, ces habitants sont facilement déplaçables au nom du renouvellement et de l’investissement pour l’intérêt publicque). Les citadins propriétaires de ces logements n’ont pas le droit de les entretenir, car ils appartiennent à l’état depuis 29 ans. Ceux qui ont des propriétés privées et qui se côtoient avec ces derniers ne le font pas, même si ils sont capables de le faire, car ils ont peur d’un déplacement éventuel contre un peu de compensation, donc pourquoi investir ? C’est la question de la plupart des gens dans ces quartiers, où tout le monde a peur « une peur décourageante ». Pour résoudre même partiellement ce problème, il est indispensable de créer des conditions favorables pour faciliter l’accès aux informations concernant les processus et le déroulement du développement de la ville dans l’espace et dans le temps.