Conclusion de la partie I

L’état des lieux établi précédemment a révélémontré que les différents systèmes fonciers adoptés pendant les deux différents époques précédentes ont entravé le développement de la ville d’Addis Abeba. De même, il nous a montré que, les systèmes institutionnels et organisationnels en matière d’administration et de gestion foncière étaient depuis la création de la ville un obstacle au développementdepuis la création de la ville.

Malgré Du fait de l’explosion démographique,importante et de l’urbanisation rapidede l’époque, selon notre observation, il semble difficile aujourd’hui d’accueillir et installer d’établirc les populations et d’approvisionner ldes infrastructures et ldes équipements nécessaires.poursuivant cette évolution. Les difficultés sont multiples : problème de planification, de cadastre, des lois et des règles inefficaces ou inapplicablesmal conçus..etc. . Il est donc difficile à la fois de contrôler cette une urbanisation galopante et de satisfaire les besoins de la population croissante dans l’espace et dans le temps. Les problèmes persistent même encore.

A présentce jour, suivant un principe d’économie libéraleon le gouvernement de la ville a adopté une autre politique de développement, et dans ce sens, on a instauré un nouveau système foncier. Ce système foncier qui a les mêmes problèmes que les précédents semble se être confrontéer à plusieurs difficultés. Ceci nous a obligé amené à mettre en question le principe du développement actuel.

Nousavons, souligné dans cette première partie, les difficultés que rencontre le système foncier actuel et ses conséquences sur le développement de la ville.

L’analyse établie s’appuyant sur une approche analytique, nous a permis d’identifier lLes principales difficultés suivantes liées au système foncier sont les suivantes:

De même, de l’observation de politique de développement nous avons tiré les conclusions suivantes’autres conditions indésirables qui sont dû au principe de développement qui suit une approche de sommet à la base (top down) plusieurs constats peuvent être tirés :

CLes deux éléments exigent alors une nouvelle politique de développement qui suitselon une approche différente.

On ne peut pas nier les efforts fournis de la part des autorités concernées. Mais, ils sont souvent mal conçus, mal appliqués et surtout mal connus par la plupart des habitantsce qui est leur droit. Comme le révèle notre analyse, cela semble empêcher l’émergence de citadins responsables de leuru développement de la ville qui connaissaent leurs obligations et leurs droits.

Toutefois la ville continue à évoluer, l’urbanisation continue, la population augmente et les processus sont influencés par des facteurs internes et externes. Ainsi il est nécessaire de chercher des moyens et des méthodes efficaces pour gérer cette évolution physique et socio-économique dans l’espace et dans le temps.

L’identification de ces difficultés, l’analyse de leurs conséquences négatives sur les conditions socio-économiques de la ville fortifient la recherche d’autres idées, qui pourront peut-être être utiles pour améliorer la situation

Et cela nécessitera d’adopter un principe de développement et un système foncier applicable et en ce sens adoptable à la situation d’Addis Abeba. Ladeuxième partie du présent mémoire est une tentative dans ce sens. En fait, ce n’est pas une tâche facile à accomplir à court temps : c’est un processus coûteux et long, qui nécessite la participation de tous qui sont concernés. Toutefois il est possible de trouver des solutions pour atténuer les problèmes et diminuer les obstacles au développement. Cela, en suivant attentivement l’évolution physique et socio-économique de la ville, en apprenant des erreurs commises auparavant, et en prenant progressivement des mesures convenables sur le court et le long termes selon le contexte. Cependant les leçons qu’on peut apprendre de l’expérience d’autres villes pourront contribuer beaucoup à cet égard.