1.3.2 Aspect politique du développement

Depuis son origine la politique de développement de la ville, comme dans de nombreuses villes de PED surtout africaines, est le devoir des autorités, (de la formulation à l’application). Il n’y a pas de concertation, de participation des intéressés, et il y a un manque de transparence….¹⁹⁰ Elle peut être caractérisée par un système de politique de développement à deux roues : la roue du haut avec les créateurs des lois et des règles, la roue du bas avec les institutions pour les appliquer selon la conviction des supérieurs, parfois même en violant ces lois. A l’époque féodale, le roi est détenteur de tous les pouvoirs, la politique de développement n’intéresse que les nobles qui sont propriétaires du sol, qui fabriquent les lois et les règles selon leur intérêt et celui du roi. A l’époque socialiste, dont le développement a été bloqué pendant dix sept ans, la politique de développement appartient au parti communiste, donc aux communistes qui pensent « théoriquement » aux populations et surtout à ceux celles qui sont démunies. Actuellement, la politique de développement, est basée sur l’exploitation des ressources provenant du sol et de ses fruits ce qui a empêché la majorité des citadins pour d’accéder au sol urbain. Les conditions ne semblent pas beaucoup évoluer, même si on observe quelques progrès par rapport aux régimes précédents. L’affaire de développement appartient aux peu de perssones qui sont au pouvoir.,Lla décision en matière foncière sont reste trop centralisée même par rapport des aux villes d’Afrique subsaharienne, la corruption est importante…Cette situation s’explique par ; le sentiment d'indifférence observé chez de nombreux habitants vis-à-vis de leur ville, l’absence de confiance des citadins envers les autorités de la ville…, et en général, le manque de conscience de nationalisme des citadins, où l’idée « d’abord moi» remplace l’idée « d’abord nous ». C’est une problématique partagée par la plupart des villes des PED, surtout les villes africaines où le fonctionnement de la politique de développement est centralisé et dépasse la connaissance voire la volonté de la plupart des citadins.