Au tout au début, nous avons évoqué la confiscation du sol et de logements par l’état socialiste depuis 1975. Actuellement ceux-ci sont toujours sous le contrôle de l’état actuel. Les conséquences de cette politique de nationalisation sur le développement de cette ville sont désastreuses. Cette nationalisation, établie de manière confuse et irraisonnable, n’a pas seulement affecté la condition physique de la ville, mais a engendré aussi des problèmes socio-économiques importants, qui encore aujourd'hui n’ont toujours pas encore trouvé de solutions.
Par exemple ;
En fait, il est peut être difficile, voire impossible, de restituer tous les terrains et les logements possédés par les grands propriétaires avant la nationalisation, car :
Dans la plupart des cas, ces terrains sont distribués aux citadins pour des usages variés selon le principe affiché depuis trente ans, sur les quels on a beaucoup investi.
la plupart des logements nationalisés en surplus (qui sont en dehors de cours des propriétaires) sont vendus ou alloués de manière différente ; dans la plupart des cas ils sont modifiés ou refaits, ou servent d’équipements publics, de santé ou d’écoles…
Toutefois, il est important de restituer ces logements, qui sont sous le même toit ou dans la même cour que ceux du propriétaire. C’est une des solutions pour atténuer les problèmes et améliorer la situation. En fait, ceci nécessite une étude précise sur le terrain et une grande coopération de la part des habitants et des autorités de la ville. C’est une idée communalement partagée par des nombreuses personnes concernées
‘« ….Si on veut que cette ville se développe, une des mesures importantes est de restituer ces maisons nationalisées qui sont dégradées ou en dégradation …. Il faut restituer ou bien privatiser d’une autre manière…. » (Un spécialiste du développement urbain, Rouh, 2002) ’C’est une manière d’encourager à la fois les propriétaires à investir pour l’amélioration de leurs logements, mais aussi les citadins pour de nouvelles constructions. Ceci contribue à la réduction du problème des logements dans cette ville et limite les conflits et litiges quotidiens qui existent entre les anciens propriétaires et les locataires.
Comme la plupart des habitants l’ont évoqué depuis très longtemps, un des obstacles au développement de la ville est l’absence de volonté de l’état pour restituer ou privatiser ces logements qu’il est incapable de gérer qui se détériorent de jour en jour.
C’est un phénomène que l’on observe aussi dans quelques pays ex-socialistes, qui ont par la suite restitué la plupart des propriétés nationalisées229. Par exemple, même si elle ne se situe pas dans le cadre des PED, après avoir appliqué le principe de politique libérale en 1990, l’Albanie a restitué toutes les propriétés nationalisées à Tirana. (Herman Felstehausen, 1999). En fait, ceci ne se réalise pas sans difficulté.
Même si, ils ne font pas partie des PED, lors de la chute des régimes communistes au début des années 1990, des pays comme, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Slovaquie, Slovénie ont restitué le sol aux anciennes propriétaires.