3.2.3 Diversification des champs d’actions au de la de seul foncier en vue d’atténuer les problèmes socio-économique

3.2.3.1 Assister et encourager les organisations non gouvernementales

La diversification des actions dans des domaines différents peut atténuer la pression des problèmes socio économiques. C’est surtout le cas dans les villes qui sont incapables d’offrir à leurs citadins les services urbains comme celle d’Addis Abeba. Dans cette situation, faire participer les organisations non gouvernementales est primordial. À part le fait de participer à la réduction de la pauvreté, elles partagent plus ou moins les tâches lourdes des autorités de la ville dans tout ce qui concerne le développement urbain. Même si, on les trouve à une petite échelle, au niveau des communes le rôle des ONG’s et des CBO’s n’en est pas amoindri. À Delhi, Bangkok, Kuala lumpur et Shanghai, elles étions le représentant des citadins les plus démunis dans le cadre de l’amélioration des quartiers défavorisés. A Abidjan, le rôle qu’a joué le CDQ (comités de voisinage : organiser et assister par les autorités de la ville) est un bon exemple. Par exemple, un de ces comités engagé dans des projets de réduction de pauvreté, a créé en 1995 des emplois pour 2000 personnes, et ce dans un laps de temps assez court. De même, l’effort consenti par les autorités brésiliennes pour créer des petites banques permettant d’assister de nombreuses micros entreprises urbaines fait aussi partie des exemples remarquables. (PGU, best practices, 1999)

Même s’il existe plusieurs organisations non gouvernementales internationales233 et locales à Addis Abeba, elles sont confrontées à des difficultés variées. Selon des études, mais aussi d’après nos observations et les interviews réalisées sur place avec quelques responsables concernée, (surtout ceux qui s’engagent sur l’amélioration des quartiers défavorisés, ceux qui ont des projets des logement aux pauvres urbaines), la manque de clarté sur les modalités de participation de l’état, l’intervention fréquente des autorités qui altèrent les projets (et finit par engendrer l’évacuation de nombreuses organisations internationales), les principes rigides, les processus longs et les différents obstacles bureaucratiques en sont les principales causes qui empêchent ces institutions d’exécuter leur travail efficacement. Ainsi, Hormis la fait de créer une relation saine autour du concept de développement, ces mesures doivent principalement viser :

  • faciliter l’accès au sol et aux institutions financières,
  • alléger les lois et les règles concernant la construction,
  • alléger les taxes et les impôts sur l’importation des matériaux nécessaires,
  • créer des conditions favorables pour que la concertation et le travail avec les communautés concernées soient possibles.
Notes
233.

On a rappelé Précédemment qu’il existent 72 ONG’s dans cette ville parmi les quelles sept sont engagés directement en matière de développement urbain