Il nous semble que, l’amélioration du système foncier existant nécessite une révision de la politique due développement de la ville, ce qui nous oblige (même si ce n’est pas l’objet principal de notre recherche) de tenter de concevoir une autre approche ou politique de développement envisageable. Prenant en compte le contexte de la ville et se basant sur des leçons que nous avons appris à travers notre études, nous avons ainsi élaboré une approche de développement progressif ce qui nous semblent participatif (démocratique), qui suit le principe « actions à court terme pour améliorer le système foncier à long terme ». Et cela, tout en gardant le principe d’autonomie affiché actuellement.
À la différence de la politique du développement actuel qui est du sommet à la base, où la possibilité d’accéder au sol est très limitée à une seule voie « le bail », cette approche que nous pourrons désigner « horizontal » s’appuie d’une part, sur les actions à mener au préalable (la correction des erreurs, la partage de la responsabilité, la décentralisation…,) et d’autre part, elle s’appuie sur la diversification de l’accès et de droit du sol (une vision à long terme) que nous allons décrire ci-dessous.
Ainsi s’appuyant sur les trois idées principales suivantes:
Des nombreux auteurs se mettent d’accord depuis très longtemps sur cette idée même juridiquement, à titre d’exemple, « ….du point de vue juridique, il ne semble ni possible ni souhaitable d’instituer un mode unique de tenure foncière. Bien au contraire. Le maintien de la diversité est à rechercher…. ; » Gustave Massiah, Jean Francois Tribillon, (1988)