Conclusion générale

Les différents indicateurs socio-économiques présentés dans la première partie de cette notre recherchemémoire, dévoilent la situation de la ville d’Addis Abeba. Ainsi, cles indicateurs démographiquesdernières montrent l’importance de l’accroissement actuel et futur de la population, qui d’après les indicateurs économiques est majoritairement en dessous du seuil de pauvreté. Le manque de logements, d’infrastructures et des équipements nécessaires à la vie urbaine, est une réalité depuis des années. Alors, si onA ces difficultés s’ajoutentà cela encore les différentes conséquences de la difficulté du système foncier affiché actuellement, telles la difficulté d’accès au sol pour les citadins, et l’occupation informelle.on comprend aisément les difficultés auxquelles est confrontée la ville.

Tout d’abord, nous avons montré que la politique de développement de la ville qui a une approche top down, et qui utilise un seul système d’accès au sol, le système à bail, comme outilde développement est à l’origine de ces difficultés.

Nous avons montré aussi que Lla faiblesse complexité de l’organisation,et la complexité du fonctionnement des institutions concernées, les principes affichés et leurs applications inefficaces contribuent beaucoup à ces difficultésaux problèmes de développement. Outre la faible attraction de la ville pour les investissements étrangers, les investissement locauxles investissements locaux sont souvent financièrement faibles et les institutions financières sont peu nombreuses et difficilement accessibles, pour la plupart, aux investisseurs locaux. Toutes ces conditions alors entravent le développement.

Selon certains auteurs,Ainsi pour améliorer les conditions physiques et socio-économiques et donc le développement de la ville, une étude est nécessaire. C’est pour cette raison que nous nous sommes engagés dans cette recherche, qui porte principalement sur l’amélioration progressive du système foncier. D’après certains auteurs, l’idée de changerchanger le système foncier pour améliorer le développement de la ville n’est pas un remède efficace par elle mêmelui-même. Toutefois,.Nous avons essayé de montrer que Selon eux, les difficultés proviennent principalement de l’organisation et du fonctionnement institutionnel. L’idée est peut être recevable. Mais l’adaptation d’un système foncier unique, qui valorise fortement la relation économique dans une société où la majorité des membres est pauvre, où les intérêts sont variés ne semble pas envisageable sur les plans juridique, économique, et social. C’est aussi ce que nous apprenapprenonsdde l’expérience de certaines villes,. C’est doncla raison pour laquelle nous avons envisagéet qui nous a incité à envisager d’autres alternatives possibles pour la ville d’Addis Abeba.dans notre recherche.

Les approches peuvent être différents : sociales, économiques, financières, techniques, environnementales… en tout cas, Lles études concernant les villes des PED sont très nombreuses. Les recherches établies par les organisations mondiales (principalement par la section des programmes de la gestion urbaine PGU au sein des Nations Unies) sont multiples. Toutefois, nous avons pu constater que la plupart des travaux, sont est établiees sous forme de directives, de standards concernant l’amélioration ou la réforme du système foncier au niveau des régions. Mais malgré leur contribution importante, ils ces travaux ne semblent pas tenir compte de la spécificité socio-économique de chaque pays et de chaque ville, ce sont donc souventet nous apparaissent la plupart du temps comme des idées trop générales.

Mais en même temps, Lla plupart des villes sont économiquement faibles pour conduire une réforme importante ce qui est le cas aussi de le ville d’Addis Abeba.,dDe même l’amélioration du système foncier est toujours politiquement sensible, ce qui se traduit souvent par un refus de la part dues pouvoirs politique.

Cependant, même si les problèmes de développement liés au système foncier persistent encore dans la majorité des cas, les leçons tirées de l’expérience de peu quelques des villes nous ontbeaucoup contribué à l’enrichissement de notre recherche.

Ainsi, quelques villes ont diversifié les inspiré les idées suivantes : diversification des modalités d’accès au sol,.L’élargissement des actions pour améliorer les conditions socio-économiques des citadins, surtout pour les habitants économiquement faibles, les efforts menés par les autorités pour améliorer la conscience collective, la création d’une condition démocratique et transparente pour le fonctionnement et le processus de développement de la ville.,sont les principales explication de la réussite de ces quelques villes que nous devons entenir compte.

Nous supposons que les différentes propositions que nous établissons, principalement :

ont répondupeuvent répondre à notre hypothèse faite au début de ceobjectifmémoire. Cependant les principales mesures à prendre et les actions chronologiques à mener énoncées ne sont que des idées pour orienter les schémas envisageables, elles doivent devraient être précisées encore davantage. Par exemple, il faudraittanalyser étudier et préciser le type de commission foncière à créer, ainsi que l’organisation des commissions selon le scénario retenu. Nous devrons identifier les différentes sections et préciser les droits et les obligations de chacune. De même, il faudraitt élaborer des lois et des règles pour faciliter les processus d’accès au sol via le système diversifié envisagé. L’identification, la répartition des tâches entre les acteurs concernés est aussi une étape supplémentaire à franchir pour atteindre les’objectifs d’amélioratione du développement urbain.notre recherche.

Néanmoins, certainesEnfin nombre de questions restent en suspens.

D’un tout autre point de vue, notre recherche présente certaines lacunes, au niveau bibliographique et au niveau des méthodes de collecte des informations (enquêtes, interviews)

Au niveau bibliographique, il existe un nombre important d’ouvrages, de publications, de conférences,… qui traitent des problèmes liés au système foncier et du développement urbain des villes de PED. Alors étant donnée l’abondance des documents, il peut s’avérerest peut être possible que ceux que nous avons sélectionnés ne soient pas les plus représentatifs ; certains ouvrages intéressants ont peut être été négligés, oubliés, ce qui peut être appauvrit notre recherche. D’autre part, hormis, l’absence de documents récents concernant la ville d’Addis Abeba, ceux qui existent sont insuffisants ou démodés pour la plupart, ce qui nous a contraint à renforcer les enquêtes et les interviews, prenant ainsi plus de temps que ce qui était prévu initialement..

Même si, les informations collectées lors des enquêtes et des interviews ont fortement contribué à la recherche, le nombre d’échantillons peuvent être limitésnous avons été limité par la taille de nos échantillons. (par exemple 3000 ménages parmi une estimation de 20000 concernés par l’occupation informelle) ; on peut alors s’interroger sur le degré de représentativité. De plus, les informations obtenues lors des interviews dépendent du point de vue des personnes interrogées et certaines questions sont aussi restées sans ou avec peu de réponse pour des raisons variées.

Finalement il faut noter qu’il est évident que ce sujet peut être abordé de différentes manières. (Selon le constat qu’on peut avoir sur les conditions et le contexte) Toutefois, nous supposons que la contribution de notre recherche analytique qui s’appuie sur des hypothèses principalesle principe qui nous semblentsemble logiques évoqués précédemment est non négligeable. De même, nous supposons que cette recherche permettra d’initier d’autres études qui pourront développer nos idées afin de concrétiserd’atteindre l’objectif souhaité.