1.1.4.2 Les hommes et les femmes

En 1995, sur les deux cent trente et une personnes de la société, cent soixante douze sont en production et aux ateliers annexes de maintenance, de l’outillage, de l’usinage et de la mécanique. Parmi ce personnel, vingt deux femmes travaillent essentiellement à l’outillage à main et au contrôle. 30 % sont des étrangers. Quarante personnes sont de faible niveau de qualification. Ces pourcentages n’ont pas évolué de manière significative entre 1995 et 2000.

Parmi les deux cent trente et une personnes, le personnel ouvrier représente 63,64 % de l’effectif total. 14,72 % de ce personnel forme la catégorie des ouvriers spécialisés OS2 et OS3 et 48,92 % des ouvriers professionnels OP1, OP2 et OP3 au sens de la convention collective de la métallurgie. C’est parmi ce personnel que nous rencontrons des ouvriers de faible niveau de qualification notion sur laquelle nous reviendrons plus précisément dans le paragraphe 112. La figure 1-13 ci-dessous, nous montre l’importance relative de ces différentes catégories. La figure 1-14, page 60, situe les différentes catégories d’emplois par rapport à la grille de classification UIMM et le nombre moyen de personnes par catégorie sur la période allant de 1995 à 2000.

Figure 1 - 13 : les pourcentages de la population salariée de la société X par catégorie
Figure 1 - 13 : les pourcentages de la population salariée de la société X par catégorie
Figure 1 - 14 : le tableau des effectifs de la société X de 1995 à 2000
Figure 1 - 14 : le tableau des effectifs de la société X de 1995 à 2000

L’ancienneté moyenne du personnel ouvrier se situe entre vingt et trente ans en 1993 et la plupart des salariés a quitté les bancs de l’école dès la fin de la scolarité obligatoire. Le personnel étranger a été recruté dans les années 1960 et est arrivé directement de son pays d’origine sans maîtrise de la langue française.

Nous avons précisé que les années 1991, 1992 et 1993 ont été des années difficiles pour la société. Celle-ci a déjà vécu plusieurs plans de restructuration faisant passer son effectif de cinq cent personnes en 1973 à deux cent dix en 1994. L’année 1993 voit la mise en œuvre d’un plan social qui se traduit par une réduction des effectifs de cinquante deux personnes et l’année 1994 est le point de départ de la nouvelle stratégie sociale impulsée par la direction générale qui passe par une augmentation significative des coûts de formation (cf figure 4 page 49)

A partir de ce moment-là, la Direction générale de la société X engage alors une politique industrielle et humaine de défense de ses intérêts et de ses emplois dans un esprit de compétitivité accrue sous le thème « vivons mieux ensemble ». Nous proposons de présenter cette nouvelle stratégie à présent.