- L’école behavioriste (1930 à 1950)

Cette école développe, en se focalisant sur l’analyse des processus de fonctionnement des organisations, une vision plus complète de la nature humaine et du comportement des acteurs dans l’organisation. Mary Parker Folett fut la première à percevoir l’importance des facteurs psychologiques dans la gestion. Trois courants se distinguent au sein de cette école suivant l’importance accordée aux variables comportementales.

K. LEWIN a développé sa théorie du comportement en groupe et du développement organisationnel en montrant l’impact du style de leadership sur le groupe. Il a identifié le style démocratique, autoritaire et laisser-faire.

L’école des relations humaines se penche sur le comportement des hommes au travail, recherche les motivations et les liaisons qui assurent l’adaptation de l’organisation aux objectifs à atteindre. Elle prône la décentralisation des décisions, la responsabilité plutôt que le contrôle extérieur. Le hiérarchique a un rôle de communication inter et intra groupes. Cette école choisit le groupe et non l’individu.

Toutes ces théories replacent l’homme au centre de l’organisation et mettent en évidence l’influence de l’organisation informelle. Barnard apporte une vision originale du comportement des personnes dans l’organisation. Selon lui, l’organisation est faite de coopération entre ses membres qui décident de l’accorder en fonction de leurs désirs, de leurs objectifs ou de leurs instincts, des avantages et des inconvénients de leurs actions. Il fait la distinction entre efficacité et efficience, organisation formelle et informelle, autorité du supérieur et acceptation des subordonnés.

Notes
147.

DESREUMAUX A., « Théorie des organisations » Ed. Management, 1998, 218 p. op. cit.

148.

ROJOT J. « Théorie des organisations » dans Encyclopédie de gestion, Ed. Economica, 2ème Ed., 1997, 3621p. op. cit.