Gilbert et Parlier (1992) 323 définissent la compétence comme « un ensemble de connaissances, capacités d’actions et de comportements structurés en fonction d’un but dans un type de situation donnée ». La compétence est finalisée.
« La compétence est un ensemble relativement stable et structuré de pratiques maîtrisées, de conduites professionnelles et de connaissances que des personnes ont acquises par la formation et l’expérience et qu’elles peuvent actualiser sans apprentissage nouveau dans des conduites professionnelles valorisées par leur entreprise ». (Gilbert, Thionville, 1990) 324 .
Selon Meignant (1990) 325 , la compétence est le savoir-faire opérationnel validé. Le savoir-faire est la capacité à faire, et pas seulement connaître. L’opérationnel est la mise en œuvre concrète de ce savoir-faire en situation de travail. La compétence est validée lorsqu’elle est reconnue par l’environnement.
Pour Courpasson et Livian (1991) 326 , la compétence dans son acception récente est individuelle, liée à des caractéristiques personnelles du salarié. Ces caractéristiques, selon le triptyque de Davignon (1991) 327 , sont :
Ces différents savoirs sont repérés et évalués en situation de travail. Cette définition rejoint celle de la compétence finalisée de Gilbert (1992) 328 .
Dans son ouvrage, Bommensath (1987) 329 définit la compétence des individus comme comprenant toujours trois caractéristiques :
D’autres auteurs ont apporté des éléments de compréhension du concept de compétence. Nous retenons, de toutes ces définitions, les éléments constants qui permettent de définir la compétence individuelle, que résume Dejoux (1996) 330 :
Cette multiplicité des éléments permanents, qui définissent la compétence, montre les différents domaines dans lesquels nous pouvons la trouver. La Figure 5-1, page suivante, résume la richesse de cette notion et les disciplines qu’elle influence.
LE BOTERF G., « De la compétence» » 1994 Ed. d’organisation p. 16-18, cité parPERETTI J.M., « Ressources humaines », Ed. VUIBERT, 7ème édition, 2002, 577 p.op.cit.
AUBERT J., GILBERT Q., PIGEYRE F., « Savoir et prévoir, les compétences en question », PUF 1993, cité parPERETTI J.M., « Ressources humaines », Ed. VUIBERT, 7ème édition, 2002, 577 p.op.cit.
GILBERT P. PARLIER M. « La gestion des compétences. Au-delà des discours et des outils, un guide pour l’action des DRH » Personnel, 02/1992, n° 330 ANDCP p. 42-46
GILBERT P., THIONVILLE R., « Gestion de l’emploi et évaluation des compétences » ESF, 1990
MEIGNANT A.,« Analyse des emplois, formation et décision de gestion » Education permanente 12/1990 n° 105 p.21
COURPASSON D. LIVIAN YF., « Le développement récent de la notion de compétence. Glissement sémantique ou idéologie ? » Article parue dans la Revue de GRH, 10/1991 n° 1 Ed. ESKA p. 3-10
DAVIGNON H., « La gestion prévisionnelle des compétences » L’enjeu humain 12/1991 vol.2, Ed. Productions publicitaires, p. 265-267.
GILBERT P. PARLIER M. « La gestion des compétences. Au-delà des discours et des outils, un guide pour l’action des DRH » Personnel, 02/1992, n° 330 ANDCP p. 42-46
BOMMENSATH M. « Manager l’intelligence de votre entreprise », Paris, Ed. d’Organisation, 1987, p.31, cité par BEYSSERE DES HORTS.
DEJOUX C., « Organisation qualifiante et maturité en gestion des compétences » Colloque de l’AIMS, IAE Lille, 1996.