Jusqu’en 1990, la rémunération mensualisée est basée sur le rendement. Celle-ci peut être augmentée par le système des « minutes-primes ». Le système instauré crée des disparités salariales, pouvant aller jusqu’à trois euros cinq de différence horaire sur des emplois de même catégorie, et des incohérences dans le système de rémunération. Il n’existe pas de lien entre la qualification, la classification et les rémunérations.
L’augmentation des rémunérations se fait essentiellement sur le mode des augmentations générales. Des augmentations individuelles ont été tentées sur deux ans à titre expérimental. Elles ont créé un sentiment d’injustice et un manque de reconnaissance chez les salariés. Le manque de pratique des augmentations individuelles a entraîné un mécanisme de « soupoudrage » de la part de la hiérarchie. Celle-ci n’était pas suffisamment préparée au rôle qui lui était réclamé et aux responsabilités qui en découlaient.
En 1995, la disparité et les écarts de salaire se sont réduits mais existent toujours.