Si les difficultés relèvent à l’évidence de l'aide spécialisée, l'enfant est pris en charge soit par le R.A.S.E.D. soit par une structure spécialisée externe pour atténuer les effets pathologiques : « Réduire les difficultés lorsqu'elles sont installées » 83 . Celles pour lesquelles « le recours à l'aide spécialisée s'impose d'emblée, comme une évidence » 84 . Le psychologue scolaire est davantage sollicité. Les interactions Elèves – Psychologue – Structure spécialisée scolaire ou externe ‑ Maître E et G sont réclamées. L'enfant est pris en charge par le R.A.S.E.D. ou par une structure extérieure afin d'éviter ou d'atténuer l'état pathologique et le passage à la chronicité. Les actions suivantes font référence à ce troisième niveau de la prévention :
Déjà dans les années soixante-dix, cet agencement de la prévention avec les G.A.P.P. comme acteurs importants apportait une efficacité unique qui fut reconnue par Eric PLAISANCE :
‘« Mais on a surtout constaté l’utilité des groupes d’aide psychopédagogique, situés dans les écoles elles-mêmes et agissant en étroite collaboration avec les instituteurs, composés d’un psychologue, d’un rééducateur en psycho-pégagogie, d’un rééducateur en psychomotricité, grâce auxquels les enfants en difficulté bénéficient d’une attention soutenue et de rééducations appropriées. » 85 ’Cette précision apportée sur le cadre de la prévention nous permet d’aborder l’action rééducative et son acteur : le rééducateur.
Circulaire du 9.04.1990 – n°90-082
Ibid.
PLAISANCE (Eric), les troubles du comportement, in VIAL (Monique), PLAISANCE (Eric) et BEAUVAIS (Jacques), op. cit., p 116.