La donnée « âge », n’étant pas disponible dans le questionnaire, nous présentons la répartition de l’ancienneté post C.A.E.I. ou C.A.P.S.A.I.S. selon le sexe. Cette ancienneté n’est pas celle qui est souvent utilisée (l’A.G.S.) mais elle offre la possibilité de comparer les répartitions entre les populations réelle et d’enquête. Nous observons une répartition inégale des sexes selon l’âge. Si les femmes sont réparties dans toutes les tranches d’âge, les hommes se concentrent dans les plus âgées. Cet effet, s’il n’est pas dû au hasard, semble conforter une observation courante lors de l’accueil des stagiaires : les hommes sont davantage avancés dans la carrière lors de la formation. Il sont en moyenne plus âgés aussi. Serait-ce un regain du décalage de la maturité constaté entre les garçons et les filles ? Nous ne pouvons y voir une résurgence aussi lointaine sauf, peut-être, à admettre que le souci de centration sur la personne (ici, l’enfant en difficulté) serait inégalement répartie selon les sexes.
La moyenne A.G.S. de la population enquêtée est de 13 ans. Si l’on considère qu’un enseignant débute entre 20 et 25 ans, l’âge moyen se situerait entre 33 et 38 ans. Il s’avère donc que la moyenne d’âge des répondants est inférieure à celle de la population réelle. Ceci confirme la remarque précédente : les débutants sont davantage intéressés par la thématique identitaire d’autant plus que la mission rééducative est critiquée depuis de nombreuses années et tout dernièrement en 2002 par un rapport jamais rendu public par l’inspecteur général Jean-Claude GUERIN 582 .
Dépêche Agence Education Emploi Formation du 11/01/2002.