L’importance accordée au métier

Une question demandait si un autre métier prendrait la suite de celui de rééducateur. L’écrasante majorité ne le pense pas (86,7 %). Cette réponse peut être expliquée par trois raisons : soit il s’agit d’une réponse qui signale une fin de carrière mûrement réfléchie (un choix définitif), soit la moyenne d’âge des répondants explique ce choix, soit ce changement n’est pas une priorité pour ce corps professionnel. Les deux premières explications peuvent se cumuler : une estimation de l’âge moyen en fonction de l’ancienneté (67,44 % ont plus de 15 ans) incline à penser que l’âge moyen se situe autour de 40 ans (l’âge moyen de la population réelle était de 48,7 ans). La jeunesse des répondants pourrait laisser croire qu’un autre métier reste possible. Une dernière raison, englobant les trois explications, relèverait de l’âge d’entrée dans la carrière rééducative : comme l’âge moyen d’entrée dans la carrière se situe aussi autour de la quarantaine, il est probable qu’un autre métier n’est pas encore la préoccupation de la population enquêtée.