3.1.2. Il y a de l'air dans le ballon de baudruche posé sur une bouteille (P2A1Ex1).

L'expérience 1 demande de comparer le comportement de l'air avec celui de l'eau lorsqu'ils sont chauffés. Anne et Ellen ont fait cette expérience au cours du TP2. Lors de la préparation du matériel, Ellen enfile le ballon sur la bouteille (tableau 7.28).

Tableau 7.28 : Préparation du matériel par Ellen.
Temps Question Description Transcription Idée
Partie 1 Activité 1 Expérience 1
On cherche à comparer l’évolution du volume d’un gaz et d’un liquide, chauffés dans les mêmes conditions.
Mettre 500 mL d’eau dans un bécher de 600 mL et chauffer cette eau à 60°C. Pendant que l’eau chauffe, lire la suite.
Adapter sur une fiole pleine d’air un ballon de baudruche dégonflé.
a. Prévoir ce qu’il se passerait si on plongeait cette fiole d’air dans l’eau à 60 °C du bécher.
Faire l’expérience décrite dans la question a. et observer. Comparer votre observation avec votre prévision.
00:15:34:10 P2A1Ex1Ex2 A & E discutent
E ajuste le ballon sur la bouteille
E : c'est bon A il n'est pas gonflé hein (RIRE)
A : je sais (5s) (E ajuste le ballon sur la bouteille)
E : voilà ( E appuie trois fois sur le ballon )
A : tu regardes quand même






Cet extrait montre qu'après avoir ajusté le ballon sur la bouteille, Ellen appuie à plusieurs reprises dessus. Nous pensons qu'en appuyant sur le ballon, Ellen perçoit l'air qui est enfermé dedans. Le fait qu'elle appuie plusieurs fois dessus, nous laisse penser qu'elle ne s'attendait pas percevoir une résistance de l'air et nous interprétons la répétition de ce geste comme une prise d'information pour vérifier qu'il y a bien de l'air dans le ballon.

Dans la suite de cette expérience, Ellen appuie sur le ballon à plusieurs reprises (voir la transcription du TP2 de 15m 34s jusqu'à 20m 21s, dans l'annexe de l'analyse fine pendant). Nous avons regroupé dans un graphique Kronos les différents moments où Ellen appuie sur le ballon (voir le graphique Kronos ‘«’ ‘TP2 Ellen appuie sur le ballon’», dans l'annexe de l'analyse fine pendant) et il apparaît que ce geste est répété à quatre moments distincts au cours de cette expérience. Nous pensons qu'Ellen est en train de construire, en passant par le toucher, la présence de l'air dans un récipient (constitué ici par le ballon posé sur la bouteille). Ellen ne fait aucune verbalisation durant ces moments, c'est pourquoi nous ne pouvons faire que des suppositions sur ce geste. Néanmoins, nous supposons qu'initialement il n'y a pas d'air pour Ellen dans le ballon et dans la bouteille, et que ce geste est une prise d'information pour vérifier qu'il y en a. L'utilisation de ce geste à plusieurs reprises semble témoigner de la construction de l'idée que l'air est présent dans le ballon posé sur la bouteille.