Don Pablo Alvárez Romero

Dans ce chapitre, par rapport aux modalités d’interaction signalées précédemment, je vais aborder les faits qui ont situé Tonatiuh Castro Silva dans son rôle « d’ac­compagnateur ». Après m’avoir reçu plusieurs fois dans son bureau, Tonatiuh Castro Silva m’a très rapidement fourni plusieurs contacts avec des personnes directement impliquées dans les projets de soutien aux communautés indigènes, comme par exemple monsieur Maximiliano Muñoz. Ce qui dans un premier temps pouvait sembler une aide courtoise mais des plus sommaires a pris la forme d’un engagement personnel qui m’a amené à rencontrer deux de ses informateurs yaqui.

Tonatiuh Castro Silva m’a d’abord présenté Pablo Alvárez Romero 101 qui habite dans le quartier las Pilas, sur un des flancs du Cerro de la Campana, mitoyen du quartier sans doute le plus mal famé de tout Hermosillo : la Matanza, la « tuerie ». Les quartiers de la Matanza, las Pilas, situés au pied et sur les flancs du Cerro de la Campana plus ceux du Coloso et du Mariachi, à l’est d’Hermosillo, sont les différentes zones urbaines où les Yaqui, ceux qui avaient participé à la Révolution de 1910, sont venus vivre (un grand nombre) à la fin du mouvement révolutionnaire.

Tonatiuh Castro Silva devait d’abord s’enquérir auprès de Pablo Alvárez Romero pour obtenir son accord et trouver le bon moment pour le rencontrer. C’est à ce moment-là que Tonatiuh Castro Silva a agi en tant qu’« accompagnateur » et m’a donné une illustration sincère de la considération qu’il m’accordait. Sur la route qui nous conduisait jusqu’au quartier las Pilas, juste avant d’entrer dans la zone dite dangereuse du quartier, « l’accompagnateur » s’est arrêté et m’a dit : « A partir d’ici, nous entrons dans un zone dangereuse, je voulais te prévenir. Maintenant, si tu veux faire demi-tour, pour moi c’est parfait, mais par contre, si tu veux continuer, tu dois en assumer la responsabilité ».

Les propos de « l’accompagnateur » m’ont beaucoup touché, il venait de respecter ma liberté en me laissant le choix ; il me rendait responsable de mes actes. Je lui ai déclaré ma volonté de poursuivre et nous avons emprunté un petit chemin par la colline escarpée. Les plus vielles maisons yaqui, dans ce quartier, sont construites à flanc de colline où les roches protubérantes sont intégrées à l’habitat lui-même pour servir de banc ou de table. Par exemple, la maison de don Juan, chef des Yaqui vivant à la Matanza, ressemble à une maison de troglodytes. La maison de Pablo Alvárez Romero était semblable à celle de don Juan. Son accueil a été amical et nous nous sommes installés dans le petit patio juste devant sa maison. Pablo Alvárez Romero s’est assis par terre, « l’accompa­gnateur » sur une pierre et moi sur un rondin. J’avais préparé mes questions, mais à nouveau l’entretien ne s’est pas déroulé comme je l’espérais. Pablo Alvárez Romero pendant plus d’une heure m’a fait part de ses griefs à l’encontre du gouvernement traditionnel yaqui qui lui interdisait de vendre les terres qu’il considérait comme sa propriété.

La problématique de la possession de la terre 102 , au sein de la communauté yaqui, est un sujet très épineux qui met en évidence les oppositions internes entre les Militaristes et les Civilistes 103 . Ce que je peux dire, pour expliquer le comportement des Autorités traditionnelles à l’encontre de Pablo Alvárez Romero, c’est que le droit à la terre, sur le territoire yaqui, est imbriqué dans une « mythologie territoriale » 104 qui lui donne un caractère sacré. Ainsi, dans l’idéologie de la possession de la terre, les Yaqui reconnaissent aujourd’hui encore, selon Edward Spicer 105 , une mythologie où les limites du territoire yaqui ont été définies par quatre prophètes. Cet attachement à la sacralité de leur territoire, c’est ce qui a permis aux Yaqui, par le sang versé au fil des siècles, de préserver la cohésion de leur communauté. Margarita Nolasco Armas exprime très clairement cette idée : « Les Indigènes ont réussi à maintenir la cohésion de leur territoire, fait social qui non seulement au Sonora, mais dans presque tout le Mexique, n’a pas été possible pour les Indiens. Cette situation fait que les Yaquis soient une véritable société tribale, une nationalité à l’intérieur du Mexique, ce qui représente un cas unique, l’exception au sein de la réalité indigène nationale » 106 .

Le lien qui unit les Yaqui à la terre 107 est indéfectible et je savais que la demande de Pablo Alvárez Romero n’avait aucune chance d’aboutir. Mais comment expliquer à un Yaqui la « Loi yaqui » 108  ?

Nous avons, « l’accompagnateur » et moi-même, écouté avec attention mais sans vraiment savoir comment répondre à ses interrogations. Pour orienter la conversation vers le sujet qui m’avait amené à rencontrer Pablo Alvárez Romero, « l’accompagnateur » a pris l’initiative de lui dire ce que j’attendais de lui, c’est-à-dire qu’il me parle de la mythologie yaqui. A cet instant, sa femme nous a proposé de l’eau, « l’accompagnateur » a accepté volontiers tandis que je refusais poliment. Je venais de commettre mon premier impair, je ne savais pas encore que les Yaqui attachent une importance spéciale à l’eau et au fait d’en proposer à quelqu’un. Dans une région comme celle du Sonora, l’eau est sacrée.

Le comportement de « l’accompagnateur », à l’opposé de celui du « manipulateur », a toujours été exemplaire, il intervenait seulement en ces instants où mon manque de fermeté laissait mon interlocuteur dévier du sujet initial.

Alors, Pablo Alvárez Romero, à changé de position et s’est redressé pour faire « acte de parole » 109 .

« Les Yaquis sont les descendants des Surem.

Les Surem, comprenaient le langage des oiseaux, des animaux, de tout ce qui existait. En ces temps anciens, les Surem vivaient dans la Vallée del Yaqui.

Ils composaient les huit peuples, les Surem, ceux qui sont à l’origine de notre race.

Mais aujourd’hui, les gens disent que les Yaqui sont des nomades, qu’ils venaient du Nord. Que les Yaqui s’étaient installés sur les rives du Río Yaqui. Mais ils étaient déjà là, ce sont les véritables Yaqui.

Ils s’appelaient Surem, les hommes très petits.

Ils n’étaient pas baptisés, ils ne mangeaient pas d’aliments.

Ils se nourrissaient en aspirant la vapeur de ce qu’ils faisaient bouillir dans leurs marmites.

Seulement avec de la vapeur ils se nourrissaient, ces gens qui sont nos ancêtres.

Puis, ils devinrent de plus en plus en grands, de plus en plus grands… et des gens sont arrivés de… ».

Pablo Alvárez Romero hésite un moment puis reprend son récit.

« Les huit peuples se sont réunis là où se trouvait un arbre tout sec, c’était un Mezquite, sec, tout sec.

Cet arbre à trois heures de l’après-midi commençait à bouger, à faire du bruit, tac tac tac, tac tac tac, …

Ces bruits forçaient l’admiration des chefs. Ils commençaient à se demander ce qu’ils pouvaient bien vouloir dire. Les huit peuples admiratifs, jusqu’au matin, patientaient pour comprendre ce que disait l’arbre. Ils voulaient savoir.

Ils savaient que l’arbre qui faisait du bruit, même s’il ne le comprenaient pas, voulait leur dire quelque chose.

Les huit peuples, les Surem, étaient tous ensemble, réunis autour de l’arbre.

Alors, d’autres gens qui venaient de Huírivis, virent une jeune fille au bord de la rivière près de Huichaca, un endroit entre Huírivis et le lieu où était l’arbre.

La jeune fille était en train de prendre de l’eau dans la rivière. Les gens qui venaient de là-bas arrivèrent là et ils allaient à l’endroit où était l’arbre, là où était les huit peuples, les Surem.

Les gens saluèrent la jeune fille, “Bonjour”  ».

Pablo Alvárez Romero prononce alors en yaqui la réponse qu’a fait la jeune fille.

«  Vous voulez un peu d’eau , leur dit la jeune fille.

“Oui volontiers”, répondirent les gens.

“Je sais vers où vous vous dirigez”, reprit la jeune fille.

“Oui, nous allons à l’endroit où se trouve l’arbre qui parle, il parle, mais personne ne le comprend”.

“Moi je sais ce qu’il veut dire l’arbre, je sais de quoi il veut parler. Si vous demandez à mon papa l’autorisation pour que je vous accompagne, je viens avec vous, parce que moi je vais comprendre l’arbre”, dit la jeune fille.

Donc, les gens partirent rejoindre les huit peuples Surem.

Alors, en présence des huit peuples, les gens leur dirent : “Il y a une jeune fille qui était au bord de la rivière qui nous a dit qu’elle pouvait comprendre l’arbre mais que vous deviez demander l’autorisation à son papa pour qu’elle vienne jusqu’ici, auprès de l’arbre”.

Très bien répondirent les huit peuples, allons la chercher .

Ils allèrent voir le père de la jeune fille et lui dirent : Pardonnez-nous, mais nous venons vous voir parce que nous ne savons pas ce qu’un arbre là-bas qui, à trois heures de l’après-midi, se met à bouger, essaye de nous dire. Il commence à tonner, à bourdonner, on a l’impression qu’il se fait broyer, il fait tac tac tac, tac tac tac ”.

Alors, le père donna son autorisation. Ils confectionnèrent, pour la jeune fille, une couronne avec trois pointes et ils lui donnèrent aussi un drapeau bleu avec trois étoiles. La plus grande au milieu et les deux petites de chaque côté.

Puis, les tambours commencèrent à jouer et ils emmenèrent la jeune fille là-bas, auprès de l’arbre ; là où à nouveau les huit peuples se réunirent.

A quelle heure commence-t-il ? ”, dit la jeune fille.

“A trois heures de l’après-midi”.

Il y avait un vent terrible.

L’arbre commença à bourdonner, la jeune fille écouta attentivement et elle comprit tout ce que disait l’arbre.

Quand l’arbre s’arrêta, la jeune fille leur dit.

Eh bien voilà, écoutez messieurs, un saint va apparaître sur cette terre et ce saint c’est notre Seigneur Jésus Christ, il va venir parler avec tous les peuples. Mais nous allons nous rendre compte que tout va changer maintenant. Il y aura à manger du maïs, des haricots et tout ce qui va sortir de là ce sont les oiseaux qui vont l’apporter, ceux qui viennent de là-bas. Cela va se passer dans la montagne. Ensuite, il y aura cela, et après cela il y aura des fruits dans la montagne, des animaux aussi vénéneux qui vont faire du mal aux gens ou qui vont les tuer. Alors, il y aura des guérisseurs, mais aussi d’autres personnes qui vont faire le mal, mais ces personnes nous allons voir…

Il y aura beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses que nous autres nous ne comprenons pas encore… que nous ne savons pas encore….

Puis, il va venir beaucoup de gens pour nous baptiser. Ces personnes sont celles que dieu va envoyer, par ordre divin ils vont venir, pour nous confesser, nous marier, pour nous faire chrétiens.

Mais beaucoup de nos gens ne vont pas vouloir, ils vont refuser le baptême, c’est ainsi que parle l’arbre, le saint arbre ”.

C’est alors que Pablo Alvárez Romero, m’a-t-il semblé, a reprit à son compte le récit.

Alors, beaucoup d’entre nous vont s’en aller dans la montagne, beaucoup d’entre nous vont se transformer en animaux parce qu’ils vont refuser le baptême, ils vont se réfugier dans des grottes, dans la Sierra et ils vont devenir des animaux et c’est ces animaux qui vont faire du mal aux gens. Il y aura des animaux que nous allons manger, que nous allons attraper et nous saurons aussi lesquels nous devrons manger et lesquels nous devrons laisser.

Alors, apparurent le cerf, le sanglier et d’autres animaux que l’on mange .

Alors oui, ils sont venus, ils sont venus baptiser les gens.

Beaucoup se laissèrent baptiser et beaucoup refusèrent le baptême. Ce sont eux qui sont dans la montagne, dans la Sierra. Ce sont les lions, les tigres, les cerfs… ils sont devenus tous les animaux, mais avant, dans les temps anciens, c’étaient des personnes. Dieu les a transformés. Les autres, ils sont tous baptisés, les Yaquis, tous les gens qui se laissèrent baptiser…

Mais avec le temps, il a dit qu’il allait y avoir des désappointements et tout cela, il allait y avoir des guerres, il allait y avoir, enfin, des contrariétés.

Bon voilà, tout ce qui était avant s’est terminé et ces gens (les étrangers) arrivèrent et ils les baptisèrent, beaucoup d’autres s’en allèrent, d’autres sont restés et ceux qui furent baptisés (les gens) devinrent de plus en plus grands, ils naissaient aussi plus grands. Les gens ne se nourrissaient plus avec la vapeur, la terre produisait ce qu’ils devaient manger, les animaux…

Puis, l’Aigle géant venait et avec beaucoup de facilité il les emportait (les Surem) car ils étaient très petits et l’animal immense ; il les enlevait comme s’il soulevait un poulet.

l’Aigle les attrapait pour les emmener sur la montagne, dans une grotte.

Là-bas il les mangeait, les gens disaient que la grotte était pleine d’os. La montagne, les gens l’appellent le Otam Kawi — la montagne des os — qui est à coté d’Esperanza.

Alors, la prédiction de l’arbre disait que le signal de l’arrivée de ceux qui allaient nous baptiser c’était qu’un animal allait tuer l’Aigle géant.

Le Chapulín (Sauterelle) géant passa alors par là ; les gens du peuple Suré avaient déjà envoyé d’autres animaux géants pour qu’ils tuent l’Aigle. Mais l’Aigle chaque fois était vainqueur.

Alors les gens demandèrent au Chapulín s’il pouvait tuer l’Aigle.

Je ne sais pas , dit le Chapulín. Je vais essayer mais je ne vous promets rien. Il a tué des animaux plus puissants que moi, je ne suis qu’un pauvre Chapulín.

Mais bon, je vais tenter de vous faire cette faveur et peut-être réussirai-je à le vaincre, nous allons voir .

Le Chapulín partit bondissant, bondissant, pendant trois jours. Trois jours et trois nuits bondissant, de Palo Parado à côté de Rahum… Avant c’était un homme, mais il se transforma en Chapulín…

Mais oui, il prit la défense de la tribu, des huit peuples parce que l’Aigle allait tous les exterminer. Chaque jour il en mangeait un.

Je pense que le Chapulín était un animal très grand, un Chapulín géant parce que comment aurait-il pu tuer l’Aigle, je crois… C’est ce que l’on raconte.

Alors oui, trois jours et trois nuits pour arriver jusqu’au Otam Kawi ; il vit la grotte, il arriva quand le soleil se couchait déjà.

Là, il regarda la grotte…

Alors, le matin, aux premières lueurs du jour il entendit l’Aigle agiter les ailes formant un nuage de poussière.

Le Chapulín comprit qu’il allait sortir, alors il se plaça d’un côté de la grotte pour lui donner le coup d’égoïne. Mais regarde comme l’animal devait être immense si d’un coup d’égoïne d’Esperanza jusqu’à Boca Abierta, la tête de l’Aigle roula.

C’est très loin, imagine la puissance du coup d’égoïne du Chapulín.

La tête venait par les airs, planant, planant, planant… jusqu’à ce qu’elle tombe sur cette colline, là où aujourd’hui elle est scellée, la tête de l’Aigle.

Voilà l’histoire, cette histoire d’un autre temps.

C’est pourquoi cette colline s’appelle aujourd’hui le Tenjahueme, bouche ouverte.

C’est là qu’est tombée la tête de l’Aigle.

Et ici se termine cette histoire… C’est tout » 110 .

C’est au cours des trois années d’enquête, le seul entretien qu’il m’a été donné d’enre­gistrer. Sinon, j’ai plutôt dû faire face à la méfiance et à l’hostilité des membres de la communauté yaqui.

Pendant le récit de Pablo Alvárez Romero, j’ai respecté son « acte de parole » et ce n’est qu’à la fin de son histoire que je suis intervenu pour lui poser deux ou trois questions, ce qui ne signifie pas qu’il y ait répondu.

Le plus surprenant, rétrospectivement, au cours de son récit, c’est la parenthèse qu’il a ouverte pour me parler du « rêve » 111 et de son pouvoir. Pablo Alvárez Romero, comme García Wikit et Manuel Carlos Silva, m’a parlé de la manifestation de l’esprit du Venado, du Berrendo 112 , qui par le « rêve » viennent initier le danseur Venado ou le danseur Pajkoola. Mais, comme mes deux interlocuteurs précédents, il est resté très discret sur la pratique du « rêve éveillé » et de son pouvoir au sein de la communauté yaqui.

« C’est par le rêve, qui vient de l’au-delà, que les choses lui étaient révélées », m’a dit Pablo Alvárez Romero.

« Alors dans le rêve, le Venado lui enseignait les mouvements, les pas. Il le regardait et dans le rêve il apprenait tout cela ».

Le rêve que les « Saurinos » 113 , selon Pablo Alvárez Romero, pouvaient différencier des autres rêves sans pouvoir ; le « rêve éveillé » par lequel le rêveur devenait danseur Pajkoola ou danseur Venado. Le rêveur, lorsqu’il pratiquait le « rêve éveillé », recevait alors la manifestation de l’esprit. Toujours d’après Pablo Alvárez Romero, celui qui voulait devenir danseur Venado, était définitivement consacré au moment où, dans la montagne, le Venado l’ayant choisi, venait danser devant lui.

« C’est de cette façon qu’il devenait Venado. C’est ce que disent nos aînés », conclut Pablo Alvárez Romero.

Avant de nous quitter, Pablo Alvárez Romero m’a parlé de la souffrance du peuple yaqui que personne ne veut soutenir, que personne ne veut aider.

Notes
101.

Pablo Alvárez Romero est un yaqui qui est né à Hermosillo en 1921. Il vit dans le quartier Las Pilas.

J’ai rencontré Pablo Alvárez Romero lors de mon séjour à Hermosillo entre mars et septembre 1998. Le Mtro. Manuel Carlos Silva l’a également eu comme informateur et à la suite de ces entretiens il a publié le livre, Jiák nokpo etéjoim, pláticas en lengua yaqui.

102.

Héctor Antonio Ochoa Robles, Medicina moderna en un mundo mágico. Un estudio médico-social en el Yaqui, Gobierno del Estado de Sonora, Hermosillo, México, 1990.

Alfonso Fabila, Las tribus yaquis de Sonora . Su cultura y anhelada autodeterminación, INI, 1978.

María Eugenia Olavarría, Análisis estructural de la mitología yaqui, INAH, 1989.

María Eugenia Olavarría, Los Yaquis, Secretaría de Desarrollo Social, INI, 1995.

103.

Encore une problématique qui demanderait une étude complète uniquement sur ce thème.

104.

Cf. Edward Spicer, Los Yaquis. Historia de una cultura, UNAM, México, 1994.

105.

María Eugenia Olavarría, Análisis estructural de la mitología yaqui, op. cit., p. 116.

106.

Ibidem.

107.

Dans le livre du Mtro. Manuel Carlos Silva, Juya Jiawaim. Ecos del monte, Sixto Sebisa Tosaamasai, membre de la communauté yaqui d’Hermosillo, fait allusion à certains Yaqui qui vendent leurs terres.

108.

Cf. 2ème partie.

109.

Don Pablo Alvárez Romero, pendant la durée de l’entretien, s’est exprimé en espagnol, mis à part quelques mots en yaqui.

110.

Il existe plusieurs versions de ce mythe des Surem. L’Aigle géant peut être remplacé par un Serpent géant qui lui aussi est vaincu par le Chapulín géant. Le titre le plus communément attribué à ce mythe est : « Légende yaqui des prédictions ».

111.

Je me rends aujourd’hui compte, que je n’ai pas accordé assez d’importance à la pratique du rêve chez les Yaqui. Les Yaqui comme de nombreuses tribus amérindiennes sont des sociétés du rêve.

112.

Aujourd’hui, par le phénomène d’adaptabilité des deux cultures, c’est le « Chivo » qui initie le Pajkoola.

113.

Cf. 2ème partie.