Le puissant et l’abstrait

Le site de Tollan Xicocotitlan offre un dispositif urbanistique qui apparaît com­me la synthèse des principes cosmologiques méso-américains et évoque le legs des Tolteca qui s’appuie sur le culte que ceux-ci rendent à Quetzalcóatl, Tezcatlipoca, Tláloc et Huehuetéotl/Xiuhtecutli. A Tollan Xicocotitlan, les dédoublements de Quetzalcóatl, c’est-à-dire Tlahuizcalpantecuhtli et Yohualli Ehécatl, sont représentés par le temple E (Fig. 57) et par la pyramide El Corral, pour Yohualli Ehécatl, qui se trouve dans un quartier hors de l’Acropole 1664  ; cet édifice établit, d’une certaine façon, le lien étroit entre l’influence venue du Nord, de la terre des Chichimeca, et de l’Est, de la culture mère de la côte du Golfe.

Partie 3 - fig. 57. Plan de Tollan Grande ou Acropole.
Partie 3 - fig. 57. Plan de Tollan Grande ou Acropole.

Source : Mexique Ancien, Maria Longhena.

Le temple de Tlahuizcalpantecuhtli est sans aucun doute la construction la plus spectaculaire car elle répercute la cosmovision de la civilisation tolteca et propose, dans les vestiges découverts, des scènes où la puissance guerrière est associée à l’image du mon­stre Cipactli, des frises sculptées de jaguars, de pumas, de coyotes, d’urubus et d’aigles dévorant des cœurs humains, ainsi que d’autres représentations comme celles de dards perforant des cœurs, mais aussi la figure de l’homme-oiseau-serpent qui fait resurgir la captation du double dans la perception du message de la « vision Quetzalcóatl du mon­de ».

Derrière le temple se trouve le Coatepantli, « Mur des Serpents », qui à la période paléo-nahua est déjà présent à Teotihuacan avec un mur de plus de 300 mètres de long 1665 , orné d’une série de serpents avalant des squelettes humains. La présence d’autres divinités est également attestée par la découverte de sources matérielles dans lesquelles sont déjà référencés les noms de Mixcóalt/Camaxtle, de Centéotl, de Cipactli, ainsi que les noms de figures humaines à demi écorchées, sans doute en relation avec Xipe Totec, et enfin, celui d’une figure féminine ailée au visage écorché, connue sous le nom d’Itzpapálotl et dont nous allons aborder le symbolisme guerrier.

Ci-dessous, divers dessins illustrent notre propos.

Partie 3 - fig. 58. Guerriers-tolteca avec des lances ou des dards.
Partie 3 - fig. 58. Guerriers-tolteca avec des lances ou des dards. (Pyramide E).

Source : Historia antigua de México, vol. 3, Manzanilla Linda y Leonardo López Luján.

Partie 3 - fig. 59. Aigle avec un cœur humain dans le bec.
Partie 3 - fig. 59. Aigle avec un cœur humain dans le bec.

Source : Los antiguos reinos de México, Nigel Davies.

Partie 3 - fig. 60. Jaguar sur une frise de Tollan.
Partie 3 - fig. 60. Jaguar sur une frise de Tollan.

Source : Los antiguos reinos de México, Nigel Davies.

Partie 3 - fig. 61. Serpent dévorant un squelette. Tollan.
Partie 3 - fig. 61. Serpent dévorant un squelette. Tollan.

Source : Los antiguos reinos de México, Nigel Davies.

En résumé, le site de Tollan Xicocotitlan synthétise une cosmovision qui combine, dans un symbolisme puissant et agglutinant, deux aspects incontournable du legs Tolteca : « le vigoureux et le sombre » 1666 ou le « puissant et l’abstrait ». A Tollan, nous avons ainsi, les Atlantes, les Chac Mool 1667 (qui représentent des êtres humains à demi couchés), le Tzompantli, les rangées de crânes qui ont horrifié les Espagnols, les larges banquettes avec des processions de guerriers entourés de serpents à plumes, les colonnes en formes de serpent à plumes, les motifs de l’homme-oiseau-serpent, les frises des animaux prédateurs, le Coatepantli, les pilastres avec des reliefs de guerriers, l’enceinte des Guerriers Aigles, au nord de la grande pyramide, etc. 1668 Tollan Xicocotitlan nous ramène finalement au quatre Atlantes, guerriers de pierre dont la poitrine arbore l’emblème de la « puissance et de l’abstrait » appelé Itzpapálotl, le papillon d’obsidienne.

Jacqueline de Durand-Forest, à partir des Annales de Cuauhtitlan et du Cantique en l’honneur de Teteoinnan, rapporte la rencontre entre les Mexica et les Mimixcoa où la fonction guerrière d’Itzpapálotl joue un rôle très significatif.

Ainsi, les Chichimeca guidés par les Centzon Mimixcoa, les « 400 serpents de nuages » du nord, traversent le chiuhcnautlillihuican, les « neuf lieux sombres » 1669 , et aboutissent au chiuhcnauhixtlahuatlipan, les « neuf steppes » 1670  ; dans un combat terrible ils affrontent Itzpapálotl, divinité guerrière des steppes du nord, qui les met tous à mort. Seul échappe au massacre Iztac Mixcóatl qui, par son appel, fait ressusciter les 400 Mimixcoa, lesquels réussissent avec leurs flèches à tuer et à brûler la divinité guerrière des steppes du nord, dont ils recueillent les cendres, dans leurs tlaquimilolli, les « paquets sacrés », pour poudrer leurs oreilles.

Mixcóalt/Camaxtle précise clairement son lien avec la région septentrionale du Chichimecatlalpan, « Terre des Chichimeca », qui reçoit également les noms de Teotlalpan, « Terre des dieux », de Mictlampa, « Contrée des morts », ou de Tlacochcalco, « Mai­son des dards », ce dernier terme exprimant le principe fondateur de leur survivance par le maniement de l’arc, des flèches et des dards. Mixcóatl représente la divinité du nord, dieu de la guerre et de la chasse qui, dans la complexité du panthéon nahuatl, devient un dieu stellaire et porte le masque caractéristique de Tlahuizcalpantecuhtli, un loup noir 1671  ; il indique aussi la Voie Lactée qui, dans son parcours annuel 1672 , en ce mois de quecholli, prend l’aspect d’un cerf. C’est pendant le mois de quecholli que sont confectionnés les flèches et les dards pour la chasse rituel du cerf, le Momazaizo, qui restitue le culte au cerf bicéphale que Fray Andrés de Olmos présente comme un cerf tombé du ciel.

Les Mixteca, dans leur perception de la Dualité créatrice, reconnaissent l’action du couple divin formé par Uno Venado Culebra de León, « Un Cerf Serpent Lion » 1673 , l’aspect masculin, et Uno Venado Culebra de Tigre, « Un Cerf Serpent Tigre », l’aspect féminin, dont les œuvres et les créations sont détruites par un déluge 1674 . Après le déluge, la Dualité Uno Venado, synonyme de la suprême Dualité nahua, Ometéotl, recrée le ciel, la terre et les êtres humains.

Le cerf bicéphale 1675 , d’ailleurs « considéré comme une déesse, est donné pour épouse ou fétiche du dieu Iztac Mixcóatl » 1676 qui, dans le phénomène du nahualisme et dans le Cantique de Teteoinnan, fait apparaître comment Itzpapálotl se transforme en cerf pour accomplir l’acte de la mimésis d’imprégnation lui permettant de transcender son rapport au monde et remplir la double fonction de bienfaitrice (la sustentation) et de dispensatrice (la connaissance). Chez les Yaqui, Sewa Wailo, par sa double qualité de Benefactor (le don du corps) et de Yooeta (le savoir occulte), se dédouble lui aussi pour apporter à son peuple le principe de la Dualité.

La déesse est sur le cactus rond

C’est notre mère, le papillon d’obsidienne

Oh ! voyons-la

Dans les neuf plaines

qui s’est nourrie des cœurs de cerfs

C’est notre mère, la reine de la terre

Oh ! de poix nouvelle, de plumes neuves,

elle s’est parée.

Des quatre côtés on a décoché les flèches

Oh ! en cerf tu t’es changé

sur la terre desséchée viennent te voir

Xiuhnelli et Mimich. 1677

Itzpapálotl, autant dans le Cantique que dans le poème proposé ultérieurement en langue espagnol, restitue le cadre du référent quadripartite, du culte aux flèches, de l’acte d’immolation, de la terre nourricière, etc. qui figurent les liens qui l’unissent à Mixcóatl et à la chasse sacrée du cerf. Itzpapálotl est la déesse guerrière des steppes du nord qui devient un cerf, elle symbolise aussi la double nourriture du corps et de l’esprit, le don de la chair et du savoir occulte par le Cerf ancêtre.

Hernando Ruiz de Alarcón dans son Traité 1678 , au chapitre VIII, à propos des charmes et des conjurations pour la chasse au cerf, fait également référence au Cerf ancêtre qui se nomme Chicomexóchitl, qu’il traduit par « sept Rose », et désigne, en réalité, les petites cornes des bois du cerf ; chez les Yaqui, les fleurs/rubans nouées sur les bois de la tête de cerf disséquée que porte le Maáso yi’iwa, illustrent le même symbolisme.

En outre, Chicomexóchitl, que l’on peut traduire aussi par « sept Fleur », constitue avec Xochiquetzal, le couple féminin/masculin, dieu des fleurs qui est connu aussi sous l’in­vocation de Tonacacíhuatl/Tonacatecuhtli. Ils sont honorés au cours de la fête mobile Xochilhuitl, la « fête des Fleurs ou des roses », pendant laquelle se déroule les différentes cérémonies d’adieux aux roses par la confection de ramures et de guirlandes pour décorer les personnes, les rues, les maisons et les temples ; puis ils exécutent des danses pleines d’allégresses ainsi que diverses saynètes bouffonnes 1679 .

Dans le chapitre IX du livre de Hernando Ruiz de Alarcón, à propos des superstitions et des conjurations professées par les archers, apparaît une indication encore plus nette sur l’invocation de Xochiquetzal et de Chicomexóchitl ; le texte ci-dessous, dévoile l’im­portance du rôle attribué à Xochiquetzal et à Chicomexóchitl dans le rituel de la chasse sacrée au cerf.

« Ye nonehua néhuatl, niycnopiltzintli, nicenteotl, ye nic-hui-ca ceatl ytonal yéhuatl yhuan ynacayo yn oquichichiuh yn nonan tonacacihuatl xochiquetzal cihuatl, ompa icatiuh ytzpapalotl ; yequéne nichuicaz nota chicomexóchitl piltzinteuctli, nicanaco, nic-huicaz, ye quichixaca nonan xochiquetzal : nictemoco canin comolihuic tepeiecatl, campa teliuhqui quitocatinemi :

Piltzinteuctli chicomexóchitl nictemoco can man ; ihuan nictemoco Mizcoaciuatl inacaxotzin nic-huicaz ».

« Ya me parto yo, el huérfano, el un dios, y llevo el arco, el arco y su flecha, lo cual hizo y compuso mi madre la diosa Tonacacíhuatl (Ceres) y la llamada Xochiquetzal (Venus), y en la flecha va encajada y ajustada una punta de pedernal ancha, que también he de llevar : y con esto vengo a coger y he de llevar a mi padre el de las siete rosas, noble y señor, que lo está esperando mi madre la diosa Xochiquetzal (Venus) : a buscarlo vengo donde quiera que esté, ora sea en las quebradas, ora en las laderas, ora ande en las lomas ; al noble y principal de las siete rosas he venido a buscar, y no menos al que es carne sabrosa y encantada, para la diosa Culebra la he de llevar ».

La traduction partielle donne :

« … je porte l’arc, l’arc et sa flèche, lequel a été fait et arrangé par ma mère la déesse Tonacacíhuatl (…) et celle qui s’appelle Xochiquetzal (…), et dans la flèche est fichée et ajustée une pointe de silex (Itzpapálotl) … et avec cela je viens prendre et emporter mon père, celui des sept roses, noble et seigneur (Piltzintecuhtli) parce que ma mère la déesse Xochiquetzal l’attend (…) : je viens le chercher où qu’il se trouve, dans les crevasses , sur les flancs des montagnes, sur les crêtes des collines ; je suis venu chercher le noble, le prince aux sept roses et non moins celui qui est chair savoureuse et enchantée, pour la déesse Serpent je dois l’emporter ».

Le texte présente les éléments suivants :

L’arc et la flèche, dont l’invention est attribuée, dans un mythe nahuatl, à Piltzintecuhtli pour son caractère d’arme de défense et de guerre ; le rôle fondamental de Tonacacíhuatl notre « Dame de la nourriture » et de Xochiquetzal, la fleur de l’immolation et de l’offrande de la chair ; le silex associé dans ce cas avec Itzpapálotl qui renvoie à un poème cité par Ángel María Garibay (dans son livre sur la littérature nahuatl) dans lequel Itzpapálotl est brûlée sur un bûcher dont l’explosion donne naissance au silex céleste bleu, puis au blanc et enfin au jaune et au rouge qui sont conservés dans le tlaquimilolli et au poème déjà cité où Mixcóatl, Tozpan et Ihuitl sont les noms des trois pierres du foyer. Ensuite, l’exhortation invoque « notre père Chicomexóchitl », la « fleur » qui, dans la perception Yaqui, est symbolisée par Sewa Wailo, « Fleur petit frère » avec le don de la chair et de l’esprit, offrande pour nourrir les frères ancêtres réunis autour du Achai yo’owe, « Père ancestral », garant de la survivance de la tradition.

Le cadre thématique du texte autour des figures de Xochiquetzal, de Chicomexóchitl et d’Itzpapálotl, établit à nouveau les liens entre l’univers nahuatl et la tradition orale des Yaqui, avec bien sûr le rôle ésotérique du Sewa aniya, de Vari sehua et de Vairubi (deux divinités principalement vénérées, selon Sandomingo, par une grande partie des Indiens du Sonora, surtout par ceux qui se trouvaient au sud de l’État et par ceux qui étaient situés au nord de l’actuel Culiacán, Sinaloa), de Sewa Wailo, etc.

Ainsi, la fonction guerrière d’Itzpapálotl définit en fait une vision nouvelle du caractère spécifique des Atlantes. Itzpapálotl, le papillon d’obsidienne ou « Couteau de Papillons », comme la nomme López Austin, est par son emblème elle aussi une divinité de la « puissance et de l’abstrait », divinité qui pour certains auteurs est une métaphore qui sert à désigner et à symboliser le « guerrier primordial » 1680 . Mais un guerrier primordial qui apparaît ici sous ses qualités féminines, c’est-à-dire la part ambivalente de la fonction guerrière qu’elle symbolise. Oui, les Atlantes sont des guerriers féminin/masculin, car si nous nous en tenons à la valeur « méta-symbolique » d’Itzpapálotl, cette hypothèse devient tout à fait recevable car la spécificité même des Atlantes se trouve personnifiée par la déesse Tonacayahua. Cette divinité synthétise l’origine de la vie et de la mort parce qu’elle est la source de la sustentation imprimant le mouvement du corps et de l’esprit par l’Arbre cruciforme de la vie ; ce « méta-symbole » de l’Arbre de la vie agrège les référents des trois stades du cycle de la dualité mort/vie, ceux de la germination, de la putréfaction et de la création.

Les référents sont également représentés par les symboles cruciformes du Malinalli, du Nahui Ollin ou du Tonacayotl, qui sont l’émergence de la croix de Quetzalcóatl décrivant l’axe de convergence de « l’essence des choses ». Ce qui se trouve au centre de l’axe cosmique c’est l’Arbre de Tamoanchan qui dessine les bandes neuf fois superposées de quatre couleurs qui forment le malinalli à travers lequel se croisent les forces du Chicunauhnepaniuhcan (les neuf forces du supramonde) et celles du Chiconauhmictlan (les neuf forces de l’inframonde) par l’entrelacement du flux « infra-cosmique », contenu dans le redoublement sémantique de in matlallatl in tozpalatl 1681 , c’est-à-dire celui de l’eau bleue et de l’eau jaune. De plus, dans le diphrasisme de la dyade atl tlachinolli, « l’eau, le feu », ou encore dans celui de la lumière et des ténèbres, du rouge et du noir, etc. Tamoanchan synthétise le un et le quatre pour faire naître le cinq, entouré alors des quatre Arbres cosmiques intégrant tous les référents quadripartites.

Zéno Bianu et Luiz Mizón écrivent, à ce propos, que les « deux calendriers, qui ont 5 pour facteur commun, coïncident tous les cinq jours. Ce nombre constitue par ailleurs la somme des quatre points cardinaux et d’un cinquième élément — le centre, l’homme, le temple. Le glyphe nahuatl le plus familier, au reste, n’est autre qu’une figure en croix ou en quinconce, laquelle comporte toujours quatre points avec un centre » 1682 .

Cette citation nous renvoie, encore une fois, à ce que Laurette Séjourné, à propos des Atlantes (le guerrier tolteca) a appelée la « loi du centre », qui unit quatre points à partir du centre pour former le dispositif en quinconce qui « désigne aussi la pierre précieuse qui symbolise le cœur, lieu de rencontre des principes opposés » 1683  ; les Atlantes sont finalement, l’axe d’un « méta-emblème » quadripartite, stylisé à droite par le atlatl, sur la gauche par la flèche ou le dard, dans le dos par le miroir du double et sur la poitrine par le papillon, feu cosmique qui élève le corps vers la demeure céleste.

Notes
1664.

Les autres édifices de l’Acropole sont : A) Jeu de balle n°2. B) Autel central. C) Pyramide du soleil. D) Grand portique. E) Temple de Tlahuizcalpantecuhtli. F) Palais incendié. G) Jeu de balle n°1.

1665.

Christian Duverger, La Méso-Amérique, op. cit., p. 350.

1666.

Xavier Noguez, « La zona del Altiplano central en el Posclásico : la etapa tolteca », Historia Antigua de México, vol. 3, op. cit., p. 216.

1667.

Chac mool est un terme d’origine maya et il désigne un haricot rouge hallucinogène. (Cf. Christian Duverger, La Méso-Amérique, op. cit., p. 352).

1668.

Xavier Noguez, « La zona del Altiplano central en el Posclásico : la etapa tolteca », Historia Antigua de México, vol. 3, op. cit., p. 217.

1669.

Jacqueline de Durand-Forest, L’histoire de la vallée de México…, op. cit., p. 435.

1670.

Ibidem.

1671.

Ibid., p. 446.

1672.

La Voie Lactée, pour les Nahua, représente la scène cosmique où se déroulent les drames des principes identiques et contraires, ceux de la Dualité provoquant les phénomènes énigmatiques des mouvements célestes.

1673.

Yolotl Gonzalez Torres, Diccionario de mitología y religión de Mesoamérica, op. cit., p. 192.

1674.

L’histoire du déluge que l’on retrouve dans la plupart des mythes amérindiens, comme ceux des Sia, des Yaqui, des Navajo, des Nahua, etc.

1675.

Ángel María Garibay dans son livre, Historia de la literatura náhuatl, mentionne un poème, qui malheureusement n’est pas inséré, qui évoque la rencontre de Mixcóatl avec Chimalma, la mère de Quetzalcóatl, mais aussi celle du cerf bicéphale avec les deux fils de Mixcóatl, Xiuhnel et Mimich.

1676.

Jacqueline de Durand-Forest, L’Histoire de la vallée de México..., op. cit., p. 446.

1677.

Ibid., p. 436.

1678.

Hernando Ruiz de Alarcón, Tratado de las supersticiones y costumbres gentílicas que hoy viven entre los indios naturales desta Nueva España, Ed. SEP, México, 1988, p. 99.

1679.

Les Yaqui au cours des cérémonies du Carême ont un comportement identique quant à l’utilisation des ramures et des guirlandes de fleurs ainsi qu’au cours de l’exécution de saynètes comiques et bouffonnes par les danseurs Pajkoola.

1680.

Luis Reyes García et Lina Odena Güemes, « La zona del Altiplano central en el posclásico : la etapa chichimeca », Historia Antigua de México, vol. 3, op. cit., p. 252.

1681.

Fray Bernardino Sahagún dans, Historia General de las cosas de Nueva España à la page 386, écrit à ce propos que l’enfant qui vient de naître est ensuite lavé par la sage femme dont l’exhortation prononcée au nom de Chalchiuhtlicue mentionne le diphrasisme in matlallatl in tozpalatl, car il écrit : « Y luego metía en el agua a la criatura y decía : Entra hijo mío — o hija mía — en el agua, que se llama metlálac y tuxpálac  ; láveos en ellas, límpieos él que está en todo lugar, y tenga por bien de apartar de vos todo el mal que traéis desde antes del principio del mundo. Váyase fuera, apártese de vos lo malo que os ha pegado vuestra madre y vuestro padre ».

Tozpalatl indique également le 68ème édifice des 78 que comprenait le Templo Mayor de México, où coulait une source très appréciée par les Prêtres. Matlallatl ou Matlatlatl, comme Tozpalatl, est un toponyme qui signale une source dans l’enceinte du Templo Mayor.

1682.

Zéno Bianu et Luis Mizón, op. cit., p. 19.

1683.

Laurette Séjourné, Pensamiento y religión en el México antiguo, op. cit., p. 101.