Le retour à l’axe

La pierre Técpatl, à la divine provenance, doit sa naissance à Omecíhuatl dont les enfants apeurés et admiratifs lancent la pierre céleste sur la surface de la terre ; la pierre tombe sur Chicomóztoc, « Sept grottes », matrice des sept tribus Nahuatlaca et fait jaillir, par l’impact terrestre, les 1 600 dieux pères des « sciences et des arts » 1800 . Le choc du Técpatl avec la terre favorise la naissance du feu car avec le Mamalhuaztli il est l’autre objet pour faire du feu qui, dans le langage métaphorique, reçoit la dénomination de Nahui Ácatl, « Quatre Roseaux » ; il est d’ailleurs inutile de signaler la relation qui s’établit entre cette dénomination et la croix en X du Nahui Ollin 1801 .

Nahui Técpatl ou Ollin Metztli 1802 reflète finalement une Lune dont la période synodique renvoie à la thématique des trois niveaux de la conscience, des trois phases du développement du guerrier, parce qu’elle s’inscrit dans le mouvement céleste qui la voit « gran­dir, décroître et disparaître » 1803 et dans le rapport dual de la mort et de la résurrection. Ce trinôme, comparable à celui de Xiuhtecutli, « mort-purification-création », par sa juxtaposition avec les trois quadrilatères de l’Univers, définit le centre sur lequel apparaît aussi Ollin Metztli sous la forme d’une croix en X de couleur blanche superposée à celle du Nahui Ollin.

Le Codex Ferjéváry-Mayer illustre donc le concept de la quadrature de l’Univers parce que le mouvement de la Lune et du Soleil se superpose à la croix en X, c’est-à-dire que le phénomène de la double croix, celle des quatre directions et celle des quatre points solsticiaux, fait apparaît la figure stylisée du quinconce qui unit un carré et un triangle dont l’axe central élabore le « corps pyramidal » 1804 plaçant le corps entre la vie, la mort et l’infini. Ainsi, le principe du cinquième Âge est révélé par le Nahui Ollin, la cinquième direction, celle qui se trouve au centre ; l’axe central du « œil-nombril du monde » 1805 représenté par le dieu du feu Xiuhtecutli ainsi que par toutes les autres divinités dont la prédilection pour se placer au centre (Quetzalcóatl, Yacatecuhtli, Xochiquetzal, Quilaztli, Itzpapálotl, etc.) n’est plus à expliciter et que le Cerf, animal à la dualité terrestre et stellaire, symbolise lui aussi sur les autres illustrations du Codex Ferjéváry-Mayer. Le glyphe du mouvement adopte enfin, dans les acceptions métaphoriques de la langue nahuatl, les dénominations de Chicahualiztéotl, « Dieu de la vigueur », qui est le nom donné par les Tolteca à la croix du Nahui Ollin pour signaler la succession des quatre saisons ou celui, déjà évoqué, du Tonacacuahuitl, « Souche de la sustentation », Arbre de Tonacatecuhtli et Arbre du Soleil, qui inlassablement reproduisent le principe cosmique du cinquième Âge.

Nahui Ollin condense une perception du monde qui renvoie au dispositif de la « loi du centre » ; le Nahui Ollin symbolise aussi ce sentiment d’appartenance à un axe qui par le pouvoir des contraires dispose la quadrature de la révélation du corps. Le Nahui Ollin est un glyphe qui renvoie aux valeurs « méta-symboliques » du cinquième Âge dont les plus significatives sont :

Les quatre directions des points cardinaux et les quatre points solsticiaux.

La fleur aux quatre pétales, les quatre oiseaux de feu et le papillon 1806 .

Le Tonacacuahuitl, Arbre de la vie par le tronc duquel circulent les forces ignées et subaquatiques du malinalli.

Le nahualisme avec le Jaguar (mouvement nocturne du Soleil) et l’Aigle (mouvement diurne du Soleil).

Le nombril avec le Tlalxicco, le Tlexicco et le Mexxico, « œil-nombril », qui situe l’axe par lequel descend le Chalchihuitl, « Pierre précieuse », qui représente la sub­stance divine.

Etc.

La « Pierre précieuse » (Fig. 83), pour reprendre le propos de Duverger, est un « con­densé conceptuel » agglutinant tous les symboles permettant de dresser le dispositif de la « loi du centre » qui dispose la quadrature du guerrier-tolteca, du Atlante.

Partie 3 - fig. 83. Chalchihuitl de jadéite.
Partie 3 - fig. 83. Chalchihuitl de jadéite.

Source : Historia del nombre y de la fundación de México, Gutierre Tibón.

Ainsi, le Chalchihuitl (placé verticalement), à partir de la description faite par Gutierre Tibón, reproduit la quadrature des mouvements du Soleil avec ses quatre points solsticiaux. Tibón considère d’ailleurs que la « Pierre » à un aspect anthropomorphe, « avec un visage (les yeux, le nez et la bouche), le nombril très accentué, qui traverse le personnage et représente la cinquième direction, verticale ; deux entailles au niveau du nombril signalent les bras, une entaille inférieure, les jambes. La même pièce, placé horizontalement, dessine une tête d’aigle vue de profil, c’est-à-dire le soleil. Le point le plus significatif, en plus du bec incurvé, c’est l’identification du nombril avec l’œil ; comme dans la représentation du nahui ollin » 1807 .

Tout dans le concept agglutinant du Nahui Ollin fait émerger la « carte de l’Univers » en cet instant de convergence des forces contraires constitutives de la dualité ; le point de conjonction de la cinquième direction (haut/bas) engendre le lien de communication entre les trois quadrilatères du supraterrestre, du terrestre et de l’infraterrestre. C’est le point où Quetzalcóatl, pour être né du Chalchihuitl (avalé par Chimalma 1808 ) et être le cœur qui se métamorphose en papillon (celui qui devient la planète Vénus), situe le nombril cosmique de la mort et de la résurrection.

La « Pierre précieuse » par sa valeur « méta-phorique et méta-symbolique » signale, au-delà du symbole de la vie et du cœur, le nombril du monde par lequel l’archétype de l’homme/dieu (Quetzalcóatl) entrevoit (Fig. 84) l’axe de sa dualité, de « l’âme individuelle et de l’âme cosmique, du temps et de l’éternité, du limité et de l’infini » 1809  : son efflorescence sur l’axe de la vie/mort et de la mort/vie. Les paroles des « Sages » nahua expriment un sentiment identique à propos des enfants venus du « in Chalchihuitl in Quetzalli », restitué par Sahagún en ces termes : « Ils t’ont moulé, comme… de l’or, ils t’ont troué comme une pierre précieuse très riche et très ouvragée votre Seigneur et votre Dame, et ensemble avec eux… Quetzalcóatl » 1810 . Le trou c’est le nombril cosmique du dieu Ometéotl qui libère le mouvement de la descente et de l’ascension, de l’aller-retour, de la confluence des flux contraires du Malinalli, etc. où le guerrier se positionne et retrouve l’origine de son corps.

Partie 3 - fig. 84. Figure humaine emblématique qui se précipite dans le nombril cosmique.
Partie 3 - fig. 84. Figure humaine emblématique qui se précipite dans le nombril cosmique.

Source : Historia del nombre y de la fundación de México, Gutierre Tibón.

Ce dessin ou celui qui représente Holcan le guerrier 1811 renvoie au principe cosmique du Nahui Ollin (la cinquième direction) car il situe l’axe qui relie le haut et le bas, le nombril du monde au centre duquel se croisent les lignes des points cardinaux (+) et celles qui dessinent les points solsticiaux de la croix de Saint-André (x) ; la cinquième direction dresse la « carte de l’Univers » grâce à laquelle Quetzalcóatl incarne l’archétype de l’homme/dieu réintégrant le domaine de la transcendance cosmique.

Partie 3 - fig. 85. Le symbole solaire, Nahui Ollin, entouré par ses deux nahualli, le jaguar et l’aigle.
Partie 3 - fig. 85. Le symbole solaire, Nahui Ollin, entouré par ses deux nahualli, le jaguar et l’aigle.

Source : Historia del nombre y de la fundación de México, Gutierre Tibón.

Chalchihuitl c’est le cœur ; le cœur en nahuatl se dit yollotl, vocable dont l’étymologie prend naissance dans le concept du glyphe Ollin parce que yollotl, dans sa signification abstraite, se traduit par « ce qui confère le mouvement », ce mouvement qui vient de l’intérieur et qui provoque la dynamique de l’ascension. En outre, le cœur renferme aussi le Chalchihuatl, « Liquide précieux », qui produit la dissociation du teyolía que Quetzalcóatl, l’homme/dieu, fait sourdre par son immolation sur les flammes de l’élévation qui l’emporte vers l’infini.

Le mouvement du teyolía, dans le retour vers « l’essence des choses » est illustré par le dessin ci-dessous où nous observons que la désagrégation du corps par le détachement des entités animiques et du squelette reproduit les quatre directions de l’influence cosmique. Les quatre serpents qui se détachent du corps représentent donc, pour celui qui sort par le sommet de la tête, le tonalli, pour celui qui sort par la poitrine, le teyolía (il porte les attributs du dieu Ehécatl), pour le troisième qui semble sortir du ventre, le ihíyotl. Enfin, la forme serpentine du squelette qui se détache du corps représente, en quelque sorte, le corps libéré de la matière et renvoie à la force de vie contenue dans les os. Cette forme serpentine distribue aussi les quatre polarités du corps par le teyolía, le « cœur », ou le Chalchihuitl, la « Pierre » 1812 , qui emprunte le chemin de l’infini.

Partie 3 - fig. 86. Codex Laud.
Partie 3 - fig. 86. Codex Laud.

Source : Cuerpo humano e ideología, tomo 1, Alfredo López Austin.

Ollin, pour revenir au sens premier, désigne en réalité le caoutchouc, balle élastique, « ulin », qui sert à jouer au tlachtli et dont le mouvement reproduit la marche du Soleil et de la Lune, le mouvement cosmique de l’Univers. A México le Templo Mayor, comptait parmi ces 78 édifices le Tezcatlachco (32ème Cú) dédié à la Lune et le Teotlachco (39ème Cú) Temple du Soleil où les Prêtres immolaient quatre esclaves ou captifs pendant la fête du mois de Panquetzaliztli ; on peut traduire Tezcatlachco, par « dans le jeu de balle du Miroir » 1813 et Teotlachco, par « sur le terrain Divin de la balle ». Le jeu de balle reproduit un rituel sacré dont le symbolisme renvoie au mouvement cosmique du Soleil et de la Lune (le même principe se répercute dans les luttes cosmiques entre le Soleil, la Lune et les Étoiles que les hommes sur la terre reproduisent pour nourrir le Soleil) et auquel participent également les Étoiles sous le nom de Citlatlachtli, « jeu de balle des Étoiles », représentation du firmament nocturne où les balles de lumière « sont lancées vers différentes directions par l’immense tlachtli des cieux » 1814 .

Partie 3 - fig. 87. Jeu rituel du Ollin.
Partie 3 - fig. 87. Jeu rituel du Ollin.

Source : Historia del nombre y de la fundación de México, Gutierre Tibón.

Le mot pour désigner la balle, chez les Yaqui, se prononce et s’écrit « ulin » 1815 , ce qui nous renvoie au temps mythique du bat-naátaka. Dans le mythe de Tukawiru, « Vautour nocturne », qui habite dans la « maison du Vent », le vautour se lance à la poursuite de Tosalisewa, « Fleur blanche », sa fille qui a pris la fuite avec un jeune yaqui, en jouant au « womi », jeu de balle qui consiste à pousser avec son pied une balle devant soi. Tukawiru, ayant échoué dans son entreprise, envoie sa femme poursuivre les fuyards ; elle réussit à les rattraper en jouant au « ochia bweha », un autre jeu de balle pratiqué par les femmes.

Les Yaqui jouaient également au « gocgímmari » (que les Tarahumara continuent à pratiquer de nos jours) que l’on peut traduire par « lancer avec son pied » ; les joueurs s’associaient avec des sorciers qui par la ruse et la sorcellerie s’efforçaient de les faire gagner. Le phénomène observé à propos du « Ullin », dans son acception de mouvement et de jeu, semble traduire une perception identique de la notion de mouvement par les Nahua et les Yaqui ; ces derniers superposent aussi les jeux de balles aux oscillations de la puissance cosmique qui sur terre, par la pratique des jeux de balles, crée les ponts entre le terrestre et le supraterrestre. Ainsi, la mise en rituel du mouvement sur terre, par le jeu de balle, est validé par la mobilité des astres solaire, lunaire et stellaires.

Le concept agglutinant du Nahui Ollin nous permet de synthétiser, d’une certaine façon, la perception cosmogonique des substrats mythiques fondateurs des cultures amérindiennes (celui du bat-naátaka pour les Yaqui) qui provoquent les différentes similitudes observées entre les peuples du nouveau monde. Les correspondances sont indéniables et renforcent l’hypothèse d’Edward Spicer à propos de l’origine Cáhita du peuple Azteca. Cette hypothèse est tout à fait acceptable car les Yaqui se considèrent toujours comme les descendants directs de Moctezuma qu’ils appellent « Notre premier principe ».

Ainsi, « Notre premier principe », c’est-à-dire Moctezuma, dans l’histoire de la pérégrination Azteca d’Aztlan à Tenochtitlan, prend un dimension d’autant plus troublante que l’éponyme de Moctezuma symbolise, entre autres, le nom du dernier Seigneur d’Aztlan, dont le fils Mexictli, « Nombril du maguey », devint le Cacique de la pérégrination des gens d’Aztlan vers Tenochtitlan. C’est aussi le nom d’Ilhuicamina Moctezuma, qui désirant connaître la terre d’origine de ses ancêtres, s’adresse au Cuauhcóatl 1816 , titre de l’historien royal, pour lui dire : « Je voudrais savoir qu’elle mémoire tu as gardé dans ton histoire des sept grottes de nos ancêtres » 1817 .

A partir de cet entretien, vers le milieu du XVe siècle, Ilhuicamina Moctezuma a donné l’ordre d’organiser une expédition composée de soixante nahual (sorciers) pour qu’ils partent vers la terre de leurs ancêtres et découvrent si Coatlicue était toujours vivante, voyage vers l’au-delà où l’art magique des nanahualtin nous renvoie à la part animale de l’homme et au nahualisme.

Le dernier, Socoyote Moctezuma connut pour sa part un destin beaucoup plus tragique puisqu’il eut à affronter le génie militaire de Hernán Cortés. Ainsi, quatre cents ans séparent le règne du Moctezuma d’Aztlan et la décision d’Ilhuicamina Moctezuma de retrouver l’origine de son peuple. Nous constatons, d’ailleurs, que le mot Moctezuma, « Celui qui devient furieux », semble provenir d’un passé encore plus lointain puisqu’il est déjà utilisé dans la culture Hohokam 1818 , dans la période qui va de 500 Apr. J.-C. à 900 Apr. J.-C. avec la construction entre autre du Castillo de Moctezuma.

Ces dernières considérations nous amènent à poser un regard plus attentif et réfléchi sur le monde amérindien avec le concept de la dualité qui délimite les référents culturels (le mouvement des forces cosmiques, la Voie Lactée, Vénus, le Soleil, les Étoiles, etc. Le monde des forces de la nature, celles des animaux, des plantes, des pierres, etc. Les notions de temps/espace, de vie/mort, d’origine/fin, etc.) qui sont communs à l’ensemble des communautés amérindiennes. Ces similitudes nous ont d’ailleurs poussé à rejeter le terme de chamanisme pour redécouvrir celui de nahualisme qui pendant plus de 200 ans a été ignoré ; le nahualisme fait alors apparaître un univers encore plus complexe que celui du double animal avec les notions de « nahualtocáitl » et de « nahuatlatolli », dont l’étude dépasserait le cadre de notre travail. Un phénomène du nahualisme dont la présence chez les Yaqui se manifeste, entre autres, par le pouvoir du yoawa et décrit à nouveau la pensée philosophique nahuatl autour du carré cosmique et de l’influence des forces des trois quadrilatères de l’Univers.

La quadrature de l’Univers, Jacques Soustelle ou Justino Fernández, à propos de la monumentale statue de Coatlicue, l’ont très bien comprise puisqu’ils disent que la structure cruciforme de Coatlicue fait référence aux quatre points cardinaux : le « monde était construit sur une croix, sur le croisement de chemins qui mènent de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud. La croix était le symbole du monde dans sa totalité… » 1819 .

La récurrence du quatre, dans la cosmovision amérindienne, reproduit la bipolarité du pouvoir des contraires dans lequel se manifeste la réalité de « l’être guerrier » 1820 (personnifié par la sculpture du guerrier-femme Coatlicue) que le dispositif de la « loi du centre » ou du guerrier-tolteca reproduit également.

La « loi du centre » et le Nahui Ollin apparaissent à nouveau pour situer la cinquième direction qui délimite la conception de l’axe dynamique de l’efflorescence du guerrier primordial ; mouvement qui par la confluence des forces opposées sur les trois niveaux du développement du corps, libère les entités animiques. Ces trois entités provoquent alors le mouvement de « l’essence des choses » par les trois quadrilatères de l’Univers :

Le tonalli correspond au Ilhuícatl, « Ciel » (monde supérieur de l’étoile et de l’air).

Le teyolía au Tonatiuh, le « Soleil » (monde central du Tlalocan et de l’eau).

Le ihíyotl à Tlalticpac, la « Terre » (l’inframonde et la terre).

Et, sur l’axe entrelacé du malinalli, le mouvement translatif des trois entités animiques emportent alors le corps vers le monde de l’inné, de l’incréé, c’est-à-dire la capacité et la volonté du tonalli de vivre à l’extérieur du corps. Les Tzotzile 1821 ont d’ailleurs peur que le tonalli, grâce à son pouvoir de volition, se sente plus heureux à l’extérieur du corps et refuse de le réincorporer. Le mouvement, le rythme du monde, nous confrontent à la perception d’un homme soumis aux différentes forces du cosmos, à la double réalité en tant que principe interne/externe emportant « l’homme au-delà des limites précises de son organisme, et à travers lesquelles pénètrent les influences du monde des dieux » 1822 . Un monde où l’homme est intiment entrelacé avec les « agents cosmiques 1823  » qui lui font percevoir une puissance dont « il est impossible de discerner avec précision l’interne de l’externe » 1824 .

Le corps est l’axe dont le mouvement induit la translation qui chez les Yaqui transforme le centre en homme, ce moment où l’action des forces des quatre coins du monde créent le point de rencontre de la métamorphose, le point de la quadrature de l’unité du double que les Nahua dénomment Ometéotl.

Notes
1800.

Cecilio Robelo, Diccionario de mitología nahuatl, op. cit., p. 491.

1801.

Gutierre Tibón, Historia del nombre y de la fundación de México, op. cit., p. 772.

1802.

Précisons encore une fois qu’il est pratiquement impossible de relever toutes les correspondances entre les termes cités parce que le cadre mythique des interconnexions et vraiment trop vaste pour en donner une lecture détaillée et synthétique. Nous nous sommes surtout attachés à répertorier les éléments qui étaient en relation directe avec notre propos.

1803.

Gutierre Tibón, Historia del nombre y de la fundación de México, op. cit., p. 503.

1804.

Laurette Séjourné, Pensamiento y religión en el México antiguo, op. cit., p. 102.

1805.

Gutierre Tibón, Historia del nombre y de la fundación de México, op. cit., p. 789.

1806.

Antonio Lorenzo élabore une réflexion similaire. Pour lui, Ollin Tonatiuh, « Soleil de Mouvement », est le Soleil des hommes ou des guerriers qui ayant assimilé la « loi du centre » provoquent leur métamorphose pour devenir des papillons, symbole du mouvement. Le papillon, la fleur et l’oiseau représentent les âmes des guerriers qui ont accompli la « mimésis d’imprégnation » et qui ont dépassé l’éphémère ter­restre.

1807.

Gutierre Tibón, Historia del nombre y de la fundación de México, op. cit., p. 794.

1808.

Chimalma et Coatlicue (théogonie Mexica) ainsi que Cihuacóatl et Cihuatéotl (théogonie Tolteca) ne représentent en fait qu’une seule divinité : Tonacacíhuatl.

1809.

Laurette Séjourné, Pensamiento y religión en el México antiguo, op. cit., p. 103.

1810.

Sahagún, Historia General de las cosas de Nueva España, op. cit., p. 389.

1811.

Gutierre Tibón, Historia del nombre y de la fundación de México, op. cit., p. 306.

1812.

Chez les Azteca, les Tlaxcalteca ou les Maya, on introduisait dans la bouche des cadavres une pierre, le Chalchihuitl, qui se substituait au cœur ; un « cœur de pierre » prenant aussi place à l’intérieur de la poitrine de certains dieux et idoles.

1813.

Sahagún, Historia General de las cosas de Nueva España, op. cit., p. 161.

1814.

Cecilio Robelo, Diccionario de mitología nahuatl, op. cit., p. 103.

1815.

Christian Duverger précise que l’on « rencontre indifféremment ollin ou ullin, les Aztèques prononçant en réalité un voyelle intermédiaire entre le o et le u espagnol. Le redoublement du l est facultatif et n’affecte en rien la prononciation. Le n final tombe le plus souvent par apocope ». (Cf. Christian Duverger, La fleur létale, op. cit., p. 33).

1816.

Cuauhcóatl, « Aigle serpent », qui est avant tout le nom du deuxième des quatre Teomama.

1817.

Gutierre Tibón, Historia del nombre y de la fundación de México, op. cit., p. 15.

1818.

Jesús Nárez, « Aridamérica y Oasisamérica », Historia Antigua de México, vol. 1, op. cit., p. 99.

1819.

Justino Fernández, « Coatlicue », De Teotihuacan a los Aztecas. Antología de fuentes e interpretaciones históricas, op. cit., p. 574.

1820.

Ibid., p. 577.

1821.

Alfredo López Austin, Cuerpo humano e ideología, op. cit., p. 236.

1822.

Ibid., p. 401.

1823.

Ibid., p. 402.

1824.

Ibidem.