Si nous prenons notre population dans sa globalité, nous obtenons les chiffres ci-dessous.
comportement alimentaire | debut d'hospitalisation | fin d'hospitalisation |
TCA | 27 | 30 |
RA | 22 | 19 |
On note, d'après ce tableau, que la population, à l'entrée de l'institution, se répartit entre les troubles alimentaires et les refus alimentaires. Il semblerait que certains s'améliorent en fin d'hospitalisation, ce qui va à l'encontre de notre hypothèse et qui laisse supposer que le changement de lieu n'est pas le seul critère en cause dans le refus alimentaire.
On remarque, tout de même et l'histogramme le montre bien, qu'il y a très peu d'évolution entre le début et la fin de l'hospitalisation que ce soit pour les troubles du comportement alimentaire et les refus alimentaires.
Il est intéressant de noter leur importance à l'entrée et à la sortie de l'hôpital, ce qui laisse supposer que la personne nous signifie par ce comportement, un mal-être, une souffrance non verbalisée et qu'elle est à prendre en compte dans ses soins.
Aucune des personnes interrogées ne reprendra une alimentation satisfaisante (selon les critères médicaux) pendant la période d'hospitalisation.
Reprenons notre population plus en détails.
Nous avons vu que :
Sur les 38 personnes :
Sur les 8 personnes en long séjour :
Sur les 3 personnes venant de résidences :
De ce tableau, nous pouvons dire que la majorité des troubles alimentaires viennent du changement de lieu. On observe que certaines personnes se dégradent pendant le temps d'hospitalisation et d'autres pas du tout.
Ceci nous amène à nous interroger sur l'influence du temps d'hospitalisation sur cette population «déportée»