Analyse inférentielle de l'entretien

  • Plaintes : François n'est pas dans la plainte.
  • Vécu abandonnique: Il ne donne aucun élément qui donne à penser qu'il se sent abandonner. On peut peut-être avancer, qu'il se sente abandonner par son corps, sa jeunesse.
  • Deuils non faits : Sa femme parlera du décès des parents de François lorsqu'il était petit. Nous n'aurons aucun élément de son histoire, hormis le peu révélé par sa femme.
  • Agressivité : François n'a aucune agressivité. Il est dans la phase où il ne lutte plus.
  • Lien familial : François vit pour une autre: sa femme. Leur lien fusionnel est vecteur de vie et lui permet de supporter son handicap, sa dépendance.

Lien avec les neveux substituts des enfants.

  • Blessure narcissique : Son manque d'appétit peut être dû à son peu de goût pour la nourriture de l'hôpital. Celle-ci n'a fait qu'accentuer un refus alimentaire signe d'un lâcher-prise. Après les pertes, les deuils accumulés depuis son enfance, François n'a plus les ressources internes pour continuer. Sa femme est le seul lien qui le relie à la vie.
  • Rejet de l'hospitalisation : Son attitude vis-à-vis de l'hôpital est ambivalente car d'un côté, il peut y mourir et d'un autre côté, il veut rentrer chez lui, seulement, s'il peut se déplacer.