Le dernier roman de notre corpus, Bou-El-Nouar, le Jeune Algérien, de Rabah et Akli Zenati 80 , présente un parcours très similaire à celui d’Ahmed Ben Mostapha, goumier : la solitude enveloppe de plus le héros en plus au cours du développement de l’intrigue. Vingt-cinq années séparent la publication des deux romans, mais les auteurs n’ont pas réussi, ou tout simplement pas voulu, supprimer dans la fiction romanesque la solitude qui pèse sur leurs personnages. Cette solitude caractérise la plupart des héros des romans algériens de langue française de l’entre-deux-guerres, mais dans les deux cas en question elle devient l’élément constitutif principal de la vision du monde que dévoile la fiction. La signature de ce second roman est faite sous le nom du père Rabah et de son fils, Akli, mais selon toute vraisemblance, le stylo était plutôt tenu par le père. Rabah Zenati, instituteur et homme de lettres, avait activement participé à la vie intellectuelle de Constantine pendant la période de l’entre-deux-guerres. Militant convaincu de la nécessité du rapprochement entre les deux communautés, il publiera également deux essais politiques dont les idées maîtresses se trouvent exprimées dans le roman étudié 81 .
Le parcours de Bou-El-Nouar est celui de milliers d’enfants colonisés, qui ont pris un jour le chemin de l’école publique française et ont commencé à gravir les échelons de la connaissance et du savoir dans l’espoir de pouvoir ainsi se sortir d’une condition misérable et se rapprocher de la communauté de l’Autre. Que ce soit dans L’enfant noir de Camara Laye 82 ou dans Le Fils du pauvre de Mouloud Feraoun 83 , l’école est toujours le lieu de la rencontre avec ce monde qui attire l’enfant indigène avide de savoir et de succès. A chaque fois, le héros rencontre sur son chemin les mêmes oppositions, les mêmes tiraillements et souvent la même solitude qui l’amèneront à quitter son milieu naturel. Suivant les cas, ce départ peut être perçu et vécu ou comme un exil forcé résultant d’une situation d’impasse ou comme une ouverture sur le monde que l’on recherchait et auquel on aspirait depuis longtemps.
Bou-El-Nouar est le premier garçon d’une riche famille terrienne, du village d’Aïn-Rouina, dans le Constantinois. Son père était initialement opposé à toute idée d’enseignement pour son fils et c’est peu à peu, avec les conseils et les supplications de son entourage, qu’il laissera partir son aîné à l’école. Le parcours de celui-ci le mènera de l’école coranique du village aux bancs de l’école primaire française, puis au lycée et aux études secondaires avec l’obtention du baccalauréat, et finalement jusqu’à l’Université de la Zitouna à Tunis. Chaque étape constitue un éloignement par rapport à son milieu familial, où il se sentira de plus en plus étranger. Mais le tragique de son parcours c’est le refus du monde de l’Autre, de lui réserver l’accueil tant désiré. Cette quête de l’assimilation se concrétisera le plus intensément et le plus tragiquement dans ses relations avec les femmes : lorsque son père prend une seconde femme, de l’âge de Bou-El-Nouar, l’harmonie de la vie familiale est à jamais rompue. Nous avons une vive critique de la polygamie à travers les réactions du jeune homme éduqué à l’école française, et la mère non plus ne pardonnera jamais au père tyrannique d’avoir pris une seconde épouse. De plus, cette nouvelle femme dans la maison fera les yeux doux au fils aîné et essayera par tous les moyens de le détourner de ses préoccupations intellectuelles pour l’attirer vers celles de la chair. La pratique de la polygamie et sa réalisation dans le cas concret est donc présentée d’une manière très négative et constitue un obstacle sur le chemin du héros. Mais c’est toute l’institution du mariage dans sa pratique traditionnelle qui est sévèrement jugée à travers la fiction romanesque. Bou-El-Nouar doit subir contre son gré la volonté de son père, qui le marie au milieu de ses études universitaires avec une jeune fille du village. Pendant une étrange nuit de noces, une critique particulièrement vive du père s’exprime à travers le discours et à travers les actions des protagonistes.
‘« Bou-El-Nouar la regarda pour la première fois. (…) Elle partageait son sort : c’était la chose de Touhami comme il était celle de Boudiaf, une marchandise qu’on avait cherché à placer et à bien placer sans qu’un mot ne lui fût jamais dit au sujet de cette union acceptée et réalisée à son insu. Il eut pitié, mais demeurait inébranlable dans sa décision de ne pas consommer le mariage. » 84 ’Cette première femme de sa vie, issue de son milieu naturel, est incapable de satisfaire ses aspirations intellectuelles et une séparation rapide vient mettre fin à ce mariage forcé. Sa seconde épouse, une Française, le quitte rapidement à cause des préjugés de race et de religion. Après des détours douloureux, l’amour du couple sera plus fort que les préjugés et ils se retrouvent à la fin du roman, mais dans leur esprit l’espace de l’Algérie coloniale ne peut tolérer leur union et ils vont se réfugier en France. Comme dans Ahmed Ben Mostapha, goumier, l’objet de la quête du héros est le rapprochement avec l’Autre, le désir d’être accueilli et d’être accepté en tant que tel.
Le chemin du héros dans l’espace représente un éloignement progressif de son milieu initial, de son village natal qui finalement le rejettera. Pour Bou-El-Nouar, l’éloignement de la maison paternelle commence d’abord au niveau intellectuel car ni son père ni sa mère ne sauront l’accompagner sur le chemin du savoir ou l’aider dans ses études. L’école a une double fonction dans le récit : d’une part c’est à travers elle que la société de l’Autre attire, voire aspire, le personnage principal, et d’autre part, ce sont les études qui font de lui un solitaire intellectuel dans sa maison d’enfance. Il est intéressant de noter que tout au long du roman, c’est le père qui essaye de s’opposer au désir du fils à vouloir suivre les études. Ceux qui viennent en aide au fils dans sa quête du savoir sont ceux qui normalement sont les gardiens des traditions et devraient plutôt le retenir dans la société maternelle. Il s’agit d’abord du cadi, gardien par excellence des lois musulmanes, qui incite le père à inscrire son fils à l’école coranique puis à l’école française, ensuite au lycée, et finalement à le laisser partir à l’université. L’autre adjuvant important sur ce chemin de l’appropriation du savoir sera la mère, qui devrait être en principe la gardienne des traditions familiales, mais qui contre toute attente se situe toujours du côté de son fils lorsque celui-ci désire continuer ses études. Etrange ironie de la fiction ou clin d’œil du narrateur : les personnes gardiennes des traditions et des coutumes (le cadi, la mère et la voyante) ne remplissent pas leur rôle, manquent à leur devoir premier qui serait celui de garder l’enfant dans la sphère culturelle et religieuse du père et de la mère. Au contraire, ils le précipitent vers l’acculturation en l’envoyant à l’école française.
Les véritables adjuvants positifs du parcours romanesque de Bou-El-Nouar sont les Français qu’il rencontre et qui l’accueillent, qui lui inculquent le savoir et les idées occidentales. Grâce à un couple instituteur venu de Bourgogne, dans le village d’Aïn-Rouina l’école française accueillait aussi tous les enfants musulmans qui voulaient s’y inscrire. Après le taleb de l’école coranique, M. et Mme Fontane sont les premiers enseignants du héros et ils seront les véritables artisans de ses succès scolaires. Ce couple est l’image même du bon Français tel que le héros aimerait qu’ils soient tous. A travers eux, nous avons une représentation idéalisée de l’instituteur laïc qui se donne complètement à son rôle de combattant pour les grands idéaux de la République. Ils sont ouverts, voient grand, sont honnêtes et discrets à la fois et ne recherchent pas leur bénéfice, mais celui de toute la population. Dans l’espace de l’école qui est à leur charge se réalise la fraternité et l’égalité tant rêvée entre les Européens et les Musulmans. Leur influence bénéfique se fait aussi sentir sur tout le village et le lecteur a l’impression, le temps de quelques chapitres, que le meilleur des mondes est arrivé. C’est comme si Aïn Rouina était devenu un îlot de paix et d’entente cordiale entre les deux populations différentes. Les violences entre les élèves sont sévèrement réprimées et un discours raisonné met mal à l’aise tous ceux qui n’accepteraient pas les idées fraternelles. Bou-El-Nouar réussit l’examen du certificat d’études primaires et en même temps il termine l’apprentissage complet du Coran. A cette occasion son père organise une grande fête, point culminant de cette entente entre les deux communautés. Le fruit du travail du couple instituteur se concrétise et la quête semble toucher à son but.
‘« Une grande tente fut prévue sous les arbres de la ferme. Les tables devaient être mixtes, les Français devaient être encadrés d’Indigènes initiés à la vie occidentale. Le reste des invités devait être reçu à la mode arabe, mais un méchoui devait réunir tous les convives. (…) Après la fatiha, Mme et M. Fontane, le taleb Si Tayeb, furent appelés sur l’estrade et aux applaudissements des assistants reçurent chacun un riche cadeau. Bou-El-Nouar y monta ensuite pour baiser la main de son maître du koutab et serrer affectueusement les mains de ses maîtres français. Le bon instituteur essaya de dire quelques mots, mais il ne le put. Une larme de joie roula sur sa joue. Ce fut sa seule réplique. » 85 ’Cette image idyllique de l’entente entre les deux communautés constitue une projection extérieure, une réalisation au-delà des espérances des désirs du personnage principal. Cette fête est d’ailleurs étrange et sa place dans l’ensemble du récit est assez problématique car, à part quelques exceptions, on ne sait rien des personnes qui constituent l’assemblée et elles disparaîtront de l’histoire à la même vitesse qu’elles y sont entrées. Figurants de quelques instants, ces convives n’ont d’autre rôle que d’esquisser une image de l’objet de la quête du héros. De plus, cette image se révèlera rapidement n’être qu’un mirage fugitif, et pour le héros et pour le lecteur. Le parcours romanesque de Bou-El-Nouar présente donc un caractère incessant de rapprochement puis d’éloignement par rapport à ce mirage qu’il est impossible d’atteindre.
L’arrivée du petit villageois arabe au lycée français de la ville nécessitait l’apparition dans le récit d’un nouvel adjuvant qui sera trouvé en la personne du professeur de philosophie, M. Durtin, qui évidemment est arrivé de France depuis peu. Les Français positifs qui apparaissent dans ce roman, de même que dans Ahmed Ben Mostapha, goumier, viennent tous de la métropole et ne sont jamais issus des Français d’Algérie. A part des esquisses rapides des camarades de classe, des querelles ou des disputes estudiantines avec les enfants des colons, on ne trouve pas dans le roman de véritable personnification de ce que pourrait être le type du Français d’Algérie. L’absence de ce type de personnage dans la fiction traduit le malaise face à eux, comme s’il y avait une incapacité des auteurs à les représenter, comme s’il y avait sur leur mise en scène un interdit que personne n’osait transgresser. Une des grandes contradictions du personnage central du récit réside dans le fait qu’il se comporte, réfléchit et vit de plus en plus comme les occidentaux, mais à part le cadre scolaire, il n’a jamais eu de relation quotidienne et profonde avec ces hommes et ces femmes auxquels il aimerait tellement ressembler. En tout cas, les Français venus de la métropole servent à Bou-El-Nouar d’adjuvants dans sa quête intellectuelle et ouvrent continuellement de nouveaux horizons devant ses yeux.
La quête intellectuelle de Bou-El-Nouar présente une oscillation constante entre les deux mondes : ses adjuvants appartiennent aux deux bords et il s’adresse à tour de rôle à l’un ou l’autre. Comme il ne se sent pas assez qualifié pour affronter l’élite intellectuelle musulmane de son pays à cause de sa formation trop française, il décide de partir à Tunis pour décrocher le diplôme de l’université de la Zitouna. Son esprit est définitivement gagné aux idées occidentales, mais comme son projet est d’œuvrer pour le bonheur et le relèvement du « peuple algérien », il doit pour cela mieux connaître et comprendre la philosophie, la religion et l’histoire des musulmans. A Tunis, ce ne seront pas les professeurs de la Zitouna qui attireront son attention, mais un vieux cheikh, un muphti à la retraite, le père de son ami Chadly, qui l’introduira dans les mystères de la philosophie musulmane. Un jugement assez sévère est ainsi porté à l’enseignement traditionnel de l’université tunisienne, qui s’exprime d’une part à travers le discours, mais aussi par l’orientation de l’attention du héros qui se détourne rapidement des cours et des programmes obligatoires.
Entre le cadi de Aïn-Rouina et le couple des Fontane, entre M. Durtin et le père de son ami Chadly à Tunis, le héros est à la recherche d’une cohérence dans les différentes idéologies. Philosophie et religion, culture et traditions, histoire et politique, tout s’imbrique dans sa tête et sa recherche s’étend de plus en plus, jusqu’à atteindre des mesures encyclopédiques. Le lecteur assiste aux différentes étapes d’une aliénation qui mènera le personnage principal vers l’abandon de l’espace algérien, vers l’exil. Sur ce chemin de l’éloignement, le renvoi de sa femme Zina est un moment à forte portée symbolique. Ce mariage traditionnel n’a jamais plu à Bou-El-Nouar, et sa femme est toujours restée incapable de le suivre dans sa quête intellectuelle. En fait, Zina et le mariage contracté avec elle devaient retenir le héros dans l’espace du village paternel. Mais ils ne remplissent pas leur fonction, les espoirs du père et de la mère sont déçus et la rupture de ce mariage constitue un échec à plusieurs niveaux : échec de la tentative des parents de retenir leur fils à la maison, échec de Zina, la jeune femme, qui retourne chez son père, et échec du mari qui s’éloigne définitivement de la maison paternelle. Les contours de l’aliénation se précisent et le rejet par la communauté originelle se concrétise.
‘« Il se sentait de plus en plus étranger à sa famille, personne ne s’intéressait à ce qu’il pensait ou faisait. Son père résuma un jour la situation en disant à sa femme : Ton fils est encombrant. (…) Notre fils n’est plus des nôtres et c’est malheureusement l’étrange résultat de tout ce que j’ai fait pour lui. » 86 ’Et le narrateur de conclure :
‘« Bou-El-Nouar partait à la conquête du bonheur du peuple algérien sans avoir songé à faire le sien propre et celui de sa famille. » 87 ’Une fois encore, ceux qui devaient en principe retenir le héros dans le monde traditionnel, ceux qui étaient supposés l’aider à garder son identité première, ne remplissent pas leur rôle, échouent dans leurs devoirs. « L’identité perturbée » 88 éloigne le personnage de ses semblables et le pousse vers les autres dans une quête qui, extérieurement, se justifie par la recherche de solutions aux problèmes du peuple algérien, mais qui, intérieurement, reste tendue vers ce désir de la rencontre avec l’Autre. La grimace du narrateur exprime bien l'ambiguïté de cette quête qui cherche le bonheur du peuple au détriment de la famille qui en est pourtant le noyau constituant. Nous assistons quasiment à une « double répudiation » : celle de la femme par le mari qui veut partir, et celle du fils que le père ne reconnaît plus comme membre de la famille. Le récit s'accélère et les trois années passées à Tunis ne méritent pas plus d'un demi chapitre. Vers la fin du roman, les actions des personnages ne sont plus détaillées, mais sont rapportées brièvement. En revanche, le discours sur les idées s’amplifie et le lecteur à droit à de longs développements sur les théories de l’assimilation, ses possibilités et ses obstacles.
A partir de cette répudiation, Bou-El-Nouar se débat entre les deux mondes et la solitude commence à peser sur lui. Le rapprochement avec la communauté de l'autre se concrétise à travers un voyage en Bourgogne chez l'ancien professeur de philosophie M. Durtin, et la rencontre, puis le mariage rapide, avec une fille de là-bas, Georgette. Le paternalisme de M. Durtin est présenté comme un exemple de la compréhension parfaite entre les deux mondes. Mais le mariage mixte ne durera pas longtemps, car Georgette, pure et innocente en Bourgogne, ne manquera pas de se laisser influencer par des théories sur les préjugés de races dès qu'elle s'installe en Algérie avec son mari. C'est comme si l'espace de l'Algérie corrompait ce qui était sans souillure dans la Bourgogne mythique. Espace mythique car c'est de là que viennent tous les Français positifs du récit : le couple Fontane, M. Durtin et Georgette. Mais malgré la bonne volonté de ces derniers, le personnage central ne pourra pas réaliser son rêve. Le mariage, image de l'assimilation réussie, sera vite rompue : dans l'espace de l'Algérie, l'objet de la quête reste hors d'atteinte et le héros ne pourra que pleurer sur son triste sort :
‘« J'ai voulu donner à ma vie un sens et une forme précis. (…) Mon avenir semblait aussi pur que l'étoile du matin. Il paraissait être à l'abri de toute souillure et au moment même où je tendais les bras pour l'étreinte suprême mes mains n'ont accroché que les contours effilés d'une réalité monstrueuse. » 89 ’A la fin du roman, la force de l'amour réunira encore une fois les deux amants, mais il est clairement dit que leur bonheur ne pourra jamais se réaliser en Algérie : pour l’atteindre il faudra partir dans ce pays lointain, mythique qu’est la France ou mieux encore, celui de la Bourgogne. Bou-El-Nouar ne pourra devenir Boulenoire que s’il quitte son pays, ses origines et sa culture : le déchirement et l’aliénation sont inévitables. Le lecteur avisé ne doutera point de l’échec de la quête car l’action du roman se clôt sur un hypothétique et lointain bonheur. Dans tous les cas, le héros est voué à la solitude : s’il reste en Algérie, sa femme va le quitter ; s’il part avec sa femme en France, il devra abandonner ses projets, ses principes et son peuple, dont il voulait faire le bonheur et pour lequel il avait tellement étudié et lutté. Le parcours romanesque d’Ahmed Ben Mostapha se terminait avec la solitude et la mort dans un pays étranger. Celui de Bou-El-Nouar n’est pas beaucoup plus encourageant : physiquement, la mort n’est pas atteinte, mais l’exil qui s’ouvre devant lui est synonyme de mort intellectuelle et morale. Sa solitude est aussi tragique et sa mort aussi inévitable que celle du héros du premier roman de la littérature algérienne de langue française.
ZENATI, Rabah et Akli, Bou-El-Nouar, Le Jeune Algérien, Alger, La Maison des Livres, 1945.
ZENATI, Rabah, Le Problème algérien vu par un Indigène, Paris, Comité de l’Afrique française, 1932, 82 p. ZENATI, Rabah, Comment périra l’Algérie française, Constantine, Attali, 1938, 140 p., pseudonyme Hassan.
CAMARA, Laye, L’Enfant noir, Paris, Les Presses de la Cité, 1967, 256 p.
FERAOUN, Mouloud, Le Fils du pauvre, Paris, Le Seuil, 1954, 130 p.
Bou-El-Nouar, le Jeune Algérien, p. 126.
op. cité pp. 88-89.
op. citép. 180.
op. cité p. 181.
Cf. l'article de DJEGHLOUL, Abdelkader, Un romancier de l'identité perturbée et de l'assimilation impossible, Chukri Khodja, in Revue de l'Occident Musulman et de la Méditerranée, Le Maghreb dans l'imaginaire français, CRESM collection « Maghreb contemporain» , Edisud, 1986.
Bou-El-Nouar, le Jeune Algérien, p. 208.