Selon Vial, en Europe occidentale, il paraît impossible de ne pas lier, au moins avec un regard historique, les églises et les institutions éducatives qui, elles-mêmes, sont tributaires du milieu politique, social, culturel et économique. 30 Dans la conclusion de son ouvrage, l’auteur fait remarquer qu’ « Il ne faut pas oublier, en effet l’origine religieuse de l’école, son caractère « ecclésiastique » ; tout est en elle « de cérémonie. » (Alain)
L’auteur, en collaboration avec Alain Mougniotte dans un autre ouvrage, accorde aux religions une possible contribution des églises dans l’enseignement civique. « Leur œcuménisme, la séparation de l’église et de l’Etat les poussent à l’indépendance et à la neutralité politique. Ce que l’on peut attendre des églises, c’est toutefois de professer, d’enseigner, de respecter et de proposer, dans leur propre exercice, les vertus sociales : tolérance, justice et charité, respect de l’homme… » 31 A défaut de présenter les procédés pédagogiques vecteurs de l’éducation civique et sociale, ces références montrent bien les corrélations entre l’éducation et les religions.
VIAL (J.). – Histoire de l’éducation ,Paris, P.U.F., 1995, p.118.
VIAL (J.) et MOUGNIOTTE (A.), op. cit. p. 118.